Banques : l’Algérie « prête » à mettre le cap sur le reste de l’Afrique

[MEC213]

Disposant d'une Agence de coopération internationale et de nouvelles réformes pour son marché bancaire national, l’Algérie juge « impératif » d’ouvrir des banques au Sud du Sahara pour son expansion régionale. Le cahier des charges y afférant est « fin prêt », selon le ministre des Finances.

Alger veut davantage dealer avec l'Afrique subsaharienne et surtout y frayer le chemin de son influence. En amont, ce pays d'Afrique du Nord pense commencer par l'ouverture d'établissements bancaires. S'exprimant hier lundi sur une chaîne de radio locale, le ministre algérien des Finances, Aymen Benabderrahmane, a déclaré que le cahier des charges y afférant est « fin prêt ».

Cette expansion bancaire algérienne sur le reste du continent entre dans la vision stratégique du gouvernement annoncée par le président Abdelmadjid Tebboune au sommet de l'Union africaine en février dernier à Addis Abeba : « J'ai décidé d'insuffler une dynamique dans la coopération internationale de l'Algérie, particulièrement avec les pays africains et le Sahel ». Depuis avril, le pays dispose d'une Agence de coopération internationale (AACI).

Aymen Benabderrahmane, qui juge « impératif » de développer une présence algérienne sur le marché bancaire subsaharien, a lancé un appel au secteur privé. Car, il table sur des joint-ventures entre banque publique et banque privée algériennes. Et si les opérateurs privés ne répondent pas à l'appel, « l'Etat ouvrira, seul, ces banques notamment au Mali et au Niger », a-t-il fait savoir d'après Algérie Presse Service (APS). Aymen Benabderrahmane n'a pas argumenté le choix de ces deux marchés parmi tant d'autres, d'autant que le Mali est actuellement en crise, il a toutefois souligné que l'avantage de ces marchés du Sud réside dans leur « rentabilité importante ».

Alger précise également son ambition financière sur le continent dans le cadre des réformes bancaires envisagées par le ministère, lesquelles en outre ouvrent la porte à la création de nouvelles banques sur le marché national algérien, qui, une fois sur pied, seraient également éligibles à l'expansion. ...latribune.fr

[Boubibtis]

Barkawna

[Nasser_]

Elles devraient déjà prendre le contrôle de leur marché domestique avant de chercher à gagner des marchés extérieurs alors qu'elles n'ont aucune expérience à l'étranger.

[galaxy]

Tient il y a un cafard
L'expansion économique par l'investissement et les prêts a l'étranger

[Nasser_]

Toi aussi tu commences à faire du Pack2000 !

[overclocker]

Et si les opérateurs privés ne répondent pas à l'appel, « l'Etat ouvrira, seul, ces banques notamment au Mali et au Niger »

cette facon arrogante d'écrire est juste minable....

[Bachi]

l’Algérie juge « impératif » d’ouvrir des banques au Sud du Sahara pour son expansion régionale.

L'Algérie a les banques les plus médiocres au monde.
wallahi, j'ai vu des banques dans des coins perdus de Cuba faire mieux que les banques d'Alger la capitale.

[Ismail]

Ouvrir des banques à l’étranger, voilà ce qu’il fallait faire dès le début pour encourager les exportations et accompagner les exportateurs, mais mieux vaut tard que jamais.

[mediteraneo]

Ouvrir des banques à l’étranger, voilà ce qu’il fallait faire dès le début pour encourager les exportations et accompagner les exportateurs, mais mieux vaut tard que jamais.

Oui mais exporter quoi ?

[Ismail]

vers l'afrique, tout!

[mahjoub]

Mdrrrrr
Tu ne serait pas Bouteflika par hasard?

[Nasser_]

vers l'afrique, tout!

Comme toujours le problème est pris à l'envers !

Dans un schéma naturel ca se passe comme ça :

• Les banques nationales se font concurrence pour contrôler une bonne partie du marché local.
• Elles contribuent au développement des entreprises locales
• Les entreprises locales développent une offre exportable
• Lorsque les marchés extérieurs sont assez solides les entreprises décident de s'installer à l'étranger
• C'est la que les banques décident de s'établir à l'étranger.

Comme pour l'automobile l'Algérie fait exactement tout le contraire et comme pour l'automobile il s'agit d'une décision politique qui n'a absolument rien à voir avec une logique économique réelle.