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En prévision des «Assises nationales sur le développement du tourisme» à l’horizon 2025, prévues pour le mois de décembre de l’année en cours, le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme installera officiellement, samedi prochain à Alger, le «comité de préparation des assises nationales du tourisme». En effet, le département de Rahmani prévoit, à travers ces assises, «l’amorçage et l’approfondissement du débat et de la concertation autour des cinq axes prioritaires et dynamiques », lit-on dans le communiqué dudit ministère, parvenu hier à notre rédaction.
L’importance du secteur du tourisme dans le contexte actuel demande plus de dynamisme et de précision, notamment en matière de sélection des priorités à prendre en charge et à développer. Pour ce faire, le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, à sa tête M. Cherif Rahmani, a tracé une politique nationale de développement définie au titre du programme du gouvernement, qui s’est fixé cinq points qui visent le renouveau du tourisme national. Il s’agit du repositionnement international de la destination Algérie, boudée depuis plusieurs années par ses admirateurs. Celle-ci, selon le programme du ministère en question, est fondée sur son label d’«excellence», en mesure de répondre à la demande nationale et internationale.
Une action jugée très importante par les observateurs qui n’hésitent pas à mettre en relief l’importance de la mise à niveau du secteur, notamment à travers le reclassement des établissements hôteliers qui accusent un important retard en matière de développement, la qualité d’accueil et des services par rapport aux pays voisins. Ainsi, et avant de penser à l’innovation dans le secteur, il serait judicieux de commencer par la formation du personnel et des cadres du secteur. A travers cette dynamique, il s’agit aussi d’assurer l’émergence et l’édification des pôles touristiques d’excellence considérés comme des modèles par le marché international du tourisme. Il faut souligner que cette démarche ne sera pas aussi facile que certains le croient, puisque les populations algériennes, notamment à l’intérieur du pays, ont pratiquement perdu, pour la plupart, le contact avec les touristes étrangers.
Ainsi, cette situation demande un travail de fond, à travers lequel il faut sensibiliser la population à reprendre ses anciennes bonnes habitudes avec les hôtes de l’Algérie, en leur indiquant la culture de vendre le produit touristique algérien qui souffre actuellement de plusieurs maux. Le programme de Rahmani prévoit également la mise en place d’un «plan qualité tourisme», envisagé, selon le communiqué, «pour fournir une offre d’excellence labellisée». Le quatrième point concerne la redynamisation de l’ensemble des partenaires publics et privés, dont les voyagistes, les hôteliers, les restaurateurs, les offices du tourisme, les associations, les investisseurs, les promoteurs, les guides, et «afin d’assurer une meilleure transversalité». La réunion de tous ces acteurs nécessite des efforts colossaux de la part du département de Rahmani, puisque chacun de ces acteurs présente une panoplie de dysfonctionnements.
Des dysfonctionnements au niveau des différentes administrations liées au secteur du tourisme et à celui des finances notamment. Et ce, sans omettre les dossiers d’investissement qui hibernent au niveau du ministère du Tourisme. A ce sujet, ledit ministère semble conscient du problème du financement. C’est pour cette raison qu’il prévoit «une véritable stratégie de financement opérationnel qui vise, notamment, l’a compagnement des opérateurs promoteurs, investisseurs à travers des mesures de soutien et d’incitation multiformes adaptées à la nature et à la consistance de l’investissement touristique», ajoute la même source.
source : La Tribune
L’importance du secteur du tourisme dans le contexte actuel demande plus de dynamisme et de précision, notamment en matière de sélection des priorités à prendre en charge et à développer. Pour ce faire, le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, à sa tête M. Cherif Rahmani, a tracé une politique nationale de développement définie au titre du programme du gouvernement, qui s’est fixé cinq points qui visent le renouveau du tourisme national. Il s’agit du repositionnement international de la destination Algérie, boudée depuis plusieurs années par ses admirateurs. Celle-ci, selon le programme du ministère en question, est fondée sur son label d’«excellence», en mesure de répondre à la demande nationale et internationale.
Une action jugée très importante par les observateurs qui n’hésitent pas à mettre en relief l’importance de la mise à niveau du secteur, notamment à travers le reclassement des établissements hôteliers qui accusent un important retard en matière de développement, la qualité d’accueil et des services par rapport aux pays voisins. Ainsi, et avant de penser à l’innovation dans le secteur, il serait judicieux de commencer par la formation du personnel et des cadres du secteur. A travers cette dynamique, il s’agit aussi d’assurer l’émergence et l’édification des pôles touristiques d’excellence considérés comme des modèles par le marché international du tourisme. Il faut souligner que cette démarche ne sera pas aussi facile que certains le croient, puisque les populations algériennes, notamment à l’intérieur du pays, ont pratiquement perdu, pour la plupart, le contact avec les touristes étrangers.
Ainsi, cette situation demande un travail de fond, à travers lequel il faut sensibiliser la population à reprendre ses anciennes bonnes habitudes avec les hôtes de l’Algérie, en leur indiquant la culture de vendre le produit touristique algérien qui souffre actuellement de plusieurs maux. Le programme de Rahmani prévoit également la mise en place d’un «plan qualité tourisme», envisagé, selon le communiqué, «pour fournir une offre d’excellence labellisée». Le quatrième point concerne la redynamisation de l’ensemble des partenaires publics et privés, dont les voyagistes, les hôteliers, les restaurateurs, les offices du tourisme, les associations, les investisseurs, les promoteurs, les guides, et «afin d’assurer une meilleure transversalité». La réunion de tous ces acteurs nécessite des efforts colossaux de la part du département de Rahmani, puisque chacun de ces acteurs présente une panoplie de dysfonctionnements.
Des dysfonctionnements au niveau des différentes administrations liées au secteur du tourisme et à celui des finances notamment. Et ce, sans omettre les dossiers d’investissement qui hibernent au niveau du ministère du Tourisme. A ce sujet, ledit ministère semble conscient du problème du financement. C’est pour cette raison qu’il prévoit «une véritable stratégie de financement opérationnel qui vise, notamment, l’a compagnement des opérateurs promoteurs, investisseurs à travers des mesures de soutien et d’incitation multiformes adaptées à la nature et à la consistance de l’investissement touristique», ajoute la même source.
source : La Tribune