Par Mohand NB -2 juillet 2020 |
Acquisition de la raffinerie Augusta par Sonatrach: la justice décide d'engager une enquête
Le tribunal de Bir Mourad Rais (Alger) a décidé ce jeudi d’engager une enquête sur l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie d’Augusta en Italie en 2018.
Il faut rappeler que le montant déboursé pour l’acquisition de la raffinerie, vieille de 70 ans, frôle le 1 milliard de dollars. C’est le montant de cette acquisition et les conditions dans lesquelles a été achetée cette raffinerie en fin de cycle qui intéresse les enquêteurs.
L’achat de la raffinerie Augusta par l’Algérie était abasourdissant .Il n’y a eu aucun processus concurrentiel dans l’acquisition du complexe italien d’Exxon mobile. Toutes les vérifications au niveau de la communication financière comme boursière n’ont pu retracer la moindre offre d’achat ni la moindre déclaration relative à une intention de vente de la part du géant américain.
Le montant déboursé pour l’acquisition de cette raffinerie «vieille de sept décennies» est proche de «725 millions de dollars, ce qui paraîssait en ce temps là très exagéré».
A cela s’ajoutent des engagements à honorer des dépenses immédiates de mise en conformité avec les normes environnementales (décontamination des sols), ainsi qu’une question de prise en compte de stocks de produits qui n’appartenaient déjà plus à la raffinerie.
Au total, un coût réel qui dépasserait très largement 1 milliard de dollars. Sans compter les investissements de conformité environnementale à venir et les pertes d’exploitation. Car l’usine achetée est ‘‘structurellement déficitaire’’, selon des experts. Ce qui explique pourquoi, depuis son acquisition, Augusta n’est maintenue à flot que moyennant des apports de fonds de Sonatrach, sans perspective de rétablissement des comptes.
De plus, Sonatrach a même dû recourir à des emprunts de 250 millions de dollars auprès d’Apicorp pour la «maintenance» de l’usine et pour l’achat de brut saoudien nécessaire à son opération.
Acquisition de la raffinerie Augusta par Sonatrach: la justice décide d'engager une enquête
Le tribunal de Bir Mourad Rais (Alger) a décidé ce jeudi d’engager une enquête sur l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie d’Augusta en Italie en 2018.
Il faut rappeler que le montant déboursé pour l’acquisition de la raffinerie, vieille de 70 ans, frôle le 1 milliard de dollars. C’est le montant de cette acquisition et les conditions dans lesquelles a été achetée cette raffinerie en fin de cycle qui intéresse les enquêteurs.
L’achat de la raffinerie Augusta par l’Algérie était abasourdissant .Il n’y a eu aucun processus concurrentiel dans l’acquisition du complexe italien d’Exxon mobile. Toutes les vérifications au niveau de la communication financière comme boursière n’ont pu retracer la moindre offre d’achat ni la moindre déclaration relative à une intention de vente de la part du géant américain.
Le montant déboursé pour l’acquisition de cette raffinerie «vieille de sept décennies» est proche de «725 millions de dollars, ce qui paraîssait en ce temps là très exagéré».
A cela s’ajoutent des engagements à honorer des dépenses immédiates de mise en conformité avec les normes environnementales (décontamination des sols), ainsi qu’une question de prise en compte de stocks de produits qui n’appartenaient déjà plus à la raffinerie.
Au total, un coût réel qui dépasserait très largement 1 milliard de dollars. Sans compter les investissements de conformité environnementale à venir et les pertes d’exploitation. Car l’usine achetée est ‘‘structurellement déficitaire’’, selon des experts. Ce qui explique pourquoi, depuis son acquisition, Augusta n’est maintenue à flot que moyennant des apports de fonds de Sonatrach, sans perspective de rétablissement des comptes.
De plus, Sonatrach a même dû recourir à des emprunts de 250 millions de dollars auprès d’Apicorp pour la «maintenance» de l’usine et pour l’achat de brut saoudien nécessaire à son opération.
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