CISCO compte beaucoup sur le marché algérien des TIC qui est l’un des plus importants dans la région du Maghreb. D’après le DG de CISCO Afrique du Nord et Moyen Orient, le bureau d’Alger compte recruter plus de ressources algériennes et table sur un chiffre d’affaire de plus de 40 millions dollars pour l’horizon 2008.
_____________________________
Entretien avec Ziad Mortaja, Directeur général Cisco Afrique du Nord et Moyen Orient
"En 2008, nous espérons faire plus de 40 millions de dollars sur le marché algérien"
Le Point Economique
20/06/2007
Amal Belkessam
Le Point Economique Quelle est l'importance du marché algérien comparé aux autres marchés de la région NAL (Afrique du nord - Moyen Orient) ?:
Ziad Mortaja : L'Algérie a reçu un des plus importants investissements en matière de ressources humaines. Nous allons d'ailleurs entamer une large campagne de recrutement dans laquelle nous fondons beaucoup d'espoir.
C'est un pays riche, que ce soit en termes de PIB, de population ou d'histoire. Notre investissement en Algérie prouve bien l'importance que nous accordons à ce marché. Le pays a un fort potentiel dans tous les secteurs, que ce soit le secteur public, le secteur des télécommunications, des petites et moyennes entreprises ou le secteur d'entreprises.
Et le secteur de l'éducation ?
Nous considérons l'éducation et la santé comme relevant du secteur public.
Que pensez-vous de la fracture numérique entre le nord et le sud de l'Algérie ?
C'est quelque chose que nous devons étudier de plus près. Nous travaillerons avec le gouvernement pour essayer d'aider, autant que faire se pourra, pour réduire la fracture numérique. Notre succès sera déterminé par notre efficacité.
Il parait que Cisco table sur un chiffre d'affaires de 40 millions de dollars en 2008 et ce, grâce au marché algérien. Comment comptez-vous y arriver ?
Nous allons y arriver en continuant à fournir des technologies et solutions appropriées. Quand vous recrutez des personnes qui connaissent bien leur métier, cela facilite la création de technologies et solutions utiles aux clients. C'est cela notre plus grand défi : se rendre indispensable. C'est pourquoi nous espérons même faire plus de 40 millions de dollars. Nous avons un plan d'action.
Mis à part CFAO Technologies, ARES et BMB, pouvez-vous nous donner une idée des partenaires de Cisco en Algérie ?
Cisco continuera à travailler par voie de partenariat. Nous avons deux types de partenaires : nos associés locaux, à savoir des compagnies algériennes que nous devons encourager et à qui nous apportons notre aide ; nous opérons avec un bon réseau de sociétés algériennes. Nous avons également un groupe de partenaires avec qui nous avons des accords internationaux et qui peuvent fonctionner dans le pays de leur choix, comme par exemple IBM.
Nous allons continuer à investir dans notre réseau de partenaires avec l'espoir de les élever jusqu'au niveau de certification, que ce soit un certificat "premier", "silver" ou "gold". Notre objectif à plus long terme étant, bien sûr, qu'ils aient tous un certificat "gold".
A quel niveau travaillez-vous avec Algérie Télécom ? Où intervenez-vous ?
AT est l'un des clients majeurs de Cisco. Notre rapport avec eux se situe à plusieurs niveaux. Nous espérons travailler plus étroitement encore avec AT.
Que pensez-vous de l'arrivée de la concurrence de Cisco en Algérie, à l’instar de Nortel ou encore la présence de Juniper networks ?
Nous faisons face à la concurrence partout, presque chaque jour, pas seulement en Algérie.
Nous y faisons face quel que soit le marché dans lequel nous sommes présents.
Nous sommes une compagnie internationale au même titre que les groupes que vous avez cités. Nous avons nos propres stratégies, ils ont les leurs.
C'est un marché équitable avec une concurrence juste et c'est à celui qui se rendra le plus indispensable de gagner.
C'est notre plus grand défi. C'est pourquoi nous devons travailler étroitement avec nos clients afin de gagner leur confiance.
Comptez-vous avoir un personnel technique local pour aider vos partenaires à réaliser leurs "grands" projets ?
Bien entendu. Une partie de notre stratégie est d'investir dans l'expertise locale, recruter les gens qui peuvent aider nos clients à réaliser leurs buts et à utiliser leurs réseaux au mieux.
Quelle est votre politique en matière de ressources humaines ? Quel est l'effectif de Cisco Algérie?
Nous investissons dans les ressources humaines. Nous recrutons beaucoup de main-d'œuvre locale. L'année dernière par exemple, nous avons envoyé trois jeunes algériens fraîchement diplômés à Amsterdam pour les former sur une période d'une année. Cette année nous faisons la même chose pour deux étudiants. Et nous continuerons d'investir.
Nous avons également mis en place 45 écoles de formation au réseau de Cisco au niveau de diverses universités. Les académies de Cisco dispensent une formation aux techniques CCNA et CCNP, et ceci fournira au marché local des étudiants algériens à même d'opérer efficacement sur des projets TIC, d'expansion d'Internet et tout le reste. Actuellement, Cisco Algérie emploie 15 personnes, mais ce chiffre va doubler, voire tripler d'ici peu de temps.
Quels sont vos projets dans un avenir immédiat pour le marché algérien ?
Nous espérons être un partenaire digne de confiance, aussi bien pour le gouvernement afin de l'aider à mettre en place des solutions TIC et des projets de communication annexes, que pour les grandes entreprises de l'industrie des hydrocarbures et dans les télécommunications. Le marché actuel se divise en quatre segments : les entreprises, le secteur public, les télécommunications et les petites et moyennes entreprises. Nous projetons ainsi d'aborder chacun des quatre segments du marché.
_____________________________
Entretien avec Ziad Mortaja, Directeur général Cisco Afrique du Nord et Moyen Orient
"En 2008, nous espérons faire plus de 40 millions de dollars sur le marché algérien"
Le Point Economique
20/06/2007
Amal Belkessam
Le Point Economique Quelle est l'importance du marché algérien comparé aux autres marchés de la région NAL (Afrique du nord - Moyen Orient) ?:
Ziad Mortaja : L'Algérie a reçu un des plus importants investissements en matière de ressources humaines. Nous allons d'ailleurs entamer une large campagne de recrutement dans laquelle nous fondons beaucoup d'espoir.
C'est un pays riche, que ce soit en termes de PIB, de population ou d'histoire. Notre investissement en Algérie prouve bien l'importance que nous accordons à ce marché. Le pays a un fort potentiel dans tous les secteurs, que ce soit le secteur public, le secteur des télécommunications, des petites et moyennes entreprises ou le secteur d'entreprises.
Et le secteur de l'éducation ?
Nous considérons l'éducation et la santé comme relevant du secteur public.
Que pensez-vous de la fracture numérique entre le nord et le sud de l'Algérie ?
C'est quelque chose que nous devons étudier de plus près. Nous travaillerons avec le gouvernement pour essayer d'aider, autant que faire se pourra, pour réduire la fracture numérique. Notre succès sera déterminé par notre efficacité.
Il parait que Cisco table sur un chiffre d'affaires de 40 millions de dollars en 2008 et ce, grâce au marché algérien. Comment comptez-vous y arriver ?
Nous allons y arriver en continuant à fournir des technologies et solutions appropriées. Quand vous recrutez des personnes qui connaissent bien leur métier, cela facilite la création de technologies et solutions utiles aux clients. C'est cela notre plus grand défi : se rendre indispensable. C'est pourquoi nous espérons même faire plus de 40 millions de dollars. Nous avons un plan d'action.
Mis à part CFAO Technologies, ARES et BMB, pouvez-vous nous donner une idée des partenaires de Cisco en Algérie ?
Cisco continuera à travailler par voie de partenariat. Nous avons deux types de partenaires : nos associés locaux, à savoir des compagnies algériennes que nous devons encourager et à qui nous apportons notre aide ; nous opérons avec un bon réseau de sociétés algériennes. Nous avons également un groupe de partenaires avec qui nous avons des accords internationaux et qui peuvent fonctionner dans le pays de leur choix, comme par exemple IBM.
Nous allons continuer à investir dans notre réseau de partenaires avec l'espoir de les élever jusqu'au niveau de certification, que ce soit un certificat "premier", "silver" ou "gold". Notre objectif à plus long terme étant, bien sûr, qu'ils aient tous un certificat "gold".
A quel niveau travaillez-vous avec Algérie Télécom ? Où intervenez-vous ?
AT est l'un des clients majeurs de Cisco. Notre rapport avec eux se situe à plusieurs niveaux. Nous espérons travailler plus étroitement encore avec AT.
Que pensez-vous de l'arrivée de la concurrence de Cisco en Algérie, à l’instar de Nortel ou encore la présence de Juniper networks ?
Nous faisons face à la concurrence partout, presque chaque jour, pas seulement en Algérie.
Nous y faisons face quel que soit le marché dans lequel nous sommes présents.
Nous sommes une compagnie internationale au même titre que les groupes que vous avez cités. Nous avons nos propres stratégies, ils ont les leurs.
C'est un marché équitable avec une concurrence juste et c'est à celui qui se rendra le plus indispensable de gagner.
C'est notre plus grand défi. C'est pourquoi nous devons travailler étroitement avec nos clients afin de gagner leur confiance.
Comptez-vous avoir un personnel technique local pour aider vos partenaires à réaliser leurs "grands" projets ?
Bien entendu. Une partie de notre stratégie est d'investir dans l'expertise locale, recruter les gens qui peuvent aider nos clients à réaliser leurs buts et à utiliser leurs réseaux au mieux.
Quelle est votre politique en matière de ressources humaines ? Quel est l'effectif de Cisco Algérie?
Nous investissons dans les ressources humaines. Nous recrutons beaucoup de main-d'œuvre locale. L'année dernière par exemple, nous avons envoyé trois jeunes algériens fraîchement diplômés à Amsterdam pour les former sur une période d'une année. Cette année nous faisons la même chose pour deux étudiants. Et nous continuerons d'investir.
Nous avons également mis en place 45 écoles de formation au réseau de Cisco au niveau de diverses universités. Les académies de Cisco dispensent une formation aux techniques CCNA et CCNP, et ceci fournira au marché local des étudiants algériens à même d'opérer efficacement sur des projets TIC, d'expansion d'Internet et tout le reste. Actuellement, Cisco Algérie emploie 15 personnes, mais ce chiffre va doubler, voire tripler d'ici peu de temps.
Quels sont vos projets dans un avenir immédiat pour le marché algérien ?
Nous espérons être un partenaire digne de confiance, aussi bien pour le gouvernement afin de l'aider à mettre en place des solutions TIC et des projets de communication annexes, que pour les grandes entreprises de l'industrie des hydrocarbures et dans les télécommunications. Le marché actuel se divise en quatre segments : les entreprises, le secteur public, les télécommunications et les petites et moyennes entreprises. Nous projetons ainsi d'aborder chacun des quatre segments du marché.
Commentaire