L’Algérie qui fait partie de cette région n’attire pas, “autant d’investisseurs que son potentiel permet”, surtout lorsqu’on considère le nombre de secteurs jugés porteurs. Dans le but d’attirer les investisseurs étrangers et les inciter, ainsi, à s’intéresser aux potentialités de l’Algérie mais aussi à d’autres pays de la région Meda, le Réseau euroméditerranéen des agences de promotion des investissements a élaboré un guide retraçant les faiblesses et les points forts des pays appartenant à cette région. Ce guide explique, d’ailleurs, pourquoi et comment un investisseur étranger devrait s’y intéresser. Ainsi, les potentialités concernant les secteurs les plus intéressants pour l’investissement des étrangers sont mis en exergue dans ce rapport. Parmi les secteurs phares pouvant drainer les IDE en Algérie, les banques et les finances sont incontournables, selon les rédacteurs du document. “L’Organisation bancaire et financière est en pleine mutation et les réformes entamées au début des années 1990 sont toujours en cours”, lit-on dans le guide. Les experts européens, pour mettre en confiance les investisseurs étrangers, rappellent que plusieurs banques étrangères se sont installées en Algérie et que d’autres ont ouvert des bureaux de représentation dans la perspective de s’implanter ultérieurement.
Parmi les raisons qui ont permis un tel engouement dans l’investissement dans ce secteur, les experts précisent que la loi algérienne “permet la création d’établissements financiers sous forme de banques d’affaires ou de sociétés de leasing”. Un autre élément essentiel mis en avant par les experts et qui peut amener les investisseurs à venir : c’est le fait que le système bancaire algérien soit caractérisé par un faible taux de bancarisation (avec une agence pour 30 000 habitants) et de la couverture de la demande de services (d’ingénierie, conseil, gestion du patrimoine), il offre d’énormes opportunités sous forme de banques de détail, de société de leasing ou de capital risque”, qui seraient les bienvenues. Le secteur des assurances est, lui aussi, considéré comme “très prometteur pour l’investissement privé, ce marché étant encore loin d’être saturé”. Les experts citent comme autre élément incitateur une “réglementation des changes qui consacre le principe de la liberté de mouvement des capitaux ainsi que le rapatriement des dividendes”. D’une manière générale, le marché financier en Algérie est considéré comme “embryonnaire” avec une bourse à l’état léthargique qui ne pourrait fonctionner qu’avec une vingtaine d’entreprises cotées au moins, un marché obligataire qui atteint un certain dynamisme avec 100 milliards de dinars et une branche du capital risque qui reste à exploiter.
source : Liberté
Parmi les raisons qui ont permis un tel engouement dans l’investissement dans ce secteur, les experts précisent que la loi algérienne “permet la création d’établissements financiers sous forme de banques d’affaires ou de sociétés de leasing”. Un autre élément essentiel mis en avant par les experts et qui peut amener les investisseurs à venir : c’est le fait que le système bancaire algérien soit caractérisé par un faible taux de bancarisation (avec une agence pour 30 000 habitants) et de la couverture de la demande de services (d’ingénierie, conseil, gestion du patrimoine), il offre d’énormes opportunités sous forme de banques de détail, de société de leasing ou de capital risque”, qui seraient les bienvenues. Le secteur des assurances est, lui aussi, considéré comme “très prometteur pour l’investissement privé, ce marché étant encore loin d’être saturé”. Les experts citent comme autre élément incitateur une “réglementation des changes qui consacre le principe de la liberté de mouvement des capitaux ainsi que le rapatriement des dividendes”. D’une manière générale, le marché financier en Algérie est considéré comme “embryonnaire” avec une bourse à l’état léthargique qui ne pourrait fonctionner qu’avec une vingtaine d’entreprises cotées au moins, un marché obligataire qui atteint un certain dynamisme avec 100 milliards de dinars et une branche du capital risque qui reste à exploiter.
source : Liberté
Commentaire