Il y a comme un paradoxe dans la gestion par l’Algérie du dossier sensible des céréales : au moment où elle multiplie les achats sur les marchés mondiaux, la propulsant au rang des plus gros importateurs, elle semble ne pas trop savoir quoi faire de sa propre production.
Les images de camions de gros tonnage garés en file indienne devant les silos des CCLS (Coopératives des céréales et légumes secs), laissent logiquement déduire que la production est abondante, du moins supérieure aux capacités de stockage du pays.
Les mêmes scènes ont été rapportées à Djelfa, Khenchela et Adrar et sont appelées à se répéter dans d’autres wilayas considérées comme des bassins céréaliers, la campagne de moisson n’étant qu’à ses débuts.
Les plaintes des agriculteurs sont les mêmes : ils peinent à placer leur production auprès de l’OAIC, principal débouché pour la filière.
En dépit d’une telle situation, l’Algérie continue à importer des céréales en quantité, principalement du blé tendre. Une réalité encore confirmée cette semaine avec la publication des détails de la facture alimentaire du pays au cours du premier trimestre de l’année en cours.
Sur près de 2 milliards de dollars (1.92 milliard usd) d’importation, les céréales se taillent la part du lion avec 32.5%, soit quasiment le tiers.
Les céréales, semoule et farine ont coûté 629,5 millions de dollars durant seulement trois mois, contre 614,39 millions pour la même période de 2019......
La suite sur le site TSA
Bled chkou..
Les images de camions de gros tonnage garés en file indienne devant les silos des CCLS (Coopératives des céréales et légumes secs), laissent logiquement déduire que la production est abondante, du moins supérieure aux capacités de stockage du pays.
Les mêmes scènes ont été rapportées à Djelfa, Khenchela et Adrar et sont appelées à se répéter dans d’autres wilayas considérées comme des bassins céréaliers, la campagne de moisson n’étant qu’à ses débuts.
Les plaintes des agriculteurs sont les mêmes : ils peinent à placer leur production auprès de l’OAIC, principal débouché pour la filière.
En dépit d’une telle situation, l’Algérie continue à importer des céréales en quantité, principalement du blé tendre. Une réalité encore confirmée cette semaine avec la publication des détails de la facture alimentaire du pays au cours du premier trimestre de l’année en cours.
Sur près de 2 milliards de dollars (1.92 milliard usd) d’importation, les céréales se taillent la part du lion avec 32.5%, soit quasiment le tiers.
Les céréales, semoule et farine ont coûté 629,5 millions de dollars durant seulement trois mois, contre 614,39 millions pour la même période de 2019......
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