Aprés le Top 20 des milliardaires arabes, voilà les 13 derniers autres...
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Sur les 33 milliardaires (en dollars US) dénombrés par le magazine américain ‘‘Forbes’’ dans son classement des milliardaires dans le monde, publié le 8 mars, nous vous avons présenté, hier, les 20 premiers.
Ce sont le Prince Al-Walid Ibn Talal Al-Saoud (Arabie saoudite, 1er arabe, 13e mondial), Nasser Al-Kharafi & family (Koweït, 2e, 52e), Naguib Sawiris (Egypte, 3e, 62e), Mohammed Al-Amoudi (Arabie saoudite, 4e , 86 e), Abdul Aziz Al-Ghurair & family (Emirats arabes unis, 5e, 86e), Maan Al-Sanea (Arabie saoudite, 6e, 97e), Sulaiman Ibn Abdul Al-Rajhi (Arabie saoudite, 7e, 99e), Onsi Sawiris (Egypte, 8e, 158e), Saleh Al Rajhi (Arabie saoudite, 9e, 188e), Nassef Sawiris (Egypte, 10e, 226e), Saleh Kamel (11e, Arabie saoudite, 249e), Nadhmi Auchi (Irak - Grande-Bretagne, 12e, 279e), Khalid Bin Mahfouz & family (Arabie saoudite, 13e, 279e), Abdullah Al-Futtaim (Emirats arabes unis, 14e, 287e) et Abdullah Al Rajhi (Arabie saoudite, 14e, 349e). Nous vous présentons, ici, les 13 autres, dont la fortune varie entre 1 et 2,5 milliards de dollars. Ce n’est pas mal, surtout quand on sait que ce montant équivaut, à quelques millions de dollars près, aux recettes du tourisme tunisien en un an.
16 - Majid Al-Futtaim (369e)
Citoyen des Emirats arabes unis, cet homme d’affaires basé à Dubaï, opère dans les travaux publics et l’immobilier. Sa fortune personnelle est passée de 1 à 2,5 milliards de dollars.
Ce qui lui a permis de gagner 4 places à l’échelle arabe et de passer de la 746e à la 369e dans le classement mondial. Ce n’est pas mal pour cet héritier qui a construit de nombreux centres commerciaux. Le dernier en date, ouvert à Dubaï en 2005, comprend une station de ski indoor, qui fait déjà le bonheur des touristes européens et des habitants du Golfe. Il est associé avec le milliardaire égyptien Naguib Sawiris avec lequel il a fondé Oasis Capital, un fond d’investissement privé opérant en Egypte.
Fondée en 1992, sa MAF Holding emploie 6 500 personnes et gère des centres commerciaux, des supermarchés, des hôtels et d’autres propriétés un peu partout dans le Moyen-Orient (Emirats, Egypte, Bahrain, Liban, Oman, Arabie Saoudite et Qatar). Son frère Abdullah Al- Futtaim figure aussi dans ce classement.
MAF Holding a créé, en association avec la chaîne d’hypermarchés française Carrefour, la chaîne d’épiceries qui enregistre la plus forte croissance dans le Golfe. Ses ventes pour 2006 se sont élevées à 1,5 milliard de dollars. MAF Holding espère introduire cette forme de vente au détail en Syrie. Son nouveau projet, annoncé en décembre: construire un complexe résidentiel dans les environs de Damas pour un montant de 2 milliards de dollars.
17- Khalaf Al-Habtoor (369e)
Passé de la 13e à la 17e place (arabe) et de la 335e à la 369e (mondial), ce citoyen des Emirats arabes unis opérant dans le secteur de la construction a vu sa fortune passer de 2,3 à 2,5 milliards de dollars.
Marié et père de 6 enfants, le patron d’Al Habtoor Group est le représentant aux Emirats de nombreuses firmes internationales: Ford, Aston Martin, Bentley et Mitsubishi. Agé de «seulement» 57 ans, l’homme d’affaires se soucie déjà du sort de son groupe après sa mort. Il craint surtout des disputes entre les membres de sa famille qui provoqueraient l’émiettement de sa holding. Certains de ses proches avancent qu’il pourrait liquider toutes ses affaires de son vivant. Mais on n’en est pas encore là. Al-Habtoor est un grand amateur d’hôtels. Il possède quelques palaces à Dubaï et au Liban. La division engineering de sa holding s’est fait connaître en aidant à construire le fameux hôtel en forme de voilier, Burj Al Arab, à Dubaï.
Durant l’été, lorsqu’il fait très chaud dans la région du Golfe, Khalaf se réfugie dans la banlieue de Londres. En décembre, il séjourne au Liban, où il s’apprête à investir 80 millions de dollars pour ériger un parc à thème. Grand amateur de tennis, il sponsorise un tournoi annuel à Dubaï, organisé chaque hiver dans la station thermale Habtoor Grand Resort & Spa.
18 - Saad Hariri (407e)
A sa mort, dans un attentat, en février 2005, l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri avait laissé une fortune estimée à 16,7 milliards de dollars, qui a été répartie entre ses héritiers, notamment son épouse Nazek et ses cinq enfants: Saad, Bahaa, Ayman, Fahd (voir plus loin) et Hind, la petite dernière. Celle-ci, étudiante de 23 ans, dont la fortune personnelle avait été évaluée, l’année dernière, par ‘‘Forbes’’, à 1,4 milliard de dollars, a étrangement disparu du classement de cette année. Sa fortune a sans doute été revue à la baisse.
Saad, fils cadet de l’ancien magnat du bâtiment et des médias, n’a que 36 ans. Sa fortune – héritée – est estimée à 2,3 milliards de dollars. Elle était évaluée, l’année dernière, à 4,1 milliards de dollars. Cette révision à la baisse lui a valu de passer de la 8e à la 18e place (arabe) et de la 158e à la 407e (mondial).
Citoyen saoudien, résidant officiellement à Riyad, la holding de sa famille, Saudi Oger, opère dans l’industrie, les travaux publics, le bâtiment et les médias.
Marié et père de deux enfants, Saâd est diplômé en lettres et science de Georgetown University, aux Etats-Unis. Après la mort de son père, il a décidé de marcher dans ses pas en s’engageant dans la vie politique. Leader du Bloc du Futur, qui a remporté la majorité des sièges au parlement libanais en avril 2005, il aurait dû succéder à son défunt père au poste de Premier ministre. Ses divergences avec l’actuel président prosyrien Emile Lahoud l’empêchent cependant d’accéder à ce poste. Il continue de militer pour la stabilisation de la situation au Liban et pour la mise en place d’un tribunal international pour juger les assassins de son père.
Saad est un membre du conseil d’administration de Saudi Oger, qui vaut 8 milliards de dollars.
Amateur de plongée sous-marine et de cigares cubain, il est très lié, ainsi que les autres membres du clan Hariri, au président français Jacques Chirac et son épouse Bernadette. Sa mère Nazek, ses trois frères Bahaa, Fahd et Ayman, ainsi que sa sœur Hind, sont tous, à titre individuel, des milliardaires.
La famille Hariri a de nombreux intérêts en Arabie saoudite, au Liban, en France et dans de nombreux autres pays européens et arabes.
19 - Najib Mikati (407e)
Diplômé en lettres et sciences de l’Université américaine de Beyrouth, ce self made man de 51 ans, nouvellement entré dans le classement ‘‘Forbes’’, a une fortune estimée à 2,3 milliards de dollars qu’il a amassée grâce à ses activités dans les télécommunications.
Marié et père de 3 enfants, cet ancien Premier ministre libanais, a fondé avec son frère, Taha Mikati (voir plus loin), en pleine guerre civile libanaise, en 1982, une société de télécommunications, Investcom. Elle a été vendue, en juin 2006, au Groupe MTN d’Afrique du Sud pour 5,5 milliards de dollars.
Figure populaire et modérée dans la scène politique libanaise, Mikati a servi comme ministre des Travaux publics avant d’assumer, duranr une courte période, en 2005, la charge de Premier ministre. Il vit à Beyrouth avec sa femme, professeur d’anglais à Université américaine du Beyrouth.
20 - Taha Mikati (407e)
Autre nouveau entré dans le classement ‘‘Forbes’’, ce self made man a fait un parcours proche de celui de son frère aîné : ingénieur en travaux publics diplômé de l’Université américaine de Beyrouth, co-fondateur d’Investcom en 1982, sa fortune s’élève aujourd’hui à 2,3 milliards de dollars. Avant sa vente aux Sud-Africains, la société s’est dévelpppée très rapidement en profitant du boom du téléphone cellulaire au Moyen-Orient et en Afrique sub-Saharienne.
Taha a cependant commencé sa carrière aux Emirats arabes unis à la fin des années 1960. Il a profité de sa formation comme un ingénieur des travaux publics pour créer l’Arabian Construction Company à Abou Dhabi, entreprise qu’il a vendue en 1992 pour se concentrer sur le secteur de télécommunication en croissance.
La suite...
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Sur les 33 milliardaires (en dollars US) dénombrés par le magazine américain ‘‘Forbes’’ dans son classement des milliardaires dans le monde, publié le 8 mars, nous vous avons présenté, hier, les 20 premiers.
Ce sont le Prince Al-Walid Ibn Talal Al-Saoud (Arabie saoudite, 1er arabe, 13e mondial), Nasser Al-Kharafi & family (Koweït, 2e, 52e), Naguib Sawiris (Egypte, 3e, 62e), Mohammed Al-Amoudi (Arabie saoudite, 4e , 86 e), Abdul Aziz Al-Ghurair & family (Emirats arabes unis, 5e, 86e), Maan Al-Sanea (Arabie saoudite, 6e, 97e), Sulaiman Ibn Abdul Al-Rajhi (Arabie saoudite, 7e, 99e), Onsi Sawiris (Egypte, 8e, 158e), Saleh Al Rajhi (Arabie saoudite, 9e, 188e), Nassef Sawiris (Egypte, 10e, 226e), Saleh Kamel (11e, Arabie saoudite, 249e), Nadhmi Auchi (Irak - Grande-Bretagne, 12e, 279e), Khalid Bin Mahfouz & family (Arabie saoudite, 13e, 279e), Abdullah Al-Futtaim (Emirats arabes unis, 14e, 287e) et Abdullah Al Rajhi (Arabie saoudite, 14e, 349e). Nous vous présentons, ici, les 13 autres, dont la fortune varie entre 1 et 2,5 milliards de dollars. Ce n’est pas mal, surtout quand on sait que ce montant équivaut, à quelques millions de dollars près, aux recettes du tourisme tunisien en un an.
16 - Majid Al-Futtaim (369e)
Citoyen des Emirats arabes unis, cet homme d’affaires basé à Dubaï, opère dans les travaux publics et l’immobilier. Sa fortune personnelle est passée de 1 à 2,5 milliards de dollars.
Ce qui lui a permis de gagner 4 places à l’échelle arabe et de passer de la 746e à la 369e dans le classement mondial. Ce n’est pas mal pour cet héritier qui a construit de nombreux centres commerciaux. Le dernier en date, ouvert à Dubaï en 2005, comprend une station de ski indoor, qui fait déjà le bonheur des touristes européens et des habitants du Golfe. Il est associé avec le milliardaire égyptien Naguib Sawiris avec lequel il a fondé Oasis Capital, un fond d’investissement privé opérant en Egypte.
Fondée en 1992, sa MAF Holding emploie 6 500 personnes et gère des centres commerciaux, des supermarchés, des hôtels et d’autres propriétés un peu partout dans le Moyen-Orient (Emirats, Egypte, Bahrain, Liban, Oman, Arabie Saoudite et Qatar). Son frère Abdullah Al- Futtaim figure aussi dans ce classement.
MAF Holding a créé, en association avec la chaîne d’hypermarchés française Carrefour, la chaîne d’épiceries qui enregistre la plus forte croissance dans le Golfe. Ses ventes pour 2006 se sont élevées à 1,5 milliard de dollars. MAF Holding espère introduire cette forme de vente au détail en Syrie. Son nouveau projet, annoncé en décembre: construire un complexe résidentiel dans les environs de Damas pour un montant de 2 milliards de dollars.
17- Khalaf Al-Habtoor (369e)
Passé de la 13e à la 17e place (arabe) et de la 335e à la 369e (mondial), ce citoyen des Emirats arabes unis opérant dans le secteur de la construction a vu sa fortune passer de 2,3 à 2,5 milliards de dollars.
Marié et père de 6 enfants, le patron d’Al Habtoor Group est le représentant aux Emirats de nombreuses firmes internationales: Ford, Aston Martin, Bentley et Mitsubishi. Agé de «seulement» 57 ans, l’homme d’affaires se soucie déjà du sort de son groupe après sa mort. Il craint surtout des disputes entre les membres de sa famille qui provoqueraient l’émiettement de sa holding. Certains de ses proches avancent qu’il pourrait liquider toutes ses affaires de son vivant. Mais on n’en est pas encore là. Al-Habtoor est un grand amateur d’hôtels. Il possède quelques palaces à Dubaï et au Liban. La division engineering de sa holding s’est fait connaître en aidant à construire le fameux hôtel en forme de voilier, Burj Al Arab, à Dubaï.
Durant l’été, lorsqu’il fait très chaud dans la région du Golfe, Khalaf se réfugie dans la banlieue de Londres. En décembre, il séjourne au Liban, où il s’apprête à investir 80 millions de dollars pour ériger un parc à thème. Grand amateur de tennis, il sponsorise un tournoi annuel à Dubaï, organisé chaque hiver dans la station thermale Habtoor Grand Resort & Spa.
18 - Saad Hariri (407e)
A sa mort, dans un attentat, en février 2005, l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri avait laissé une fortune estimée à 16,7 milliards de dollars, qui a été répartie entre ses héritiers, notamment son épouse Nazek et ses cinq enfants: Saad, Bahaa, Ayman, Fahd (voir plus loin) et Hind, la petite dernière. Celle-ci, étudiante de 23 ans, dont la fortune personnelle avait été évaluée, l’année dernière, par ‘‘Forbes’’, à 1,4 milliard de dollars, a étrangement disparu du classement de cette année. Sa fortune a sans doute été revue à la baisse.
Saad, fils cadet de l’ancien magnat du bâtiment et des médias, n’a que 36 ans. Sa fortune – héritée – est estimée à 2,3 milliards de dollars. Elle était évaluée, l’année dernière, à 4,1 milliards de dollars. Cette révision à la baisse lui a valu de passer de la 8e à la 18e place (arabe) et de la 158e à la 407e (mondial).
Citoyen saoudien, résidant officiellement à Riyad, la holding de sa famille, Saudi Oger, opère dans l’industrie, les travaux publics, le bâtiment et les médias.
Marié et père de deux enfants, Saâd est diplômé en lettres et science de Georgetown University, aux Etats-Unis. Après la mort de son père, il a décidé de marcher dans ses pas en s’engageant dans la vie politique. Leader du Bloc du Futur, qui a remporté la majorité des sièges au parlement libanais en avril 2005, il aurait dû succéder à son défunt père au poste de Premier ministre. Ses divergences avec l’actuel président prosyrien Emile Lahoud l’empêchent cependant d’accéder à ce poste. Il continue de militer pour la stabilisation de la situation au Liban et pour la mise en place d’un tribunal international pour juger les assassins de son père.
Saad est un membre du conseil d’administration de Saudi Oger, qui vaut 8 milliards de dollars.
Amateur de plongée sous-marine et de cigares cubain, il est très lié, ainsi que les autres membres du clan Hariri, au président français Jacques Chirac et son épouse Bernadette. Sa mère Nazek, ses trois frères Bahaa, Fahd et Ayman, ainsi que sa sœur Hind, sont tous, à titre individuel, des milliardaires.
La famille Hariri a de nombreux intérêts en Arabie saoudite, au Liban, en France et dans de nombreux autres pays européens et arabes.
19 - Najib Mikati (407e)
Diplômé en lettres et sciences de l’Université américaine de Beyrouth, ce self made man de 51 ans, nouvellement entré dans le classement ‘‘Forbes’’, a une fortune estimée à 2,3 milliards de dollars qu’il a amassée grâce à ses activités dans les télécommunications.
Marié et père de 3 enfants, cet ancien Premier ministre libanais, a fondé avec son frère, Taha Mikati (voir plus loin), en pleine guerre civile libanaise, en 1982, une société de télécommunications, Investcom. Elle a été vendue, en juin 2006, au Groupe MTN d’Afrique du Sud pour 5,5 milliards de dollars.
Figure populaire et modérée dans la scène politique libanaise, Mikati a servi comme ministre des Travaux publics avant d’assumer, duranr une courte période, en 2005, la charge de Premier ministre. Il vit à Beyrouth avec sa femme, professeur d’anglais à Université américaine du Beyrouth.
20 - Taha Mikati (407e)
Autre nouveau entré dans le classement ‘‘Forbes’’, ce self made man a fait un parcours proche de celui de son frère aîné : ingénieur en travaux publics diplômé de l’Université américaine de Beyrouth, co-fondateur d’Investcom en 1982, sa fortune s’élève aujourd’hui à 2,3 milliards de dollars. Avant sa vente aux Sud-Africains, la société s’est dévelpppée très rapidement en profitant du boom du téléphone cellulaire au Moyen-Orient et en Afrique sub-Saharienne.
Taha a cependant commencé sa carrière aux Emirats arabes unis à la fin des années 1960. Il a profité de sa formation comme un ingénieur des travaux publics pour créer l’Arabian Construction Company à Abou Dhabi, entreprise qu’il a vendue en 1992 pour se concentrer sur le secteur de télécommunication en croissance.
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