Le dirham s’est apprécié face aux devises étrangères pendant sa première année de flexibilité, dissipant les craintes des opérateurs. Pour Bank Al-Maghrib, cette évolution reflète la résilience de l’économie et la bonne préparation qui a précédé le démarrage de la flexibilisation. Pas encore d’annonce sur le passage à la deuxième étape du processus.
Mounir Razki, directeur des opérations monétaires et de change à Bank Al-Maghrib, intervenait lors d’une conférence débat organisée le 14 mars par la Chambre de commerce britannique sous le thème de « Bilan de la première année de flexibilité du dirham ». Et ce, à côté de Hassan Boulaknadal, directeur de l’Office des changes et d’autres représentants des pouvoirs publics et du secteur financier.
Le représentant de BAM a dressé un bilan positif de la première année de flexibilité du dirham. Un bilan qui reflète, selon lui, la résilience de l’économie marocaine qui devrait se maintenir à moyen terme, malgré les fragilités du Maroc (déficit commercial…).
Il reflète également la bonne préparation ayant précédé le démarrage du processus de flexibilisation du dirham pour assurer la profondeur du marché des devises, sa liquidité et son bon fonctionnement.
M. Razki donne comme principale preuve de la réussite de cette première année, le fait que le dirham s’est apprécié par rapport aux devises étrangères, contrairement aux anticipations des opérateurs qui craignaient une dépréciation de la monnaie nationale.
Pour rappel, depuis le 15 janvier, le dirham peut évoluer dans une bande de + ou - 2,5%.
Autre preuve de réussite, la liquidité et l’autonomie du marché. Depuis mars de l’année dernière, Bank Al-Maghrib n’a pas servi de devises aux banques pendant les séances d’adjudication, ce qui reflète leur position confortable. Cette position de change des banques se renforce graduellement, consolidant l’autonomie des banques dont le marché interbancaire des devises est plus dynamique.
Cela dit, il n’y a pas eu de recours particulier des opérateurs économiques aux instruments de couverture des changes. Une situation normale pour Mounir Razki, dans la mesure où le dirham s’est renforcé par rapport aux devises étrangères, tendance favorable pour les importateurs.
Ce bilan positif est censé encourager le passage à la deuxième étape du processus de flexibilisation, autrement dit à un élargissement supplémentaire de la bande de fluctuation.
Pour Mounir Razki, les choses vont se faire progressivement. Le passage à la deuxième étape n’est pas conditionné par l’écoulement d’une durée déterminée mais par l’existence des prérequis nécessaires (fondamentaux de l’économie, préparation des opérateurs…).
Aucune annonce n’est donc attendue dans l’immédiat.
medias24
Mounir Razki, directeur des opérations monétaires et de change à Bank Al-Maghrib, intervenait lors d’une conférence débat organisée le 14 mars par la Chambre de commerce britannique sous le thème de « Bilan de la première année de flexibilité du dirham ». Et ce, à côté de Hassan Boulaknadal, directeur de l’Office des changes et d’autres représentants des pouvoirs publics et du secteur financier.
Le représentant de BAM a dressé un bilan positif de la première année de flexibilité du dirham. Un bilan qui reflète, selon lui, la résilience de l’économie marocaine qui devrait se maintenir à moyen terme, malgré les fragilités du Maroc (déficit commercial…).
Il reflète également la bonne préparation ayant précédé le démarrage du processus de flexibilisation du dirham pour assurer la profondeur du marché des devises, sa liquidité et son bon fonctionnement.
M. Razki donne comme principale preuve de la réussite de cette première année, le fait que le dirham s’est apprécié par rapport aux devises étrangères, contrairement aux anticipations des opérateurs qui craignaient une dépréciation de la monnaie nationale.
Pour rappel, depuis le 15 janvier, le dirham peut évoluer dans une bande de + ou - 2,5%.
Autre preuve de réussite, la liquidité et l’autonomie du marché. Depuis mars de l’année dernière, Bank Al-Maghrib n’a pas servi de devises aux banques pendant les séances d’adjudication, ce qui reflète leur position confortable. Cette position de change des banques se renforce graduellement, consolidant l’autonomie des banques dont le marché interbancaire des devises est plus dynamique.
Cela dit, il n’y a pas eu de recours particulier des opérateurs économiques aux instruments de couverture des changes. Une situation normale pour Mounir Razki, dans la mesure où le dirham s’est renforcé par rapport aux devises étrangères, tendance favorable pour les importateurs.
Ce bilan positif est censé encourager le passage à la deuxième étape du processus de flexibilisation, autrement dit à un élargissement supplémentaire de la bande de fluctuation.
Pour Mounir Razki, les choses vont se faire progressivement. Le passage à la deuxième étape n’est pas conditionné par l’écoulement d’une durée déterminée mais par l’existence des prérequis nécessaires (fondamentaux de l’économie, préparation des opérateurs…).
Aucune annonce n’est donc attendue dans l’immédiat.
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