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Les trois leviers de croissance que doit actionner l’Algérie, selon la BM

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  • Les trois leviers de croissance que doit actionner l’Algérie, selon la BM

    La Banque Mondiale a pointé la vulnérabilité de l’économie algérienne aux chocs extérieurs, et souligné les conditions de reprise économique du pays dans une conjoncture difficile marquée par la pandémie de Covid-19.

    Dans sa dernière note de conjoncture sur l’Algérie, publiée ce jeudi 21 janvier, la BM souligne la forte dépendance de l’économie algérienne aux hydrocarbures.

    « Selon les projections de la Banque mondiale, les revenus des hydrocarbures passeront de 13,1 % du PIB en 2019 à 9,5 % du PIB en 2020, en ligne avec la contraction de la production et des prix des hydrocarbures. Les neuf premiers mois de 2020 ont vu une baisse de 10,1 % de la production, et les prix du Sahara Blend ont chuté de 39,4 % », indique le rapport.

    En 2020, l’Algérie a enregistré une très forte baisse de 40% des exportations d’hydrocarbures à 20 milliards de dollars par rapport à 2019, en raison de la dégringolade des prix du pétrole, en raison de la pandémie de Covid-19.

    « Cette chute des prix (du pétrole, NDR) a une nouvelle fois mis en évidence la vulnérabilité de l’économie algérienne aux chocs extérieurs, étant donné que ce secteur représente 25 % du PIB réel, 94 % des exportations de produits et 40 % des recettes budgétaires », écrit la Banque Mondiale.

    Pour cette institution financière, la « baisse soutenue du prix des hydrocarbures compliquera la reprise économique » en Algérie qui devrait renouer avec la croissance en 2021 à +3,8%, après une année 2020 ou le PIB a reculé de -6,5%, ce qui fait la cinquième contraction de suite, selon ses chiffres. Ce taux devrait ensuite baisser à 2,1% en 2022.

    Réserves de change : moins de six mois d’importation en 2021

    Les Algériens devront s’appauvrir encore en 2021, puisque le produit intérieur brut par habitant est passé de 4.077 dollars en 2017 à 4.120 dollars en 2018, pour baisser à 3.942 dollars en 2019 et 3.232 en 2020, et devrait reculer à 3.323 dollars en 2021 avant de remonter à 3.534 dollars en 2022.

    Pour la Banque Mondiale, à « l’avenir, la capacité de l’Algérie à assurer une transition vers un modèle économique diversifié et tiré par le secteur privé sera déterminante. »

    Le secteur des hydrocarbures représente 25 % du PIB réel de l’Algérie, 94 % de ses exportations de produits et 40 % de ses recettes budgétaires, selon la même source.

    « Compte tenu du prix du pétrole nécessaire à l’atteinte de l’équilibre budgétaire en Algérie, estimé à 106,3 dollars par le FMI, des mesures déterminantes seront nécessaires à la restauration de la soutenabilité budgétaire », ajoute la BM, alors que les prix du pétrole ont considérablement baissé en 2020, avec un prix moyen d’exportation du Sahara Blend algérien de 40,4 dollars contre 54 dollars en 2017, 70,5 dollars en 2018, 64,2 dollars en 2019, 42 dollars en 2021 et 48 dollars en 2022.

    Selon les prévisions de la BM, les réserves de change de l’Algérie devraient diminuer à seulement 5,7 mois d’importation en 2021 et 3 mois d’importation en 2022 contre 19,2 mois en 2017, 15,5 mois en 2018, 13,6 en 2019 et 13,6 en 2020.

    Le défi pour l’Algérie est de « maîtriser les besoins de financement budgétaire et extérieur, tout en assurant la liquidité domestique nécessaire à la reprise, et la stabilité monétaire qui préservera le pouvoir d’achat », selon la BM.

    La consommation et le secteur privé ainsi que l’exportation sont les trois leviers de croissance que l’Algérie doit actionner pour faire face aux contraintes budgétaires et réduire sa vulnérabilité aux chocs extérieurs, préconise le rapport.

    Trois leviers de croissance que doit actionner l’Algérie

    Pour la Banque Mondiale, le développement du secteur privé « devra constituer la pierre angulaire de la stratégie de relance économique et de transformation de l’Algérie, afin de soutenir la croissance économique et de générer des emplois de qualité pour la jeunesse algérienne. »

    « Encourager le développement du secteur privé, qui se cantonne principalement au segment informel de l’économie, passera par un élargissement de son accès au crédit, aux terres, aux compétences ou aux services et programmes publics, améliorant ainsi sa profitabilité et sa capacité à concurrencer les entreprises étrangères et publiques », explique la BM.

    La Banque Mondiale met en garde les autorités algériennes contre les conséquences d’une autre baisse du prix des hydrocarbures qui « pourrait également accroître les besoins de financement budgétaire et extérieur, et imposer des ajustements supplémentaires sur les marchés des changes. »

    TSA
    Dernière modification par mediteraneo, 22 janvier 2021, 07h55.

  • #2
    Un tableau qui laisse songeur, pour ne pas dire pantois !!

    P.S: J'ai failli écrire pends-toi.
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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    • #3
      Envoyé par TSA
      En 2020, l’Algérie a enregistré une très forte baisse de 40% des exportations d’hydrocarbures à 20 milliards de dollars par rapport à 2019, en raison de la dégringolade des prix du pétrole, en raison de la pandémie de Covid-19.
      bah les experts de la BM me semblent autant médiocres que ceux de El mouradia

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      • #4
        « Compte tenu du prix du pétrole nécessaire à l’atteinte de l’équilibre budgétaire en Algérie, estimé à 106,3 dollars par le FMI, des mesures déterminantes seront nécessaires à la restauration de la soutenabilité budgétaire »
        wawww
        Spécieux !
        Dernière modification par Tizwel, 22 janvier 2021, 09h52.

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        • #5
          Dans sa dernière note de conjoncture sur l’Algérie, publiée ce jeudi 21 janvier, la BM souligne la forte dépendance de l’économie algérienne aux hydrocarbures.
          ils ne ce casse même plus la tête a faire des études sérieuses sur ce bled, chaque année ils reprennent les notes des années précédente et basta...ce constat a était fait vers 1977 /1978 .... et c'est toujours d'actualité en 2021
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            La BM et le FMI deux boussoles qui ont toujours indique le pole inverse pour l'algerie , alors si le rapport signe la fin des haricots, je pense que l'on peut dormir sur nos deux oreilles; le manque de surplus n'affectant que les detournements

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            • #7
              Vous n'avez aucune idee du serieux de la situation. Moi en tant que marocain, j'ai peur pour le scenario qui risque de se produire...

              « Compte tenu du prix du pétrole nécessaire à l’atteinte de l’équilibre budgétaire en Algérie, estimé à 106,3 dollars par le FMI, des mesures déterminantes seront nécessaires à la restauration de la soutenabilité budgétaire »
              C'est connu depuis longtemps, pour equilibrer ses comptes, l'Algerie a besoin d'un baril de plus de 100 USD.

              ils ne ce casse même plus la tête a faire des études sérieuses sur ce bled, chaque année ils reprennent les notes des années précédente et basta...ce constat a était fait vers 1977 /1978 .... et c'est toujours d'actualité en 2021
              Parce que rien n'a change au niveau des politiques au fil des années. Les constats sont les memes, les recommendations sont les memes: L'Algerie devait batir une economie reelle.
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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              • #8
                Voici une autre lecture du rapport BM

                Banque Mondiale (BM) prévoit, dans sa dernière note de conjoncture sur l’Algérie, une croissance économique de 3,8% en 2021 contre une décroissance en 2020 induite par le coronavirus et ses conséquences sur l’économie et l’emploi.

                Dans cette note, intitulée "Traverser la pandémie de COVID-19, engager les réformes structurelles-automne 2020", la BM table sur une croissance hors hydrocarbures de +3,6% en 2021 (contre une prévision de -6% en 2020), avec un PIB de 19.400 milliards de DA, ou l'équivalent 149,6 milliards de dollars (mds usd) (contre 18.300 mds DA ou 143 mds usd en 2020).

                Le BIP hors hydrocarbures devrait atteindre, selon les mêmes prévisions, 16.000 mds DA en 2021 (contre 15.400 mds DA prévus pour 2020) alors que le PIB par habitant est prévu à 3.323 dollars contre 3.232 dollars en 2020.

                La production de pétrole brut attendue est de 955 millions de barils/jour (mbj) contre une production de 885 mbj en 2020, alors que les exportations de pétrole brut seraient de 388,5 mbj (contre 363,8 mbj), selon la note de la BM.

                Le prix d’exportation du pétrole algérien devrait atteindre 42 dollars en 2021 contre 40,4 dollars en 2020.La note prévoit une croissance de 3,8% de l’indice des prix à la en 2021 contre 2,1% en 2020.

                "Une reprise économique partielle en 2021 et 2022 est conditionnée par une réduction marquée des déséquilibres macroéconomiques et par une relance franche de la demande intérieure globale, de la production et des exportations d’hydrocarbures", souligne la BM dans sa note.

                Mais compte tenu des contraintes budgétaires, les principaux leviers de la croissance économique devraient être, recommande l’institution de Bretton Woods, la consommation et l’investissement privé ainsi que les exportations.
                .....

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                • #9
                  Il est temps de retrousser les manches et se mettre enfin au travail, faites comme les Marocains qui sans ressource du sous sol s'en sortent mieux que l'Algérie!
                  Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                  Commentaire


                  • #10
                    Trois leviers de croissance que doit actionner l’Algérie
                    le seul levier de croissance qui laissera ce peuple reprendre confiance en lui même, pour pourvoir se retrousser les manches :

                    C'est le départ des tenants de cette DICTATURE MAFIEUSE

                    Sinon point de salut !
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                    • #11
                      Les Algériens devront s’appauvrir encore en 2021, puisque le produit intérieur brut par habitant est passé de 4.077 dollars en 2017 à 4.120 dollars en 2018, pour baisser à 3.942 dollars en 2019 et 3.232 en 2020, et devrait reculer à 3.323 dollars en 2021 avant de remonter à 3.534 dollars en 2022.
                      Pôv pays !
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                      Commentaire


                      • #12
                        Les Algériens devront s’appauvrir encore en 2021, puisque le produit intérieur brut par habitant est passé de 4.077 dollars en 2017 à 4.120 dollars en 2018, pour baisser à 3.942 dollars en 2019 et 3.232 en 2020, et devrait reculer à 3.323 dollars en 2021 avant de remonter à 3.534 dollars en 2022.
                        Et voilà, le PIB de l'Algérie devient inférieur à celui du Maroc. C'était le dernier chiffre ou l'Algérie avait encore de l'avantage

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