Le Maroc arrive à exporter sa production agricole malgré la crise mondiale. Néanmoins, les opérateurs prédisent déjà une baisse des exportations par rapport à l'an dernier à cause de la faiblesse de la production due à la sécheresse. Les exportations des produits agricoles figurent parmi les principales secteurs pourvoyeurs de devises. En 2019, le Maroc a exporté pour plus de 60 milliards de DH (MMDH) de produits agricoles (26 MMDH) et agroalimentaires (32 MMDH).
Ce secteur exportateur est l'un des rares qui continuent d'opérer malgré la crise sanitaire mondiale qui plonge plus de la moitié de la population de la planète dans le confinement. Il permettra au Royaume donc de limiter les dégâts notamment sur la balance des paiements. Comment évolue la demande étrangère pour les produits marocains sachant que les deux premiers mois de l'année, les exportations des produits agricoles ont stagné ?
"La situation est normale", nous répond Lahcen Aderdour, président de l’association des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (APEFEL). "Nous avons constatés une baisse des prix, mais en dehors de cela, la situation reste normale surtout que nous arrivons à la fin de campagne", ajoute-t-il tout en concédant que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne.
"Les exportateurs qui travaillent avec des programmes et des conventions avec les centrales d'achats et les grands donneurs d'ordre poursuivent leur activité normalement et sont en train d'exécuter leur contrats. C'est plus compliqué pour ceux qui travaillent de façon moins structurée", explique-t-il.
Même son de cloche chez ce grand exportateur d'agrumes. "Il y a des opérateurs qui arrivent à vendre et d'autres moins et cela dépend de la stratégie commerciale de chacun", nous explique-t-il.
"Il y a aussi des différences selon les produits. Pour certains secteurs, les choses se passent bien malgré le surcoût que la crise engendre en terme de logistique, transport et mesures de sécurité. Il s'agit par exemple des agrumes pour lesquels la demande est bonne, pour une partie de la tomate les choses se passent bien. Ces secteurs-là vendent, ce qui n'est pas le cas de tout le secteur agricole. Il y a d'autres segments pour lesquels la situation est plus difficile comme les fruits rouges ou le melon par exemple", poursuit notre interlocuteur.
Mais globalement, le Maroc arrive-t-il à vendre autant, plus ou moins que l'an dernier ? En attendant les chiffres officiels de l'Office des changes, nos interlocuteurs avancent prudemment qu'il y aura une baisse par rapport à l'an dernier.
Cette baisse n'est pas liée directement à la crise sanitaire, car comme expliqué plus haut, le secteur continue d'enregistrer de la demande et arrive à exporter malgré les contraintes logistiques.
"On a des baisses, importantes pour certains segments comme les agrumes. Ces baisses d'exportations sont liées à la crise mais aussi à la faiblesse de production. Faire une campagne normale, c'est impossible cette année", conclut notre source.
medias24
Ce secteur exportateur est l'un des rares qui continuent d'opérer malgré la crise sanitaire mondiale qui plonge plus de la moitié de la population de la planète dans le confinement. Il permettra au Royaume donc de limiter les dégâts notamment sur la balance des paiements. Comment évolue la demande étrangère pour les produits marocains sachant que les deux premiers mois de l'année, les exportations des produits agricoles ont stagné ?
"La situation est normale", nous répond Lahcen Aderdour, président de l’association des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (APEFEL). "Nous avons constatés une baisse des prix, mais en dehors de cela, la situation reste normale surtout que nous arrivons à la fin de campagne", ajoute-t-il tout en concédant que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne.
"Les exportateurs qui travaillent avec des programmes et des conventions avec les centrales d'achats et les grands donneurs d'ordre poursuivent leur activité normalement et sont en train d'exécuter leur contrats. C'est plus compliqué pour ceux qui travaillent de façon moins structurée", explique-t-il.
Même son de cloche chez ce grand exportateur d'agrumes. "Il y a des opérateurs qui arrivent à vendre et d'autres moins et cela dépend de la stratégie commerciale de chacun", nous explique-t-il.
"Il y a aussi des différences selon les produits. Pour certains secteurs, les choses se passent bien malgré le surcoût que la crise engendre en terme de logistique, transport et mesures de sécurité. Il s'agit par exemple des agrumes pour lesquels la demande est bonne, pour une partie de la tomate les choses se passent bien. Ces secteurs-là vendent, ce qui n'est pas le cas de tout le secteur agricole. Il y a d'autres segments pour lesquels la situation est plus difficile comme les fruits rouges ou le melon par exemple", poursuit notre interlocuteur.
Mais globalement, le Maroc arrive-t-il à vendre autant, plus ou moins que l'an dernier ? En attendant les chiffres officiels de l'Office des changes, nos interlocuteurs avancent prudemment qu'il y aura une baisse par rapport à l'an dernier.
Cette baisse n'est pas liée directement à la crise sanitaire, car comme expliqué plus haut, le secteur continue d'enregistrer de la demande et arrive à exporter malgré les contraintes logistiques.
"On a des baisses, importantes pour certains segments comme les agrumes. Ces baisses d'exportations sont liées à la crise mais aussi à la faiblesse de production. Faire une campagne normale, c'est impossible cette année", conclut notre source.
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