Décidément, les temps sont durs pour le géant britannique de l'armement, BAE Systems. La justice suisse enquête en effet sur des soupçons de blanchiment d'argent lié à des contrats de matériel militaire vendu par la firme d'outre-Manche.
C'est la porte-parole du bureau du procureur fédéral suisse qui a révélé la chose ce lundi, indiquant que cette enquête a suivi la découverte d'informations en ce sens par la police helvétique.
BAE Systems est déjà au centre d'une polémique de même type puisque le Serious Fraud Office (SFO) britannique a lui aussi enquêté sur des affaires de corruption, à destination de la famille royale saoudienne, dans le cadre d'énormes contrats d'armements obtenus auprès du royaume wahabite par la firme d'armement anglaise, notamment pour des avions de combat, Tornado - payés en baril de pétrole ce qui a fait la fortune de BAE - puis plus récemment Eurofighter Typhoon (le concurrent du Rafale Dassault français).
L'affaire saoudienne a fait d'autant plus de bruit que le gouvernement britannique de Tony Blair a demandé au SFO de cesser son enquête, ce qui a valu à Londres les foudres de l'OCDE et des critiques dans d'autres pays.
Par La Tribune
C'est la porte-parole du bureau du procureur fédéral suisse qui a révélé la chose ce lundi, indiquant que cette enquête a suivi la découverte d'informations en ce sens par la police helvétique.
BAE Systems est déjà au centre d'une polémique de même type puisque le Serious Fraud Office (SFO) britannique a lui aussi enquêté sur des affaires de corruption, à destination de la famille royale saoudienne, dans le cadre d'énormes contrats d'armements obtenus auprès du royaume wahabite par la firme d'armement anglaise, notamment pour des avions de combat, Tornado - payés en baril de pétrole ce qui a fait la fortune de BAE - puis plus récemment Eurofighter Typhoon (le concurrent du Rafale Dassault français).
L'affaire saoudienne a fait d'autant plus de bruit que le gouvernement britannique de Tony Blair a demandé au SFO de cesser son enquête, ce qui a valu à Londres les foudres de l'OCDE et des critiques dans d'autres pays.
Par La Tribune