Lors de sa visite effectuée, hier, à Constantine pour de donner le coup d’envoi aux travaux d’exécution du premier tunnel de la section 4 du tronçon est de l’autoroute Est-Ouest, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a fait savoir que l’autoroute algérienne fait partie d’un mégaprojet autoroutier reliant la mer Rouge à l’océan Atlantique.
M. Ghoul a déclaré que la première tranche de cette autoroute de 7 000 km, dont 1 300 km traversent le territoire national, a été négociée dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et passera, de ce fait, par la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. La deuxième tranche, ajoute le ministre, va allonger cette autoroute à l’est, vers l’Egypte et au sud-ouest, vers la Mauritanie pour atteindre 12 000 km. Finalement, elle reliera la façade sud du Nigeria à l’océan Atlantique pour cumuler 15 000 km et ce, en passant par le Sénégal. “Ce projet s’inscrit dans une perspective de continuité de la ligne autoroutière sinon, il devient peu intéressant”, a-t-il dit. M. Ghoul a indiqué par ailleurs que la variante adoptée dans la réalisation du tronçon traversant le parc d’El-Kala dans la wilaya d’El-Tarf permettra de gagner du temps sur les délais, de faire des économies sur le coût de l’ouvrage et de connecter l’autoroute algérienne avec celle de la Tunisie. Et de préciser que l’autoroute ne touche que 0,2% de la superficie du parc, loin des lacs et des massifs forestiers. “Nous allons boiser ce passage afin de l’intégrer dans l’environnement du parc et participer ainsi à l’enrichissement de cette réserve classée patrimoine national. L’étude a été exhaustive et tout est pris en charge. De plus, si nous contournons ce parc, qui, sachons-le, abrite la ville d’El-Tarf avec toutes ses commodités et perspectives, nous allons dépenser l’équivalent de 200 km d’autoroute supplémentaire sur une durée de 5 ans et ce, parce que cette variante nécessitera de creuser 20 km de tunnels dans une zone montagneuse, non fonctionnelle, qui débouchera sur le sol tunisien vers un autre massif montagneux où il faut financer 40 km de tunnels pour pouvoir la connecter à l’autoroute tunisienne. Soit, dépenser l’équivalent de 400 km d’autoroute supplémentaire”, avança M. Ghoul. Il convient de noter que le chef du département des Travaux publics a exhorté les responsables du projet afin d’accélérer les études de mise à niveau des tronçons de l’autoroute réalisés par des entreprises publiques nationales et ouverts à la circulation depuis plusieurs mois. Ces études, lancées déjà et dont le coût est assumé par les Chinois et les Japonais en charge de l’exécution des travaux de l’autoroute algérienne, selon les dispositions des contrats signés avec ces partenaires étrangers, concerne 300 km. La grande partie est située sur la tranche centre de l’ouvrage qui s’étend de Bordj-Bou-Arréridj à Chlef. La partie est de l’autoroute est concernée par 17 km du tronçon de Constantine. Aussi, le premier tunnel, dont le coup d’envoi des travaux de réalisation a été donné par M. Amar Ghoul, sera construit selon la deuxième variante. De ce fait, ce tunnel occupera 1 779 mètres linéaires contrairement à ce qui a été prévu dans le tracé initial. Cette variante stipule la suppression d’un tunnel et un viaduc, et permettra ainsi d’économiser 4 399 mètres d’ouvrages d’art et environ 2 000 000 m3 de terrassements. Elle servira aussi à sécuriser le tracé en l’éloignant de la zone des glissements et également de faire passer la vitesse de référence, calculée pour ce tronçon, de 80 à 100 km/h. Ce tunnel, situé dans la section 4, laquelle est d’une longueur de 49 km dont 30 km dans la wilaya de Constantine et 19 km dans celle de Skikda, fait 16 mètres de diamètre et sera doté d’équipements de haute technologie, dont une centrale de 100 mégawatts et un système d’aération à redondance, conformément aux normes européennes, ce qui permettra à tous les engins de passer, sans exception et ce, quelle que soit la dangerosité des produits transportés.
- Le Soir D'Algerie
M. Ghoul a déclaré que la première tranche de cette autoroute de 7 000 km, dont 1 300 km traversent le territoire national, a été négociée dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et passera, de ce fait, par la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. La deuxième tranche, ajoute le ministre, va allonger cette autoroute à l’est, vers l’Egypte et au sud-ouest, vers la Mauritanie pour atteindre 12 000 km. Finalement, elle reliera la façade sud du Nigeria à l’océan Atlantique pour cumuler 15 000 km et ce, en passant par le Sénégal. “Ce projet s’inscrit dans une perspective de continuité de la ligne autoroutière sinon, il devient peu intéressant”, a-t-il dit. M. Ghoul a indiqué par ailleurs que la variante adoptée dans la réalisation du tronçon traversant le parc d’El-Kala dans la wilaya d’El-Tarf permettra de gagner du temps sur les délais, de faire des économies sur le coût de l’ouvrage et de connecter l’autoroute algérienne avec celle de la Tunisie. Et de préciser que l’autoroute ne touche que 0,2% de la superficie du parc, loin des lacs et des massifs forestiers. “Nous allons boiser ce passage afin de l’intégrer dans l’environnement du parc et participer ainsi à l’enrichissement de cette réserve classée patrimoine national. L’étude a été exhaustive et tout est pris en charge. De plus, si nous contournons ce parc, qui, sachons-le, abrite la ville d’El-Tarf avec toutes ses commodités et perspectives, nous allons dépenser l’équivalent de 200 km d’autoroute supplémentaire sur une durée de 5 ans et ce, parce que cette variante nécessitera de creuser 20 km de tunnels dans une zone montagneuse, non fonctionnelle, qui débouchera sur le sol tunisien vers un autre massif montagneux où il faut financer 40 km de tunnels pour pouvoir la connecter à l’autoroute tunisienne. Soit, dépenser l’équivalent de 400 km d’autoroute supplémentaire”, avança M. Ghoul. Il convient de noter que le chef du département des Travaux publics a exhorté les responsables du projet afin d’accélérer les études de mise à niveau des tronçons de l’autoroute réalisés par des entreprises publiques nationales et ouverts à la circulation depuis plusieurs mois. Ces études, lancées déjà et dont le coût est assumé par les Chinois et les Japonais en charge de l’exécution des travaux de l’autoroute algérienne, selon les dispositions des contrats signés avec ces partenaires étrangers, concerne 300 km. La grande partie est située sur la tranche centre de l’ouvrage qui s’étend de Bordj-Bou-Arréridj à Chlef. La partie est de l’autoroute est concernée par 17 km du tronçon de Constantine. Aussi, le premier tunnel, dont le coup d’envoi des travaux de réalisation a été donné par M. Amar Ghoul, sera construit selon la deuxième variante. De ce fait, ce tunnel occupera 1 779 mètres linéaires contrairement à ce qui a été prévu dans le tracé initial. Cette variante stipule la suppression d’un tunnel et un viaduc, et permettra ainsi d’économiser 4 399 mètres d’ouvrages d’art et environ 2 000 000 m3 de terrassements. Elle servira aussi à sécuriser le tracé en l’éloignant de la zone des glissements et également de faire passer la vitesse de référence, calculée pour ce tronçon, de 80 à 100 km/h. Ce tunnel, situé dans la section 4, laquelle est d’une longueur de 49 km dont 30 km dans la wilaya de Constantine et 19 km dans celle de Skikda, fait 16 mètres de diamètre et sera doté d’équipements de haute technologie, dont une centrale de 100 mégawatts et un système d’aération à redondance, conformément aux normes européennes, ce qui permettra à tous les engins de passer, sans exception et ce, quelle que soit la dangerosité des produits transportés.
- Le Soir D'Algerie
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