JALOUX (suite)
Mr heliopont, je suppose que tu vas encore contredire cet article .
On ne parle ni de Tunisie et ni du Maroc mais bel et bien de l'Algerie:
"Nicolas Sarkozy parle business aux Algériens", par Paul Loubière (Challenges)
Challenges.fr | 10.07.2007 | 17:15 | NICOLAS Sarkozy n’arrête pas. A peine avait-il rassuré les ministres des Finances européens à Bruxelles, qu’il s’envolait pour l’Algérie. Le voyage du président de la République n’est pas dicté par le protocole ou par la volonté de ratifier le traité de paix et d’amitié voulu par Jacques Chirac et aujourd’hui enterré. Non, Nicolas Sarkozy est à Alger pour parler Business.
L’Algérie est en effet un pays qui s’enrichit à grande vitesse, notamment grâce aux revenus des hydrocarbures : 4e exportateur de gaz, derrière la Russie, le Qatar et la Norvège, l’Algérie est un partenaire incontournable. Le pays a apuré toutes ses dettes et dispose de quelque 80 milliards de dollars de liquidités, soit la 10e réserve mondiale de devises.
Lire aussi
Le gouvernement a prévu d’investir 90 milliards de dollars d’ici 2009 pour des travaux pharaoniques dont la France ne veut pas être exclue. Cet investissement ira dans les infrastructures, les transports, la communication et le capital humain, autrement dit la formation. Nicolas Sarkozy a bien compris qu’il s’agissait là d’un enjeu majeur pour l’économie française.
Il souhaite que Bouygues et Alstom soit en mesure de prendre part au développement. Et puis, bien sûr, il y a l’affaire Suez-Gaz de France. Sur la fusion entre les deux entreprises, Nicolas Sarkozy n’a jamais montré le moindre enthousiasme et son entourage répète à l’envi “qu’il faut envisager toutes les options“. Et parmi les options, il y a l’option algérienne : le groupe public d’hydrocarbures Sonatrach, qui pourrait prendre une partie du capital de Gaz de France.
L’argument du président français est simple: si la Sonatrach veut grandir, il lui faut avoir un pied dans la distribution du gaz ou du pétrole, comme le russe Gazprom essaie de le faire de son côté. Après tout, Sonatrach a déjà pris une participation de 5% dans EDP (Electricité du Portugal), il pourrait faire de même pour Gaz de France. Et si le partenariat ne se fait pas avec l’opérateur de gaz, Nicolas Sarkozy espère qu’il pourra se faire avec Total.
Bref, c’est un Sarkozy VRP qui est arrivé à Alger. Mais du côté algérien, on prend les choses avec prudence. “Aujourd'hui, c’est la France qui a besoin de l’Algérie, pas l’inverse, note un membre du gouvernement algérien“.
En outre, la France arrive bien tard. Les Américains et les Canadiens sont déjà là, tout comme les Chinois, les Japonais et les Italiens. Et ils proposent déjà des partenariats dans tous les domaines. La France doit mettre les bouchés doubles si elle veut devenir un partenaire de premier ordre de l’Algérie. Elle en a les moyens et, semble-t-il aujourd’hui, la volonté.
par Paul Loubière, grand reporter à Challenges, mardi, 10 juillet. Mr heliopont, encore un article qui parle de l'Algerie et rien que de l'Algerie.
Mr heliopont, je suppose que tu vas encore contredire cet article .
On ne parle ni de Tunisie et ni du Maroc mais bel et bien de l'Algerie:
"Nicolas Sarkozy parle business aux Algériens", par Paul Loubière (Challenges)
Challenges.fr | 10.07.2007 | 17:15 | NICOLAS Sarkozy n’arrête pas. A peine avait-il rassuré les ministres des Finances européens à Bruxelles, qu’il s’envolait pour l’Algérie. Le voyage du président de la République n’est pas dicté par le protocole ou par la volonté de ratifier le traité de paix et d’amitié voulu par Jacques Chirac et aujourd’hui enterré. Non, Nicolas Sarkozy est à Alger pour parler Business.
L’Algérie est en effet un pays qui s’enrichit à grande vitesse, notamment grâce aux revenus des hydrocarbures : 4e exportateur de gaz, derrière la Russie, le Qatar et la Norvège, l’Algérie est un partenaire incontournable. Le pays a apuré toutes ses dettes et dispose de quelque 80 milliards de dollars de liquidités, soit la 10e réserve mondiale de devises.
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Le gouvernement a prévu d’investir 90 milliards de dollars d’ici 2009 pour des travaux pharaoniques dont la France ne veut pas être exclue. Cet investissement ira dans les infrastructures, les transports, la communication et le capital humain, autrement dit la formation. Nicolas Sarkozy a bien compris qu’il s’agissait là d’un enjeu majeur pour l’économie française.
Il souhaite que Bouygues et Alstom soit en mesure de prendre part au développement. Et puis, bien sûr, il y a l’affaire Suez-Gaz de France. Sur la fusion entre les deux entreprises, Nicolas Sarkozy n’a jamais montré le moindre enthousiasme et son entourage répète à l’envi “qu’il faut envisager toutes les options“. Et parmi les options, il y a l’option algérienne : le groupe public d’hydrocarbures Sonatrach, qui pourrait prendre une partie du capital de Gaz de France.
L’argument du président français est simple: si la Sonatrach veut grandir, il lui faut avoir un pied dans la distribution du gaz ou du pétrole, comme le russe Gazprom essaie de le faire de son côté. Après tout, Sonatrach a déjà pris une participation de 5% dans EDP (Electricité du Portugal), il pourrait faire de même pour Gaz de France. Et si le partenariat ne se fait pas avec l’opérateur de gaz, Nicolas Sarkozy espère qu’il pourra se faire avec Total.
Bref, c’est un Sarkozy VRP qui est arrivé à Alger. Mais du côté algérien, on prend les choses avec prudence. “Aujourd'hui, c’est la France qui a besoin de l’Algérie, pas l’inverse, note un membre du gouvernement algérien“.
En outre, la France arrive bien tard. Les Américains et les Canadiens sont déjà là, tout comme les Chinois, les Japonais et les Italiens. Et ils proposent déjà des partenariats dans tous les domaines. La France doit mettre les bouchés doubles si elle veut devenir un partenaire de premier ordre de l’Algérie. Elle en a les moyens et, semble-t-il aujourd’hui, la volonté.
par Paul Loubière, grand reporter à Challenges, mardi, 10 juillet. Mr heliopont, encore un article qui parle de l'Algerie et rien que de l'Algerie.
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