Lorsque le projet sera fini, ça va cartonner dans tous les médias du monde entier. Un tel succès, que c'est le promoteur qui choisi ses clients pour la vente, du jamais vu.
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Vivre dans la tour la plus haute du monde n'est pas donné à tout le monde. Déjà, parce que le mètre carré tourne autour de 8.000 euros, soit 1,6 million d'euros pour un 200 m2 au 72e étage (on ne fait pas dans la petite surface dans Burj Dubaï). Mais aussi parce que la vente se fait sur invitation, comme souvent pour ce genre de projet dans l'Emirat, c'est-à-dire que les logements sont proposés à une liste d'acheteurs potentiels sélectionnés par le promoteur, Emaar. Ce dernier prévoit d'ailleurs prochainement de mettre sur le marché les résidences Armani, entièrement conçues, «jusqu'aux poignées de portes», par le célèbre couturier, de même que le premier hôtel qui portera son nom et qui sera situé dans l'immeuble. En attendant, les installations prototypes ont été interdites d'accès à la presse, pour mieux soigner la surprise.
Voir et être vu
Quant aux appartements «normaux», la visite d'un logement témoin, installé sur le chantier par Emaar, révèle un trois pièces avec cuisine américaine, hauteur sous plafond de 2m80, chambres spacieuses, parquet, sol et salle de bain en marbre. Des finitions qui relèvent plus du confort des villas des séries télés américaines que d'un raffinement particulier. Seule véritable innovation: la maison est high-tech. Les caméras de surveillance, l'éclairage, la climatisation, Internet et des services - comme la location de films - peuvent être gérés à partir d'un écran fixé au mur. Mais pour les acquéreurs, l'intérêt d'aller se percher au 80e étage réside aussi dans la vue. Pour voir et être vu à 95 kilomètres à la ronde les bons jours. Là, le résultat est garanti: l'océan d'un côté, la «vieille ville» (toute pimpante car elle fait partie du projet) de l'autre, et enfin les vastes zones industrielles dans le désert. Car malgré toute leur bonne volonté, les promoteurs ne peuvent pas changer le paysage. De toute façon, tout a été conçu pour que les habitants aient à sortir le moins possible. Piscine, méditation, bar à jus de fruit, bibliothèque, salle de gym, spa, boîte de nuit: Burj Dubai offre plus un style de vie qu'un toit.
Inspiration islamique
Pour les touristes, une plate-forme d'observation est prévue au 144e étage, perchée à 442 mètres. Le prix du billet n'est pas encore fixé, mais on sait déjà qu'il faudra s'y prendre une heure à l'avance pour aller l'acheter, dans le plus grand centre commercial du monde, situé à côté. Il faudra ensuite patienter devant le plus grand aquarium du monde, ou plutôt, espèrent les promoteurs, dans les magasins à faire des emplettes. L'autre option serait d'aller faire un tour dans la toute nouvelle «vieille ville», enracinée dans les traditions arabes, paraît-il, grâce à une architecture et une décoration d'inspiration islamique ainsi qu' à des noms de résidences (seulement 3.200 euros le m2) pour le moins exotiques : «Les épices», «Les sens», etc. Enfin, la nuit, vous aurez également la possibilité (cette fois gratuite) - et, a priori, cela seul vaudra le déplacement - d'admirer l'illumination de la façade miroitante de Burj Dubaï qui scintillera, promet Emaar, comme un bijou dans la nuit.
Envoyée spéciale à Dubaï, Angeline Benoit
09/07/2007. 20Minutes.
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Vivre dans la tour la plus haute du monde n'est pas donné à tout le monde. Déjà, parce que le mètre carré tourne autour de 8.000 euros, soit 1,6 million d'euros pour un 200 m2 au 72e étage (on ne fait pas dans la petite surface dans Burj Dubaï). Mais aussi parce que la vente se fait sur invitation, comme souvent pour ce genre de projet dans l'Emirat, c'est-à-dire que les logements sont proposés à une liste d'acheteurs potentiels sélectionnés par le promoteur, Emaar. Ce dernier prévoit d'ailleurs prochainement de mettre sur le marché les résidences Armani, entièrement conçues, «jusqu'aux poignées de portes», par le célèbre couturier, de même que le premier hôtel qui portera son nom et qui sera situé dans l'immeuble. En attendant, les installations prototypes ont été interdites d'accès à la presse, pour mieux soigner la surprise.
Voir et être vu
Quant aux appartements «normaux», la visite d'un logement témoin, installé sur le chantier par Emaar, révèle un trois pièces avec cuisine américaine, hauteur sous plafond de 2m80, chambres spacieuses, parquet, sol et salle de bain en marbre. Des finitions qui relèvent plus du confort des villas des séries télés américaines que d'un raffinement particulier. Seule véritable innovation: la maison est high-tech. Les caméras de surveillance, l'éclairage, la climatisation, Internet et des services - comme la location de films - peuvent être gérés à partir d'un écran fixé au mur. Mais pour les acquéreurs, l'intérêt d'aller se percher au 80e étage réside aussi dans la vue. Pour voir et être vu à 95 kilomètres à la ronde les bons jours. Là, le résultat est garanti: l'océan d'un côté, la «vieille ville» (toute pimpante car elle fait partie du projet) de l'autre, et enfin les vastes zones industrielles dans le désert. Car malgré toute leur bonne volonté, les promoteurs ne peuvent pas changer le paysage. De toute façon, tout a été conçu pour que les habitants aient à sortir le moins possible. Piscine, méditation, bar à jus de fruit, bibliothèque, salle de gym, spa, boîte de nuit: Burj Dubai offre plus un style de vie qu'un toit.
Inspiration islamique
Pour les touristes, une plate-forme d'observation est prévue au 144e étage, perchée à 442 mètres. Le prix du billet n'est pas encore fixé, mais on sait déjà qu'il faudra s'y prendre une heure à l'avance pour aller l'acheter, dans le plus grand centre commercial du monde, situé à côté. Il faudra ensuite patienter devant le plus grand aquarium du monde, ou plutôt, espèrent les promoteurs, dans les magasins à faire des emplettes. L'autre option serait d'aller faire un tour dans la toute nouvelle «vieille ville», enracinée dans les traditions arabes, paraît-il, grâce à une architecture et une décoration d'inspiration islamique ainsi qu' à des noms de résidences (seulement 3.200 euros le m2) pour le moins exotiques : «Les épices», «Les sens», etc. Enfin, la nuit, vous aurez également la possibilité (cette fois gratuite) - et, a priori, cela seul vaudra le déplacement - d'admirer l'illumination de la façade miroitante de Burj Dubaï qui scintillera, promet Emaar, comme un bijou dans la nuit.
Envoyée spéciale à Dubaï, Angeline Benoit
09/07/2007. 20Minutes.
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