Le Maroc peine a s’intégrer totalement dans le continent africain, malgré les efforts déployés ces 10 dernières années. La multitude d’accords et partenariats signés avec plusieurs pays africains, ainsi que les agitations diplomatiques et entrepreneuriales sur le continent n’ont pas permis au Royaume de percer en tant que leader africain comme il l’avait espéré. Et c’est le dernier rapport du Conseil économique, social et environnemental du Maroc (CESE) qui le démontre.
Dans un premier temps, le CESE rappelle que la vocation africaine du Maroc, qui a été redynamisée au cours des 20 dernières années, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat aussi stratégique que pragmatique avec deux objectifs: participer activement au développement africain en tant qu’acteur de premier plan, et proposer une approche basée sur le principe du co-développement qui vise à favoriser la paix et la sécurité, à promouvoir une croissance partagée et une solidarité entre pays d’Afrique.
En dépit des efforts louables et des résultats positifs réalisés par le Maroc, le CESE fait savoir que les retombées de ces partenariats n’ont pas encore atteint tous les objectifs visés et restent manifestement en-deçà des opportunités qu’offre l’intégration régionale en matière de développement économique et d’aspiration des populations.
En effet, selon le rapport réalisé par le département d’Ahmed Reda Chami, le niveau des échanges commerciaux du Maroc avec les pays d’Afrique, ne dépassant pas 4% de l’ensemble de nos échanges, et ne reflète pas le véritable potentiel et les complémentarités à mettre en place. Les chaînes de valeurs régionales avec les partenaires africains restent également marginales et dépendent quasi-exclusivement des filières étrangères, privant ainsi les économies africaines d’une valorisation génératrice d’emplois localement, de valeur ajoutée et de transferts de technologie.
Le rapport cite ainsi plusieurs exemple, notamment le processus d’intégration économique dans le cadre de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui a peu évolué, depuis la date de sa création en 1989, suite à de nombreux obstacles, à commencer par l’absence de libéralisation du commerce de marchandises ou encore les frontières terrestres fermées entre l’Algérie et le Maroc. De même que le processus d’intégration du Maroc à la CEDEAO qui est encore au stade d’étude de l’évaluation de l’impact depuis février 2017.
Au plan national, l’absence d’une stratégie intégrée dédiée à l’intégration du Maroc en Afrique, appuyée par des outils adaptés, réduit les effets des initiatives développées par le Maroc pour accélérer son intégration régionale, estime le rapport qui précise que cela est accentué par l’absence d’une planification stratégique avec les autres pays pour conduire des programmes communs dans les domaines de l’éducation, du transport, de l’énergie, de l’industrie, de la santé, du tourisme et de la culture. ...hespress
Dans un premier temps, le CESE rappelle que la vocation africaine du Maroc, qui a été redynamisée au cours des 20 dernières années, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat aussi stratégique que pragmatique avec deux objectifs: participer activement au développement africain en tant qu’acteur de premier plan, et proposer une approche basée sur le principe du co-développement qui vise à favoriser la paix et la sécurité, à promouvoir une croissance partagée et une solidarité entre pays d’Afrique.
En dépit des efforts louables et des résultats positifs réalisés par le Maroc, le CESE fait savoir que les retombées de ces partenariats n’ont pas encore atteint tous les objectifs visés et restent manifestement en-deçà des opportunités qu’offre l’intégration régionale en matière de développement économique et d’aspiration des populations.
En effet, selon le rapport réalisé par le département d’Ahmed Reda Chami, le niveau des échanges commerciaux du Maroc avec les pays d’Afrique, ne dépassant pas 4% de l’ensemble de nos échanges, et ne reflète pas le véritable potentiel et les complémentarités à mettre en place. Les chaînes de valeurs régionales avec les partenaires africains restent également marginales et dépendent quasi-exclusivement des filières étrangères, privant ainsi les économies africaines d’une valorisation génératrice d’emplois localement, de valeur ajoutée et de transferts de technologie.
Le rapport cite ainsi plusieurs exemple, notamment le processus d’intégration économique dans le cadre de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui a peu évolué, depuis la date de sa création en 1989, suite à de nombreux obstacles, à commencer par l’absence de libéralisation du commerce de marchandises ou encore les frontières terrestres fermées entre l’Algérie et le Maroc. De même que le processus d’intégration du Maroc à la CEDEAO qui est encore au stade d’étude de l’évaluation de l’impact depuis février 2017.
Au plan national, l’absence d’une stratégie intégrée dédiée à l’intégration du Maroc en Afrique, appuyée par des outils adaptés, réduit les effets des initiatives développées par le Maroc pour accélérer son intégration régionale, estime le rapport qui précise que cela est accentué par l’absence d’une planification stratégique avec les autres pays pour conduire des programmes communs dans les domaines de l’éducation, du transport, de l’énergie, de l’industrie, de la santé, du tourisme et de la culture. ...hespress
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