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Khelil veut booster le gaz naturel carburant

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  • Khelil veut booster le gaz naturel carburant

    Le démarrage et le développement de l’utilisation du gaz naturel comprimé comme carburant automobile (GNC-C) nécessite une plus grande implication des pouvoirs publics. C’est du moins ce qui ressort du brainstorming sur le développement national du gaz comprimé comme carburant. Et pour cause, les contraintes au développement du GNC listées par Mme Nadia Slimani de la direction des produits pétroliers au ministère de l’Énergie et des Mines sont nombreuses. Dans sa communication, “Expérience algérienne : résultats et perspectives”, elle cite, entre autres, le coût élevé des investissements (bus, stations de compression et équipement de conversion) et le prix à la pompe non incitatif par rapport au gas-oil.

    Le retour sur investissement pour les taxis (temps de retour du prix du kit) est de 13 mois. Ce que Chakib Khelil trouve “lent”. “Si le retour sur investissement dépasse trois mois, cela ne vaut pas le coût”, estime-t-il, en citant les exemples de l’Argentine ou de l’Égypte. Concernant les prix, la conversion au GPL-C est plus attractive, du moins pour les véhicules légers. Le gain par rapport au gas-oil n’est pas important. Pourtant, le ministre de l’Énergie affirme dans son allocution d’ouverture que “le développement de l’utilisation du gaz naturel comme carburant automobile est devenu un impératif”. M. Khelil explique que le rythme actuel de consommation de mazout nécessite des investissements coûteux en moyens, en raffinage pour éviter le recours à l’importation de ce carburant, d’où la nécessité d’encourager l’utilisation du GNC, notamment par les taxis et les transports publics.

    Seulement, l’État devrait mettre davantage la main à la poche, à travers des financements directs et des mesures incitatives, pour tirer “avantage” de l’utilisation du GNC comme carburant. Parmi les mesures proposées, la révision de la structure du prix du GNC pour une amélioration de la marge de distribution et la réduction du prix actuel à la pompe, il a été suggéré un prix de cession Sonelgaz de 0,5 dollar le MBTU, une marge de détail de 2,20 dinars le litre et un prix à la pompe de 3 dinars le litre. L’économie dégagée sera de 134 dinars les 100 kilomètres par rapport à l’essence, de 12 dinars par rapport au GPL-C et de 75,50 dinars par rapport au gas-oil pour les bus.

    D’autres mesures sont avancées. Il s’agit, entre autres, de l’exonération de la TVA sur l’assemblage des kits de conversion, de la franchise de la TVA pour l’achat de certains équipements utilisés dans la distribution du GNC, de la réduction à 7% de la TVA sur les activités d’installation et de maintenance du kit de conversion et des équipements affectés à la distribution du GNC, de l’exonération de la vignette et de la taxe sur la carte grise… Le ministre de l’Énergie est favorable à ce type de mesures. La première expérience d’utilisation du GNC comme carburant a été lancée par Naftal vers la fin des années 80, mais n’a pas abouti du fait justement de l’absence de mesures d’accompagnement pour son encouragement. En 1998, Sonelgaz, en sa qualité de distributeur de gaz naturel et propriétaire du réseau, a été chargée de lancer une opération pilote. Résultat : deux stations de compression ont été réalisées au niveau de l’Etusa (Hussein Dey) et Gué-de-Constantine, la mise en circulation de 10 autobus roulant au GNC (5 acquis par Sonelgaz en 2005 et 5 par l’Etusa), ainsi que 85 véhicules de Sonelgaz convertis au gaz depuis 2002. “Il faut maintenant passer à l’étape industrielle”, affirme M. Chakib Khelil.

    Deux programmes, un à court terme pour la période 2007-2011, et un second à long terme (2012-2025), ont été présentés et doivent être appuyés par un financement public. Pour le premier programme, le coût global de l’investissement est estimé à environ 7,3 milliards de dinars. Il porte sur la conversion de 175 bus (dont 100 pour Alger), la réalisation de 40 stations-service, la conversion de 14 000 véhicules taxis et quatre terrains de remisage (stationnement et maintenance pour la flotte de transport urbain). Le coût global du second programme (2012-2025) est évalué à 20,3 milliards de dinars, à raison de 600 millions de dinars par an. Il porte sur la construction de 112 stations-service GNC, réparties à travers l’ensemble des grandes villes, le raccordement de ces stations au réseau du gaz naturel et l’acquisition de 500 bus dédiés au GNC.

    source : Liberté

  • #2
    Citation:
    La première expérience d’utilisation du GNC comme carburant a été lancée par Naftal vers la fin des années 80, mais n’a pas abouti du fait justement de l’absence de mesures d’accompagnement pour son encouragement

    Encore une fois notre pays est champion des occasions ratees. Oui cette action a ete lancee par SH et Naftal, ou des equipes pluridisciplinaires ont travailles dessus pendant plusieurs annees.....et puis plus rien. Aujourd'hui, des pays comme l'Inde, la Russie, nous depassent...d'autres comme les Emirats lancent une grande compagne d'utilisation du GNC (Gaz Naturel Comprime) ou CNG (Compressed Natural Gas) et votre serviteur y a travaille dessus.

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    • #3
      Il aurait aussi été judicieux de donner du travail aux cerveaux Algériens, et leur faire développer des moteurs pour ce carburant, ainsi l'utilisation serait plus rentable, et elle pourrait etre un formidable vecteur de valeur ajoutée.

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      • #4
        Il n'y a pas de secrets. Pour promouvoir l'utilisation du GNC, il faut des incitations financières envers les utilisateurs particuliers et une obligation envers les organismes étatiques.

        Pour le particulier, subventionner la converstion (en terme d'équipements) dans une large proportion (entre 60 et 80%) pourrait inciter les automobilistes à rouler GNC.

        Pour les organismes d'état, obligation devrait leur être faite de rouler au GNC. Je noterai que les Bus de l'actuelle RSTA roulent tous au GNC. Que les véhicules des sociétés publiques et autres ministères donnent l'exemple. C'est économiquemnt rentable et environnementalement salutaire.

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