L’Express : Le Maroc, cinq fois plus riche que la Chine il y a tout juste 40 ans
Tandis que la Chine s’est graduellement hissée jusqu’à devenir une grande puissance économique scientifique, voire militaire, le Maroc reste embourbé dans le rang des pays arriérés en matière de développement humain, en proie à des problèmes liés au sous-développement. L’hebdomadaire français L’Express traite dans un article la problématique de mondialisation dans son rapport au progrès. Et le Maroc est donné à titre d’exemple pour expliquer la variabilité du phénomène.
Qui se souvient aujourd’hui qu’« en 1960, la Corée du Sud avait la même richesse par habitant que les pays pauvres d’Afrique noire » et qu’« elle n’a rattrapé le Maroc qu’en 1970 » ? Aujourd’hui, la Corée du Sud est un monstre technologique dans des domaines totalement invraisemblables s’il s’agit de les rapporter au savoir-faire marocain : la nanotechnologie, les microprocesseurs, les écrans fins, les logiciels, le nucléaire, etc.
L’Express remonte le fil de l’Histoire pour s’arrêter sur l’année 1980. En pleine guerre froide, alors que le monde d’antan était divisé entre est et ouest, le Maroc « était cinq fois plus riche que la Chine : 1075 dollars de revenu annuel par habitant, contre 195 pour l’Empire du Milieu.
Le paquet sur l’éducation
Si l’économie chinoise a pu rattraper son grand retard par rapport à tout l’Occident réuni, l’hebdomadaire français évoque « ceux qui ont investi dans l’éducation et les sciences ». Et de rappeler les maux du développement humain au Maroc : « Un pays pauvre qui connaît encore un taux d’analphabétisme de 40 % chez les femmes ».
Qualifiant le roi Mohammed VI de « monarque éclairé, entouré d’élite technocratique de qualité », le magazine juge que « ce n’est pas suffisant pour suivre le rythme effréné de l’Asie, qui investit massivement dans la recherche, l’innovation, l’éducation et l’Inintelligence artificielle ».
À titre d’exemple, le pays ne dispose toujours pas d’un « centre de recherche digne de ce nom en Afrique du Nord : les scientifiques y sont socialement bien moins bien considérés que les docteurs de la foi », tance l’auteur de l’article.
Pour sa part, la France, trois fois plus riche que Singapour il y a 50 ans, peut aujourd’hui constater que les habitants de la cité-État insulaire ont désormais le double du niveau de vie de ses citoyens. « Ces bouleversements géopolitiques ne doivent rien au hasard, mais sont la conséquence des immenses investissements éducatifs, scientifiques, technologiques des pays d’Asie de l’Est », explique L’Express.
Le capitalisme de la connaissance
Pour suivre l’évolution, qui parait aujourd’hui spectaculaire, de la Chine, le magazine propose un aperçu de ce que valaient les Chinois dans les dépenses mondiales de recherche : 2 % en 1995, 23 % aujourd’hui, « c’est-à-dire plus que l’Europe tout entière, la Chine se rapproche à grands pas des États-Unis ».
Singapour, Chine, Taïwan, Hongkong et Corée du Sud, ou ce qui est communément appelé dans la littérature économique par « les dragons asiatiques » n’ont cessé de monter en puissance dans le classement Pisa des systèmes scolaires.
« En sciences, Singapour est numéro 1 mondial, et la Corée du Sud, la Chine, Taïwan et le Vietnam ridiculisent les petits Français », commente l’auteur de l’article. Le Maroc, lui, est… hors classement.
hespress
Tandis que la Chine s’est graduellement hissée jusqu’à devenir une grande puissance économique scientifique, voire militaire, le Maroc reste embourbé dans le rang des pays arriérés en matière de développement humain, en proie à des problèmes liés au sous-développement. L’hebdomadaire français L’Express traite dans un article la problématique de mondialisation dans son rapport au progrès. Et le Maroc est donné à titre d’exemple pour expliquer la variabilité du phénomène.
Qui se souvient aujourd’hui qu’« en 1960, la Corée du Sud avait la même richesse par habitant que les pays pauvres d’Afrique noire » et qu’« elle n’a rattrapé le Maroc qu’en 1970 » ? Aujourd’hui, la Corée du Sud est un monstre technologique dans des domaines totalement invraisemblables s’il s’agit de les rapporter au savoir-faire marocain : la nanotechnologie, les microprocesseurs, les écrans fins, les logiciels, le nucléaire, etc.
L’Express remonte le fil de l’Histoire pour s’arrêter sur l’année 1980. En pleine guerre froide, alors que le monde d’antan était divisé entre est et ouest, le Maroc « était cinq fois plus riche que la Chine : 1075 dollars de revenu annuel par habitant, contre 195 pour l’Empire du Milieu.
Le paquet sur l’éducation
Si l’économie chinoise a pu rattraper son grand retard par rapport à tout l’Occident réuni, l’hebdomadaire français évoque « ceux qui ont investi dans l’éducation et les sciences ». Et de rappeler les maux du développement humain au Maroc : « Un pays pauvre qui connaît encore un taux d’analphabétisme de 40 % chez les femmes ».
Qualifiant le roi Mohammed VI de « monarque éclairé, entouré d’élite technocratique de qualité », le magazine juge que « ce n’est pas suffisant pour suivre le rythme effréné de l’Asie, qui investit massivement dans la recherche, l’innovation, l’éducation et l’Inintelligence artificielle ».
À titre d’exemple, le pays ne dispose toujours pas d’un « centre de recherche digne de ce nom en Afrique du Nord : les scientifiques y sont socialement bien moins bien considérés que les docteurs de la foi », tance l’auteur de l’article.
Pour sa part, la France, trois fois plus riche que Singapour il y a 50 ans, peut aujourd’hui constater que les habitants de la cité-État insulaire ont désormais le double du niveau de vie de ses citoyens. « Ces bouleversements géopolitiques ne doivent rien au hasard, mais sont la conséquence des immenses investissements éducatifs, scientifiques, technologiques des pays d’Asie de l’Est », explique L’Express.
Le capitalisme de la connaissance
Pour suivre l’évolution, qui parait aujourd’hui spectaculaire, de la Chine, le magazine propose un aperçu de ce que valaient les Chinois dans les dépenses mondiales de recherche : 2 % en 1995, 23 % aujourd’hui, « c’est-à-dire plus que l’Europe tout entière, la Chine se rapproche à grands pas des États-Unis ».
Singapour, Chine, Taïwan, Hongkong et Corée du Sud, ou ce qui est communément appelé dans la littérature économique par « les dragons asiatiques » n’ont cessé de monter en puissance dans le classement Pisa des systèmes scolaires.
« En sciences, Singapour est numéro 1 mondial, et la Corée du Sud, la Chine, Taïwan et le Vietnam ridiculisent les petits Français », commente l’auteur de l’article. Le Maroc, lui, est… hors classement.
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