Par Elisabeth Studer le 9 août 2007
selon l'Etat algérien, tout le monde semble vouloir se lever pour Algérie Telecom, la presse algérienne estime quant à elle que certes, si d'importants opérateurs - tels que France telecom - semblent avoir de l'appétit pour l'opérateur historique algérien, le chiffre de 45 candidats, annoncé par le gouvernement, pourrait s'avérer plus proche de la fanfaronnade que de la réalité.
Le groupe France Telecom semble quant à lui bien engagé sur le dossier.
Selon Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication d'Algérie, quarante-cinq importantes sociétés de télécommunications étrangères seraient sur les rangs pour l'ouverture du capital d'Algérie Télécom. "Nous sommes pour un partenariat qui puisse apporter un plus à la valeur ajoutée technologique", a indiqué le ministre à ce sujet.
Pour rappel, Slimane Kheireddine, président directeur général d'Algérie Télécom (AT), avait d'ores et déjà annoncé l'ouverture du capital de la société pour le premier semestre 2007.... ce qui n'a pas eu lieu. Selon lui, le groupe Algérie Telecom aurait déjà engrangé plus de cinq milliards de dollars en matière d'investissements directs étrangers.
Le groupe koweitien Mobile Telecommunications Co. (MTC) aurait l'intention de soumissionner à la privatisation d'Algérie Télécom prévue désormais pour 2008 au plus tard. D'après le journal koweitien "Al Jarida", le groupe koweitien serait actuellement en cours d'estimation de la valeur de l'opérateur historique algérien.
France Télécom et Abu Dhabi Emirates Telecommunications (Etisalat)ont, également, annoncé leur intention de prendre part au processus de privatisation d'Algérie Télécom.
Didier Lombard, président directeur général de France Télécom, vient même d'annoncer le très probable rapprochement de l'opérateur Français avec des fonds d'investissement dans le cadre d'acquisitions à l'étranger dont Algérie Telecom. Selon des analystes, ‘'de tels accords permettraient au groupe de maximiser sa marge de manœuvre financière''. Intéressé par des opportunités de privatisations en Algérie, France Télécom veut se donner toutes les chances qui lui permettraient de prétendre à des prises de parts dans l'opérateur Algérien.
Pour rappel, France Télécom s'est associé en juin dernier au fonds Mid-Europa Partners pour acquérir l'opérateur autrichien de téléphonie mobile One.
A noter par ailleurs que le groupe algérien est le seul opérateur historique au Maghreb central à demeurer jusqu'à présent public à 100% : Maroc Telecom a accueilli dans son capital le français Vivendi (51% du capital)alors que Tunisie Telecom a ouvert son capital à raison de 35% à Tecom (Dubai). Au Maroc, l'Etat ne détient plus que 30% du capital de Maroc Telecom
La presse algérienne, quant à elle, doute que la mariée ait tant de prétendants. Ainsi le site www.******************** a tenté de comprendre où M. Haichour a pu trouver "ces fameux 45 géants mondiaux". Il rappelle à cet égard qu'en Afrique, hormis l'égyptien Orascom, aucun opérateur ne semble en mesure de postuler pour la privatisation de l'opérateur historique algérien. Or, Orascom est déjà présent en Algérie via sa filiale OTA.
“Tousurl***********” fait également remarquer que l'Amérique du Sud ne dispose pas non plus d'opérateurs capables de débourser aujourd'hui 3 milliards pour se positionner sur le marché algérien. Le même constat semble devoir être fait en ce qui concerne l'Asie : les géants China Telecom et NTT DoCoMo (Japan) n'auraient aucune ambition sur le marché algérien. “Ces deux opérateurs s'aventurent d'ailleurs très rarement au-delà des frontières du continent asiatique”, poursuit le site internet. Seul l'équipementier ZTE, déjà partenaire d'Algérie Télécom, pourrait postuler sans grande conviction.
Les opérateurs européens et arabes semblent les seuls candidats sérieux. Ils sont nombreux à posséder une puissance financière et un savoir-faire technologique susceptibles de faire d'eux des candidats sérieux à la privatisation d'Algérie Télécom. Mais leur nombre atteindrait difficilement la quinzaine.
Parmi les plus crédibles : Itissalat (Emirats arabes unis), QTel (Qatar), MTC (Koweit), Saudi Telecom (Arabie saoudite), Vodafone, BT (Royaune-Uni), France Télécom (France), Telefonica (Espagne), Deutsche Telecom (Allemagne), Telecom Italia (Italie), TeleNor (Norvège) et Portugal Telecom.
Sources : MobileAlgérie, lepointeco.com, www.********************
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. Algérie Télécom prévoit l'ouverture de son capital en 2007
selon l'Etat algérien, tout le monde semble vouloir se lever pour Algérie Telecom, la presse algérienne estime quant à elle que certes, si d'importants opérateurs - tels que France telecom - semblent avoir de l'appétit pour l'opérateur historique algérien, le chiffre de 45 candidats, annoncé par le gouvernement, pourrait s'avérer plus proche de la fanfaronnade que de la réalité.
Le groupe France Telecom semble quant à lui bien engagé sur le dossier.
Selon Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication d'Algérie, quarante-cinq importantes sociétés de télécommunications étrangères seraient sur les rangs pour l'ouverture du capital d'Algérie Télécom. "Nous sommes pour un partenariat qui puisse apporter un plus à la valeur ajoutée technologique", a indiqué le ministre à ce sujet.
Pour rappel, Slimane Kheireddine, président directeur général d'Algérie Télécom (AT), avait d'ores et déjà annoncé l'ouverture du capital de la société pour le premier semestre 2007.... ce qui n'a pas eu lieu. Selon lui, le groupe Algérie Telecom aurait déjà engrangé plus de cinq milliards de dollars en matière d'investissements directs étrangers.
Le groupe koweitien Mobile Telecommunications Co. (MTC) aurait l'intention de soumissionner à la privatisation d'Algérie Télécom prévue désormais pour 2008 au plus tard. D'après le journal koweitien "Al Jarida", le groupe koweitien serait actuellement en cours d'estimation de la valeur de l'opérateur historique algérien.
France Télécom et Abu Dhabi Emirates Telecommunications (Etisalat)ont, également, annoncé leur intention de prendre part au processus de privatisation d'Algérie Télécom.
Didier Lombard, président directeur général de France Télécom, vient même d'annoncer le très probable rapprochement de l'opérateur Français avec des fonds d'investissement dans le cadre d'acquisitions à l'étranger dont Algérie Telecom. Selon des analystes, ‘'de tels accords permettraient au groupe de maximiser sa marge de manœuvre financière''. Intéressé par des opportunités de privatisations en Algérie, France Télécom veut se donner toutes les chances qui lui permettraient de prétendre à des prises de parts dans l'opérateur Algérien.
Pour rappel, France Télécom s'est associé en juin dernier au fonds Mid-Europa Partners pour acquérir l'opérateur autrichien de téléphonie mobile One.
A noter par ailleurs que le groupe algérien est le seul opérateur historique au Maghreb central à demeurer jusqu'à présent public à 100% : Maroc Telecom a accueilli dans son capital le français Vivendi (51% du capital)alors que Tunisie Telecom a ouvert son capital à raison de 35% à Tecom (Dubai). Au Maroc, l'Etat ne détient plus que 30% du capital de Maroc Telecom
La presse algérienne, quant à elle, doute que la mariée ait tant de prétendants. Ainsi le site www.******************** a tenté de comprendre où M. Haichour a pu trouver "ces fameux 45 géants mondiaux". Il rappelle à cet égard qu'en Afrique, hormis l'égyptien Orascom, aucun opérateur ne semble en mesure de postuler pour la privatisation de l'opérateur historique algérien. Or, Orascom est déjà présent en Algérie via sa filiale OTA.
“Tousurl***********” fait également remarquer que l'Amérique du Sud ne dispose pas non plus d'opérateurs capables de débourser aujourd'hui 3 milliards pour se positionner sur le marché algérien. Le même constat semble devoir être fait en ce qui concerne l'Asie : les géants China Telecom et NTT DoCoMo (Japan) n'auraient aucune ambition sur le marché algérien. “Ces deux opérateurs s'aventurent d'ailleurs très rarement au-delà des frontières du continent asiatique”, poursuit le site internet. Seul l'équipementier ZTE, déjà partenaire d'Algérie Télécom, pourrait postuler sans grande conviction.
Les opérateurs européens et arabes semblent les seuls candidats sérieux. Ils sont nombreux à posséder une puissance financière et un savoir-faire technologique susceptibles de faire d'eux des candidats sérieux à la privatisation d'Algérie Télécom. Mais leur nombre atteindrait difficilement la quinzaine.
Parmi les plus crédibles : Itissalat (Emirats arabes unis), QTel (Qatar), MTC (Koweit), Saudi Telecom (Arabie saoudite), Vodafone, BT (Royaune-Uni), France Télécom (France), Telefonica (Espagne), Deutsche Telecom (Allemagne), Telecom Italia (Italie), TeleNor (Norvège) et Portugal Telecom.
Sources : MobileAlgérie, lepointeco.com, www.********************
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