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(BFM Bourse) - Les cours du pétrole ont plongé jeudi après l'annonce surprise du président américain Donald Trump de nouvelles sanctions commerciales à l'encontre de la Chine. Le baril de WTI a cédé près de 8%, son plus fort recul depuis février 2015. Le baril de Brent a aussi lâché plus de 7%.
Alors qu'ils souffraient déjà, jeudi, de la vigueur retrouvée du dollar après l'annonce, par la Fed, d'une première baisse de taux depuis dix ans mercredi, les cours de l'or noir ont plongé après les déclarations du président américain, qui ont assommé les marchés. Donald Trump a en effet décidé d'alourdir les sanctions commerciales contre la chine en imposant, à compter du 1er septembre prochain, des droits de douane additionnels de 10% sur les 300 milliards de dollars d'importations chinois encore non taxées. Une annonce qui a pris de court et provoqué la stupeur sur les marchés, inquiets de l'impact sur les économies américaine et mondiale.
Ces nouvelles sanctions relancent la guerre commerciale USA - Chine alors même que les négociations avaient repris mardi à Shanghai entre les représentants au Commerce des deux plus grosses puissances économiques mondiales, et dégradent les perspectives pour la demande mondiale en énergie. Le locataire de la Maison-Blanche n'a toutefois pas attendu jeudi pour s'en prendre à la Chine puisque, dès mardi, il avait déclaré, sur Twitter, que "les Chinois finissent toujours pas modifier l'accord à leur avantage" et ne respectent pas les engagements qu'ils avaient pris sur les achats de produits agricoles américains. Et Donald Trump, notant le ralentissement de l'économie chinoise qui a connu sa "pire année en 27 ans", d'ajouter que les Etats-Unis étaient en position de force. De vives attaques qui ravivent les craintes d'une impasse commerciale durable avec les risques que cela fait peser sur l'économie mondiale. Or, quand la croissance mondiale ralentit, la demande en énergie et notamment en hydrocarbures, suit le mouvement.
Les cours de l'or noir ont donc très lourdement chuté, jeudi, à la fois sur le marché new-yorkais (le Nymex) et sur l'IntercontinentalExchange de Londres où se négocient les barils du Brent européen de la mer du Nord. La référence de brut américain, le WTI texan, a lâché 4,63 dollars, soit 7,9%, pour boucler la séance à 53,95 dollars, ce qui constitue sa lus grosse chute en séance depuis février 2015, il y a quatre ans et demi. Quant au baril de Brent pour livraison en septembre, il a abandonné 7,1% à 60,50 dollars après avoir testé le seuil des 60 dollars en séance (à 60,02 dollars), qu'il n'a plus enfoncé depuis le 13 juin dernier. Il s'agit de sa plus mauvaise performance journalière depuis février 2016.
Le marché pétrolier tente de se remettre des déclarations de Donald Trump, vendredi, avec un léger rebond des barils de Brent (+1,7% à 61,69 dollars) et de WTI (+1,56% à 54,79 dollars) à 10h30.
Alors qu'ils souffraient déjà, jeudi, de la vigueur retrouvée du dollar après l'annonce, par la Fed, d'une première baisse de taux depuis dix ans mercredi, les cours de l'or noir ont plongé après les déclarations du président américain, qui ont assommé les marchés. Donald Trump a en effet décidé d'alourdir les sanctions commerciales contre la chine en imposant, à compter du 1er septembre prochain, des droits de douane additionnels de 10% sur les 300 milliards de dollars d'importations chinois encore non taxées. Une annonce qui a pris de court et provoqué la stupeur sur les marchés, inquiets de l'impact sur les économies américaine et mondiale.
Ces nouvelles sanctions relancent la guerre commerciale USA - Chine alors même que les négociations avaient repris mardi à Shanghai entre les représentants au Commerce des deux plus grosses puissances économiques mondiales, et dégradent les perspectives pour la demande mondiale en énergie. Le locataire de la Maison-Blanche n'a toutefois pas attendu jeudi pour s'en prendre à la Chine puisque, dès mardi, il avait déclaré, sur Twitter, que "les Chinois finissent toujours pas modifier l'accord à leur avantage" et ne respectent pas les engagements qu'ils avaient pris sur les achats de produits agricoles américains. Et Donald Trump, notant le ralentissement de l'économie chinoise qui a connu sa "pire année en 27 ans", d'ajouter que les Etats-Unis étaient en position de force. De vives attaques qui ravivent les craintes d'une impasse commerciale durable avec les risques que cela fait peser sur l'économie mondiale. Or, quand la croissance mondiale ralentit, la demande en énergie et notamment en hydrocarbures, suit le mouvement.
Les cours de l'or noir ont donc très lourdement chuté, jeudi, à la fois sur le marché new-yorkais (le Nymex) et sur l'IntercontinentalExchange de Londres où se négocient les barils du Brent européen de la mer du Nord. La référence de brut américain, le WTI texan, a lâché 4,63 dollars, soit 7,9%, pour boucler la séance à 53,95 dollars, ce qui constitue sa lus grosse chute en séance depuis février 2015, il y a quatre ans et demi. Quant au baril de Brent pour livraison en septembre, il a abandonné 7,1% à 60,50 dollars après avoir testé le seuil des 60 dollars en séance (à 60,02 dollars), qu'il n'a plus enfoncé depuis le 13 juin dernier. Il s'agit de sa plus mauvaise performance journalière depuis février 2016.
Le marché pétrolier tente de se remettre des déclarations de Donald Trump, vendredi, avec un léger rebond des barils de Brent (+1,7% à 61,69 dollars) et de WTI (+1,56% à 54,79 dollars) à 10h30.