Voici comment le haschisch marocain était sous domination juive
Les Marocains et les juifs sont deux peuples intimement liés par l’histoire. Ils partagent plusieurs réalités qui enrichissent leurs parcours, comme le haschisch produit par le Maroc et que vendaient les juifs. Afin de montrer la proximité culturelle entre les deux peuples, Time of Israël, un média israélien, a réalisé un reportage sur la question.
"Les juifs sont venus en Afrique du Nord avant la naissance de l’islam", fait observer Sayid, un Marocain d’un âge avancé, au reporter de Time of Israël. Il a ajouté que "les juifs marocains sont donc indissociables de l’histoire du Maroc". A titre d’exemple, ces juifs jouissent d’une grande admiration des Marocains. La preuve en est que le Roi Mohammed VI, comme son père avant lui, en compte un parmi ses conseillers, en la personne d’André Azoulay.
Chaque année, ils sont plus de 10.000 Israéliens qui visitent le Maroc où ils bénéficient d’un accueil chaleureux. Par ailleurs, le Royaume chérifien est le seul pays musulman au monde qui possède un musée dédié uniquement à la communauté juive qui y a prospéré dans le passé, souligne le média israélien.
Des mandats d’arrêt pour avoir produit du haschisch
Près de 50.000 producteurs font l’objet d’un mandat d’arrêt de la police marocaine. Ainsi, un climat de méfiance s’est installé chez les agriculteurs marocains qui cultivent du cannabis. Ils sont devenus très méfiants vis-à-vis des étrangers. C’est dans cette atmosphère que le reporter du média israélien a été emmené à visiter les parcelles de cannabis près du village de Katma, situé dans les montagnes du Rif, où est cultivée la quasi-totalité du cannabis du pays.
Le propriétaire de ces champs de cannabis, Mahmoud, a été condamné par contumace ; ses déplacements sont bien calculés. "Ma condamnation ne me permet de me déplacer que dans une zone limitée de plusieurs villages, sans être arrêté", confie-t-il. En réalité, malgré l’apparente ouverture et l’attitude libérale à l’égard du haschisch, la culture du cannabis, au Maroc, est toujours considérée comme une infraction pénale.
Les juifs, meilleurs vendeurs du haschisch marocain
Pendant la discussion avec Mahmoud, le producteur du haschisch, le reporter du média israélien a été surpris d’apprendre que les juifs étaient les meilleurs vendeurs du haschisch du Maroc. En général, ils ne cultivaient pas le cannabis. Mais, ils ont reçu un monopole du Roi pour la vente de tabac au Maroc. Et, cela comprenait la vente de la plante de cannabis et du haschisch produit à partir de celle-ci.
A son retour en Israël, il apprendra auprès du Dr Doron Danino qu’en effet, les fermiers berbères des montagnes du Rif étaient des agriculteurs qualifiés, mais que la plupart étaient analphabètes et parlaient principalement la langue amazighe qui n’avait, jusqu’à récemment, aucun système d’écriture. Or, au lendemain de la conquête musulmane du Maghreb, la plupart des citadins parlaient arabe, ce qui rendait difficile la communication avec la communauté berbère isolée. "Mais, les juifs parlaient plusieurs langues et avaient le sens des affaires, ce qui en faisait un partenariat mutuellement bénéfique", souligne le Dr Danino.
Comme quoi, les juifs du Maroc savaient comment se faire de l’argent avec le commerce du haschisch. Cependant, ils n’en étaient probablement pas de gros fumeurs, quand bien même le cannabis était utilisé à l’occasion d’événements particuliers.
Bladi
Les Marocains et les juifs sont deux peuples intimement liés par l’histoire. Ils partagent plusieurs réalités qui enrichissent leurs parcours, comme le haschisch produit par le Maroc et que vendaient les juifs. Afin de montrer la proximité culturelle entre les deux peuples, Time of Israël, un média israélien, a réalisé un reportage sur la question.
"Les juifs sont venus en Afrique du Nord avant la naissance de l’islam", fait observer Sayid, un Marocain d’un âge avancé, au reporter de Time of Israël. Il a ajouté que "les juifs marocains sont donc indissociables de l’histoire du Maroc". A titre d’exemple, ces juifs jouissent d’une grande admiration des Marocains. La preuve en est que le Roi Mohammed VI, comme son père avant lui, en compte un parmi ses conseillers, en la personne d’André Azoulay.
Chaque année, ils sont plus de 10.000 Israéliens qui visitent le Maroc où ils bénéficient d’un accueil chaleureux. Par ailleurs, le Royaume chérifien est le seul pays musulman au monde qui possède un musée dédié uniquement à la communauté juive qui y a prospéré dans le passé, souligne le média israélien.
Des mandats d’arrêt pour avoir produit du haschisch
Près de 50.000 producteurs font l’objet d’un mandat d’arrêt de la police marocaine. Ainsi, un climat de méfiance s’est installé chez les agriculteurs marocains qui cultivent du cannabis. Ils sont devenus très méfiants vis-à-vis des étrangers. C’est dans cette atmosphère que le reporter du média israélien a été emmené à visiter les parcelles de cannabis près du village de Katma, situé dans les montagnes du Rif, où est cultivée la quasi-totalité du cannabis du pays.
Le propriétaire de ces champs de cannabis, Mahmoud, a été condamné par contumace ; ses déplacements sont bien calculés. "Ma condamnation ne me permet de me déplacer que dans une zone limitée de plusieurs villages, sans être arrêté", confie-t-il. En réalité, malgré l’apparente ouverture et l’attitude libérale à l’égard du haschisch, la culture du cannabis, au Maroc, est toujours considérée comme une infraction pénale.
Les juifs, meilleurs vendeurs du haschisch marocain
Pendant la discussion avec Mahmoud, le producteur du haschisch, le reporter du média israélien a été surpris d’apprendre que les juifs étaient les meilleurs vendeurs du haschisch du Maroc. En général, ils ne cultivaient pas le cannabis. Mais, ils ont reçu un monopole du Roi pour la vente de tabac au Maroc. Et, cela comprenait la vente de la plante de cannabis et du haschisch produit à partir de celle-ci.
A son retour en Israël, il apprendra auprès du Dr Doron Danino qu’en effet, les fermiers berbères des montagnes du Rif étaient des agriculteurs qualifiés, mais que la plupart étaient analphabètes et parlaient principalement la langue amazighe qui n’avait, jusqu’à récemment, aucun système d’écriture. Or, au lendemain de la conquête musulmane du Maghreb, la plupart des citadins parlaient arabe, ce qui rendait difficile la communication avec la communauté berbère isolée. "Mais, les juifs parlaient plusieurs langues et avaient le sens des affaires, ce qui en faisait un partenariat mutuellement bénéfique", souligne le Dr Danino.
Comme quoi, les juifs du Maroc savaient comment se faire de l’argent avec le commerce du haschisch. Cependant, ils n’en étaient probablement pas de gros fumeurs, quand bien même le cannabis était utilisé à l’occasion d’événements particuliers.
Bladi
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