Le plus gros projet d'investissement direct étranger (IDE) en Algérie a été signé la semaine dernière, pour un coût de 5 milliards de dollars, relatif à la réalisation de la plus grande usine d'aluminium d'Afrique du Nord. Cette usine devrait être dotée d'une capacité de 700 000 tonnes par an et devrait permettre la création de 10 000 postes pendant sa phase de construction et 2 500 postes supplémentaires à la fin de sa réalisation.
L'investissement est pris en charge par un consortium constitué de la Compagnie de Développement Moubadala (Moubadala Development Company) et de Dubaï Aluminium (Dubal) qui seront actionnaires majoritaire avec 70% du capital. Un consortium Algérien composé de Sonatrach et Sonelgaz, deux acteurs publics majeurs dans l'économie du pays, détiendront les 30% restant.
Selon les termes du contrat, qui a été conclu en qualité d'accord-cadre, le projet sera développé sur une superficie de 400 ha près de Beni Saf dans la région d'Ain Temouchent. Selon les déclarations du ministre de l'énergie et des Mines Chakib Khelil, le projet devrait être accompli dans environ quatre ans, et l'usine devrait entrer en production d'ici 2011.
D'après Mohamed Meziane, le président-directeur général de Sonatrach, « ce projet, qui répond aux normes internationales par sa taille, l'investissement qu'il implique et l'utilisation de nouvelles technologies à travers Dubal, permettra de renforcer les relations entre les deux pays et d'augmenter la production et la commercialisation de l'aluminium.»
Deux compagnies seront créées : l'une sera responsable de la production tandis que l'autre sera chargée des ventes d'aluminium.
Les plans requièrent aussi la construction d'une centrale thermique d'une capacité de 2000 MW, couplée d'une usine de dessalement d'eau de mer et d'un port capable de recevoir 1.75 millions de tonnes de matières premières par an.
La situation géographique de l'Algérie et sa main-d'œuvre abordable fait d'elle un candidat idéal pour ce complexe industriel. Ses ressources en énergie abondent et contribueront elles aussi au projet. Sonatrach est appelé à fournir 2 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.
L'aluminium est le troisième métal le plus recherché dans le monde après le fer et l'acier. D'ailleurs, la demande mondiale progresse d'environ 4% par an. Etant donné que cette demande poursuit sa progression, l'usine prévoit de commencer l'exportation des produits dès la première année avec un chiffre d'affaires estimé à 700 millions de dollars.
Le PDG de la Compagnie de Développement Moubadala Khalifa Al Moubarak a ajouté que ceci était « un accord historique, la compagnie étant toujours en négociation avec Sonatrach pour d'autres projets importants. » Ces projets incluent les domaines concernant l'électricité, le dessalement, le pétrole et le gaz.
L'Algérie a récemment suivi la voie de ses voisins du Maroc et de la Tunisie afin d'attirer les investisseurs Arabes. Après avoir signé des accords d'investissements avec d'autres états Africains au cours des dernières années, c'est maintenant au tour de l'Algérie de bénéficier du fort accroissement des liquidités régionales que plusieurs investisseurs Arabes ont délaissées, à la recherche de nouvelles opportunités.
L'Algérie est fin prête à bénéficier de la récente amélioration de son environnement macroéconomique, de la libéralisation des compagnies publiques et du renforcement des liens économiques et diplomatiques avec d'autres régions du globe. L'Algérie est véritablement en train de devenir un point central pour l'investissement étranger en Afrique du Nord, particulièrement en provenance du Moyen et Extrême-Orient. Il s'agit d'une question de temps à savoir quand les investisseurs européens et nord-américains, toujours plus prudents, rejoindront le combat.
source : Oxford Business Group
L'investissement est pris en charge par un consortium constitué de la Compagnie de Développement Moubadala (Moubadala Development Company) et de Dubaï Aluminium (Dubal) qui seront actionnaires majoritaire avec 70% du capital. Un consortium Algérien composé de Sonatrach et Sonelgaz, deux acteurs publics majeurs dans l'économie du pays, détiendront les 30% restant.
Selon les termes du contrat, qui a été conclu en qualité d'accord-cadre, le projet sera développé sur une superficie de 400 ha près de Beni Saf dans la région d'Ain Temouchent. Selon les déclarations du ministre de l'énergie et des Mines Chakib Khelil, le projet devrait être accompli dans environ quatre ans, et l'usine devrait entrer en production d'ici 2011.
D'après Mohamed Meziane, le président-directeur général de Sonatrach, « ce projet, qui répond aux normes internationales par sa taille, l'investissement qu'il implique et l'utilisation de nouvelles technologies à travers Dubal, permettra de renforcer les relations entre les deux pays et d'augmenter la production et la commercialisation de l'aluminium.»
Deux compagnies seront créées : l'une sera responsable de la production tandis que l'autre sera chargée des ventes d'aluminium.
Les plans requièrent aussi la construction d'une centrale thermique d'une capacité de 2000 MW, couplée d'une usine de dessalement d'eau de mer et d'un port capable de recevoir 1.75 millions de tonnes de matières premières par an.
La situation géographique de l'Algérie et sa main-d'œuvre abordable fait d'elle un candidat idéal pour ce complexe industriel. Ses ressources en énergie abondent et contribueront elles aussi au projet. Sonatrach est appelé à fournir 2 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.
L'aluminium est le troisième métal le plus recherché dans le monde après le fer et l'acier. D'ailleurs, la demande mondiale progresse d'environ 4% par an. Etant donné que cette demande poursuit sa progression, l'usine prévoit de commencer l'exportation des produits dès la première année avec un chiffre d'affaires estimé à 700 millions de dollars.
Le PDG de la Compagnie de Développement Moubadala Khalifa Al Moubarak a ajouté que ceci était « un accord historique, la compagnie étant toujours en négociation avec Sonatrach pour d'autres projets importants. » Ces projets incluent les domaines concernant l'électricité, le dessalement, le pétrole et le gaz.
L'Algérie a récemment suivi la voie de ses voisins du Maroc et de la Tunisie afin d'attirer les investisseurs Arabes. Après avoir signé des accords d'investissements avec d'autres états Africains au cours des dernières années, c'est maintenant au tour de l'Algérie de bénéficier du fort accroissement des liquidités régionales que plusieurs investisseurs Arabes ont délaissées, à la recherche de nouvelles opportunités.
L'Algérie est fin prête à bénéficier de la récente amélioration de son environnement macroéconomique, de la libéralisation des compagnies publiques et du renforcement des liens économiques et diplomatiques avec d'autres régions du globe. L'Algérie est véritablement en train de devenir un point central pour l'investissement étranger en Afrique du Nord, particulièrement en provenance du Moyen et Extrême-Orient. Il s'agit d'une question de temps à savoir quand les investisseurs européens et nord-américains, toujours plus prudents, rejoindront le combat.
source : Oxford Business Group
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