Près d'une quarantaine d'entreprises de réalisation sont, désormais, inscrites sur la liste rouge des entreprises qualifiées de «non sérieuses» et/ou de «non fiables». C'est ce qu'a déclaré le wali de Sétif, à l'occasion de sa rencontre avec les représentants des différents titres de la presse.
Dans ce contexte, le wali de Sétif, Noredine Bedoui, avait précisé qu'à l'avenir, toute entreprise retenue pour la réalisation d'un quelconque projet et qui serait défaillante, pour quelque motif que ce soit, ou qui dérogerait aux dispositions et lois régissant les marchés publics, sera systématiquement inscrite sur cette liste. Cette dernière, qui est systématiquement diffusée aux autres wilayas du pays, fera dorénavant office d'un fichier de référence pour le choix des entreprises de réalisation. «Nous avons pris acte, durant nos nombreuses sorties d'inspection sur le terrain, du fait que de nombreuses entreprises trichent dans l'utilisation des matériaux de construction et/ou ne respectent nullement les délais de réalisation, lesquels délais justifient le critère prépondérant de leur choix. Et que d'autres n'ont aucune notion, ni de volonté de respecter les normes techniques contrairement à leurs engagements «dira le wali. Et d'ajouter : «l'impératif pour nous de concrétiser dans les délais impartis les ambitieux programmes lancés dans notre wilaya, me place résolument dans cette obligation d'être intransigeant devant ceux qui, pour des raisons dont il n'est pas besoin d'en analyser la nature, se permettront de dresser les bâtons dans les roues de la machine de développement multisectoriel mise en branle».
Le wali a laissé sous-entendre qu'il a l'intention de travailler sur la confection, du moins, transitoire, d'une base de données relatives aux entreprises fiables lesquelles seront désormais consultées pour la réalisation des projets dits structurants et ceux relatifs au plan de soutien à la relance économique. Mais, si les constats faits sur les cas de nombreux chantiers en cours dans plusieurs sites ne souffrent d'aucune contestation, une autre réalité ne doit pas être occultée. Il s'agit entre autres, de l'incapacité affichée par certains organismes à assumer pleinement leur rôle de régulateurs.
Un cas non moins édifiant de la défaillance de l'administration, le lancement des projets de réhabilitation des quartiers et des cités dans les centres urbains lancés et entamés depuis le mois de mai de l'année écoulée, les entreprises retenues pour les travaux de réfection et d'embellissement des cités n'ont toujours pas été payées. Et pour cause, le trésorier de la wilaya attendait toujours l'avènement d'un arrêté interministériel lui permettant d'utiliser le compte de la taxe d'habitation.
Durant plus de dix mois d'attente, de nombreuses entreprises se sont retrouvées dans l'impossibilité d'honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs fournisseurs et de leurs créanciers et leurs responsables condamnés malgré eux à payer un lourd tribut à cette défaillance flagrante de l'administration.
Par Le Quotidien d'Oran
Dans ce contexte, le wali de Sétif, Noredine Bedoui, avait précisé qu'à l'avenir, toute entreprise retenue pour la réalisation d'un quelconque projet et qui serait défaillante, pour quelque motif que ce soit, ou qui dérogerait aux dispositions et lois régissant les marchés publics, sera systématiquement inscrite sur cette liste. Cette dernière, qui est systématiquement diffusée aux autres wilayas du pays, fera dorénavant office d'un fichier de référence pour le choix des entreprises de réalisation. «Nous avons pris acte, durant nos nombreuses sorties d'inspection sur le terrain, du fait que de nombreuses entreprises trichent dans l'utilisation des matériaux de construction et/ou ne respectent nullement les délais de réalisation, lesquels délais justifient le critère prépondérant de leur choix. Et que d'autres n'ont aucune notion, ni de volonté de respecter les normes techniques contrairement à leurs engagements «dira le wali. Et d'ajouter : «l'impératif pour nous de concrétiser dans les délais impartis les ambitieux programmes lancés dans notre wilaya, me place résolument dans cette obligation d'être intransigeant devant ceux qui, pour des raisons dont il n'est pas besoin d'en analyser la nature, se permettront de dresser les bâtons dans les roues de la machine de développement multisectoriel mise en branle».
Le wali a laissé sous-entendre qu'il a l'intention de travailler sur la confection, du moins, transitoire, d'une base de données relatives aux entreprises fiables lesquelles seront désormais consultées pour la réalisation des projets dits structurants et ceux relatifs au plan de soutien à la relance économique. Mais, si les constats faits sur les cas de nombreux chantiers en cours dans plusieurs sites ne souffrent d'aucune contestation, une autre réalité ne doit pas être occultée. Il s'agit entre autres, de l'incapacité affichée par certains organismes à assumer pleinement leur rôle de régulateurs.
Un cas non moins édifiant de la défaillance de l'administration, le lancement des projets de réhabilitation des quartiers et des cités dans les centres urbains lancés et entamés depuis le mois de mai de l'année écoulée, les entreprises retenues pour les travaux de réfection et d'embellissement des cités n'ont toujours pas été payées. Et pour cause, le trésorier de la wilaya attendait toujours l'avènement d'un arrêté interministériel lui permettant d'utiliser le compte de la taxe d'habitation.
Durant plus de dix mois d'attente, de nombreuses entreprises se sont retrouvées dans l'impossibilité d'honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs fournisseurs et de leurs créanciers et leurs responsables condamnés malgré eux à payer un lourd tribut à cette défaillance flagrante de l'administration.
Par Le Quotidien d'Oran
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