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Relocalisation industrielle : le Maroc parmi les ‘‘grands gagnants’’ du mouvement qui s’amorce

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  • #31
    Cela semble choquer certains lorsque je dis que le talon d'Achille du Maroc c'est la ressource humaine.

    Un article publié sur ce forum montrait que les trois quart de la population active n'avait aucune instruction ou au plus primaire. Au moment où l'économie en général et l'industrie en particulier sont basées sur le savoir et les compétences de plus en plus spécialisées pour ne pas dire pointues.

    Donc il na faut pas s'offusquer de lire que le Maroc a vite atteint ses limites pour cause d'une ressource humaine défaillante. HII était passé par là et avait institué l'ignorance en mode de gouvernance.

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    • #32
      Les universités, que ce soit au Maroc ou en Algérie, forment des chômeurs.
      oui, en grand nombre et c'est ce qui est le plus malheureux.
      mais il demeure toujours mieux d'être instruit que pas, même si on est chômeur.

      Et puis, beaucoup finissent en Europe ou en Amérique du nord et parviennent à se faire une belle carrière.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #33
        @Jawzia

        Ce que tu dis n'engage que toi. Et en admettant que ce que tu dis est vrai pour l'Algerie, tu dois reconnaître que cela ne lui a servi à rien puisque les délocalisations, et c'est de ça qu'on parle ici, se font plus vers le Maroc que vers l'Algerie.

        Ce qui compte c'est ce qui se passe sur le terrain. Le reste...

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        • #34
          Et puis, beaucoup finissent en Europe ou en Amérique du nord et parviennent à se faire une belle carrière.
          Quelques uns pas beaucoup. A une époque oui mais aujourd'hui il est de plus en plus difficile pour les diplômés universitaires de décrocher un visa pour l'Europe ou pour l’Amérique.

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          • #35
            Ce que tu dis n'engage que toi.
            Certainement mais en m'appuyant sur des données marocaines (que je vais essayer de retrouver).
            Et en admettant que ce que tu dis est vrai pour l'Algerie, tu dois reconnaître que cela ne lui a servi à rien puisque les délocalisations,
            Dans le cas algérien, le problème n'est pas lié aux ressources humaines mais un régime (la 3issaba) qui avait d'autres préoccupations majeures.

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            • #36
              Ce n'est pas un problème de 3issaba on l'a bien vu avec le cas emblématique du drame de la pseudo industrie automobile algérienne.
              Le gouvernement algérien a pris toutes les mesures possibles et imaginables, il a mis des milliards sur la table, il a offert des terrains, il a exonéré les investisseurs d'une multitude de taxe, il a rédigé une loi cadre pour orienter les investisseurs, ect... Les plus grands officiels étaient même présents à toutes les inaugurations, c'est donc la preuve qu'il existait bien une volonté politique, mais qu'est ce qui n'a pas fonctionné ?

              La réponse : Une absence sur le terrain d'une industrie notable, une absence de compétences. C'est étonnant de constater cela pour un pays qui bénéficie soit disant d'une bonne instruction de base.

              Morale de l'histoire c'est que les journaux, les médias, les ministres algériens, les symposium, peuvent raconter ce qu'ils veulent, mais la réalité du terrain ne trompe pas. Un adage célèbre dit bien : La carte n'est pas le territoire.
              Dernière modification par Nasser_, 19 mai 2020, 02h59.

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              • #37
                Certainement mais en m'appuyant sur des données marocaines (que je vais essayer de retrouver).
                C'est inutile parce que ce n'est pas notre sujet et je vais te dire pourquoi.

                Voici ce que tu dis:

                L'Algérie aura sa part de relocalisations lorsqu'elle mettra de l'ordre (dans pas longtemps). Quant au Maroc, il est handicapé par le niveau sans instruction de la population active (80% ou pas loin ont au plus un niveau primaire).
                Tu fais un lien entre l'instruction et le marché de travail (relocalisations). C'est vrai sauf qu'il y a une inadéquation entre cette instruction et le marché de travail aussi bien au Maroc qu'en Algérie. Et donc rien ne permet d'affirmer comme tu le fais que si demain les choses s'améliorent en Algérie, la part des relocalisations en Algérie sera plus importante qu'au Maroc parce que l'Algerie compte plus d'étudiants universitaires.

                Le Maroc n'est pas handicapé par le niveau d'instruction de sa population active comme tu le prétends parce que de toute façon l'offre sur le marché de travail n'est pas aussi importante au point de l'handicaper. Des centaines de nos diplômés ne trouvent pas de boulot et un certain nombre d'entre eux s'exile en Europe et ailleurs et d'autre part, chaque fois qu'une entreprise étrangère veut s’installer au Maroc, elle embauche sans problèmes, comme quoi il n'y aucun handicap à ce niveau.

                Le seul problème du Maroc c'est qu'il n'y a pas suffisamment de travailleurs qualifiés à cause justement de cette inadéquation diplôme-marché de travail. Mais des solutions existent et ont été adoptées. A titre d'exemple, pour l'industrie automobile, un institut a été crée sur le site même de Renault-Tanger et dans lequel ont été formé les salariés de Renault dont des algériens, c'est l'Institut de formation aux métiers de l'industrie automobile (IFMIA) et pour former les managers, une Ecole de Management a été mise en place par Renault. Mais ce problème d'inadéquation diplôme-marché de travail existe un peu partout: au Maroc comme en Algérie et même en France. En 2019, il y avait en France 2,42 millions de chômeurs (Insee) et pourtant pour plus de 50 % des postes à pourvoir, les entreprises disent avoir beaucoup de difficulté à recruter, voire ne pas trouver de candidat.

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                • #38
                  Avant de parler des ressources humaines, il faut voir le type de pensée générale qui régit les deux pays , et là il n y a pas photo. Notre voisin de l est à quelques décennies derrière !


                  On en a discuté à maintes reprises sur ce forum, comme nos systèmes éducatifs , au départ, sont une copie du système français, si on voit le nombre de jeunes algériens qui intègrent les grandes écoles françaises, il est insignifiant par rapport à celui des marocains. Ces derniers se comptent par milliers.


                  Pour les doctorants , c est une autre histoire, ceux ayant eu un doctorat qui restent en France se retrouvent, pour la majorité, comme des profs dans les lycées et collèges français. Les seuls qui travaillent dans la fonction publique ou dans le privé feront un travail subalterne.

                  Donc à mon humble avis , nos amis se trompent sur la valeur des compétences de nos nationaux .


                  Ecoutez à partir de la minute 10:18

                  https://www.youtube.com/watch?v=5JwT3vpjZMk

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                  • #39
                    @upup,

                    C'est un autre sujet.

                    Notre sujet c'est le mouvement de relocalisations industrielles qui peut s'amorcer suite à cette crise pandémique.

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                    • #40
                      Tout est lié. Il faut préparer les ingénieurs et techniciens pour les défis de relocalisation-délocalisations.

                      Et c était une réponse pour les gens qui disent qu il n y a pas de ressources au Maroc !
                      Dernière modification par upup, 19 mai 2020, 12h12.

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                      • #41
                        Et c était une réponse pour les gens qui disent qu il n y a pas de ressources au Maroc
                        C'est juste pour faire une diversion et aiguiller le sujet vers une autre direction.

                        Nous ne sommes pas là (en tout cas pas moi) pour taper sur l'Algerie. Mise à part les orientations politiques et économiques, les deux pays sont sont quasiment identiques.

                        Aussi bien au Maroc qu'en Algérie, le système éducatif et plus précisément la valeur des diplômes discernée par nos universités sont une véritable catastrophe et il me semble que Jawzia est bien placé pour le savoir. Il sait très bien aussi que ce qui compte c'est la qualité de la formation et non pas le nombre des inscrits. Donc soyons de part et d'autre, de bonne foi et cessons de nous raconter des craques.

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                        • #42
                          Tout est lié. Il faut préparer les ingénieurs et techniciens pour les défis de relocalisation-délocalisations.
                          Les occasions qui seront à saisir à la suite de cette crise pandémique viendront dans les 2 ou 3 ans max à l'Algérie n'aura jamais le temps de se remettre en route pour concurrencer le Maroc ou la Tunisie dans ce domaine.

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                          • #43
                            C'est juste pour faire une diversion et aiguiller le sujet vers une autre direction.
                            Pas du tout hakim. C'était juste pour répondre à l'excité qui vient de (RE)débarquer sur le forum et qui distribue les "qualificatifs" à la en-veux-tu-en-voilà. Cela l'a mit dans tous ses états et ... j'en rigole. Bref, j'ai retrouvé les chiffres du HCP ... je t'en épargnes les détails mais 86% n'ont pas dépassé le collège. Passons.

                            la valeur des diplômes discernée par nos universités sont une véritable catastrophe et il me semble que Jawzia est bien placé pour le savoir.
                            ça, c'est un sujet intéressant. Figure toi hakim, que tu trompes que ce soit en ce qui concerne les étudiants tunisiens, algériens ou marocains. On pourra en discuter dans le détail en lieu et place de la diarrhée de l'excité !

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                            • #44
                              Finalement pour laisser une trace

                              le HCP indique que 12.082.000 des 26 millions sont des actifs dont :
                              • 10.975.000 pourvues d’emploi et
                              • 1.107.000 en situation de chômage, tandis que
                              • 14.277.000 sont en dehors du marché du travail.


                              Voici le niveau d'instruction des 10 millions actifs occupés
                              • 55,4%, n'ont aucun diplôme - on les assimilerai à des analphabètes
                              • 29,6% ont un diplôme moyen et
                              • 14,9% un diplôme supérieur.


                              Donc 85% des actifs occupés se sont arrêtés au collège.

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                              • #45
                                elle est de quelle date la publication du HCP ?
                                Droite des Valeurs
                                Gauche du Travail
                                Centre "Intérêt de Mon Pays"

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