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Tunisie-Algérie: 1,8 million d’Algériens ont traversé la frontière terrestre en 2018

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  • Tunisie-Algérie: 1,8 million d’Algériens ont traversé la frontière terrestre en 2018

    Est-ce en raison des touristes algériens que la Tunisie est confrontée à des pénuries et notamment de lait et de médicaments?

    - Les postes frontaliers terrestres entre l’Algérie et la Tunisie ont enregistré un nombre record de passages d’Algériens en 2018. Ils sont ainsi 1,78 million d’Algériens à s'être rendus en Tunisie via ces postes frontaliers.

    La Tunisie va enregistrer un nombre record de touristes algériens au titre de l’année 2018. En effet, selon les données relatives aux passages au niveau de trois postes frontières terrestres entre les deux pays –Malloula, Babouche et Jelil-, ce sont 1,78 million d’Algériens qui sont entrés en Tunisie via l'un de ces passages, contre 1,12 million durant la même période de l’année précédente, soit une augmentation de 58,93%.

    Ce nombre de visiteurs ne prend par ailleurs pas en considération ceux qui optent pour l’aérien ou d’autres modes de transports.

    Pour les fêtes de fin d’année, un nombre record d’Algériens se rendant en Tunisie pour les fêtes de fin d’année a été enregistré le dimanche 30 décembre dernier. Ils étaient ainsi 17.232 Algériens à traverser la frontière entre les deux pays, via le seul poste de Malloula, contre 5.760 pour le même jour de l’année précédente, soit une hausse de 199%, selon les données du Commissariat régional du tourisme.

    Il faut dire qu’une affluence record de touristes algériens a été enregistrée lors des festivités du nouvel An. Des files d’attentes monstres de plusieurs kilomètres se sont d'ailleurs formées devant les postes frontaliers. Cette situation s’explique avant tout par la qualité des services, l’existence d’une offre touristique de qualité, la diversité des attractions touristiques et des prix très concurrentiels dans les infrastructures touristiques. Autant de facteurs qui manquent à l’Algérie, malgré un potentiel touristique énorme.

    Grâce à cette arrivée massive de touristes algériens, le taux de réservation dans les hôtels, pour l’année 2018, s’est établi à hauteur de 85% dans la ville côtière et touristique de Tabarka, située à quelques kilomètres seulement de la frontière algéro-tunisienne et à hauteur de 80% à Aïn Draham, centre d’estivage et de multiples services, situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Tabarka, et destination très prisée pour sa nature généreuse, ainsi que ses paysages montagneux et verdoyants-.

    Le 360.ma

  • #2
    Mauvaise foi marocaine faire croire que les algeriens sont aller chez nos freres tunisiens pour les fetes de fin d'année juste pour acheter du lait et des medicaments

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    • #3
      Mauvaise foi marocaine faire croire que les algeriens sont aller chez nos freres tunisiens pour les fetes de fin d'année juste pour acheter du lait et des medicaments
      la phrase au début de l'article a été ajoutée par ragot.

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      • #4
        " la phrase au début de l'article a été ajoutée par ragot."

        Santé! En l'occurrence je fais foi du témoignage de mon fils actuellement à Djerba qui m'informe qu'en Tunisie, il y a pénurie de lait et de nombreux médicaments élémentaires et d'où l'hypothèse que c'est pour cause peut-être des nombreux touristes algériens?

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        • #5
          Cette situation s’explique avant tout par la qualité des services, l’existence d’une offre touristique de qualité, la diversité des attractions touristiques et des prix très concurrentiels dans les infrastructures touristiques. Autant de facteurs qui manquent à l’Algérie, malgré un potentiel touristique énorme.
          Vrai...
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

          Commentaire


          • #6
            " Vrai... "

            Effectivement. La carence algérienne souffre d'un manque de structures touristiques de grande masse. Domaine dans lequel le pays n'a pas à s'en engager tant l'offre internationale est pléthorique.

            Preuve s'il en est qu'autant les Marocains et Tunisiens (pays pourtant équipés à cette fin) postulent à passer leurs vacances en France ou en Turquie entre autres.

            Comment expliquer ce paradoxe?

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            • #7
              La Tunisie, comme le Maroc, a toujours eu de bonnes infras touristiques mais ce n'est pas là, le plus important. Ce qui importe, c'est le service. Le Tunisien comme le Marocain, a toujours été bosseur et fait son travail correctement sans aucun complexe. L'Algérien est chnayfi, un nif excessif, servir pour lui est indigne...r'bayet Boumédiène, quoi...
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

              Commentaire


              • #8
                " La Tunisie, comme le Maroc, a toujours eu de bonnes infras touristiques mais ce n'est pas là, le plus important. Ce qui importe, c'est le service. Le Tunisien comme le Marocain, a toujours été bosseur et fait son travail correctement sans aucun complexe. L'Algérien est chnayfi, un nif excessif, servir pour lui est indigne...r'bayet Boumédiène, quoi... "

                Il ne faut pas comparer le tourisme marocain et tunisien avec celui algérien. La différence est qu'en Algérie, le tourisme est étatisé à l'inverse qu'il est privé tant au Maroc qu'en Tunisie et ceci sans règle sociale aucune.

                - Chère Marrakech
                (…).
                Puisque nous sommes dans la logique des palaces, pourquoi ne pas l’appliquer jusqu’au bout et payer les employés, surtout les femmes et hommes de service, aux salaires (je ne dirai pas de ceux que pratiquent les palaces à Paris, Londres ou New York même si on peut rêver), mais qu’ils soient au moins supérieurs à la moyenne nationale. Simple cohérence d’autant plus que la plupart des patrons sont des Européens qui savent pertinemment combien est payé le personnel ailleurs.

                Prenons le cas de la restauration! On sait que les produits alimentaires non seulement coûtent au Maroc au moins moitié moins cher qu’en Europe mais qu’ils sont de meilleur goût. Le client paye le tajine ou le plat du jour au prix européen. La bouteille de vin (marocain ou étranger) bat tous les records en ce qui concerne la marge bénéficiaire. Ce serait très étonnant que le garçon qui sert ait un salaire parisien. Il est payé à la marocaine, c’est-à-dire un salaire qui n’a rien à voir avec les prix affichés sur la carte mais correspond au mince pouvoir d’achat des Marocains en général.

                Ceci est un paradoxe qui fait le bonheur de ces grands hôtels et restaurants qui, certes ont beaucoup de charges, mais rechignent à payer en conséquence le personnel.

                Cette situation d’injustice est dangereuse. On sait que le chômage est là et qu’on préfère avoir un travail avec un salaire bas plutôt que de ne pas travailler du tout. Par ailleurs, que de clients se sont plaints de la qualité du service! Normal. Lorsqu’on n’est pas payé de manière juste on ne fait pas d’effort. Il se pourrait même que cela encourage contestation et rébellion.

                En fait, c’est toute la politique du tourisme qu’il faut revoir. Rappelons que des pays comme l’Italie et l’Espagne ont réussi; dès les années 60 à fidéliser des millions de touristes parce qu’ils avaient fait le choix de l’attraction par des prix sympathiques. La rumeur disait que non seulement ces pays sont beaux,mais ils sont à la portée des salaires moyens.

                Le Maroc ne cesse d’hésiter entre deux concepts du tourisme: le luxe pour les riches et le médiocre pour les classes moyennes. Il faudrait trouver un juste milieu et, surtout, mettre en place une politique de service qui fidélise la clientèle. Or, le taux de retour est bas, très bas. Cela s’explique par la manière dont le touriste, riche ou pas, est traité-.

                Tahar Benjelloun in le 360.ma

                Commentaire


                • #9
                  Prenons le cas de la restauration! On sait que les produits alimentaires non seulement coûtent au Maroc au moins moitié moins cher qu’en Europe mais qu’ils sont de meilleur goût. Le client paye le tajine ou le plat du jour au prix européen. La bouteille de vin (marocain ou étranger) bat tous les records en ce qui concerne la marge bénéficiaire. Ce serait très étonnant que le garçon qui sert ait un salaire parisien. Il est payé à la marocaine, c’est-à-dire un salaire qui n’a rien à voir avec les prix affichés sur la carte mais correspond au mince pouvoir d’achat des Marocains en général.
                  Ce genre de comparaison est ridicule ! Seules les personnes qui n'ont jamais vécus d'expérience entreprenariale peuvent sortir ce genre de bêtise. Ce qui compte ce n'est pas la marge que l'on fait sur un produit X ou Y ce qui compte c'est le taux de rentabilité relatif à l'activite !

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                  • #10
                    TUNISIE 2017
                    - PIB: 40,26 milliards dollars
                    - Total IDE: 28.725 milliards dollars
                    IDE secteurs investis
                    - Énergie:.......................................... ....38,0%
                    - Électricité et électronique:.....................26,0%
                    - Tourisme et immobilier:..........................6,0%
                    - Mécanique, métallique et métallurgique:....5,0%
                    - Constructions:.................................... ....4,0%
                    - Secteur financier:....................................3,0%
                    -----------------------------------------------------

                    MAROC 2017
                    - PIB: 109,1 milliards dollars
                    - Total IDE: 62,664 milliards dollars
                    IDE secteurs investis
                    - Immobilier:....................................... ...34,0%
                    - Secteur manufacturier:...........................19,0%
                    - Finance et assurance:.............................12,0%
                    - Electricité, gaz, vapeur et air conditionné:...7,0%
                    - Commerce et réparation d'automobiles:......6,0%
                    Dernière modification par MEC213, 04 janvier 2019, 13h29.

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                    • #11
                      Sssi Tahar

                      les grosses marges sont le meilleur incitatif à l'investissement,

                      les pionniers et ceux qui osent l'inconnu et si ca marche, ont le droit de faire de grosses marges le temps que les frileux rappliquent et par a concurrence feront baisser les prix.

                      Je suis content que certains hôteliers de luxe à Marrakech arrivent à vendre des pavillons à plus de 10.000€ la nuitée. Tant qu'il y a des gens capables d'en payer le prix c'est bien pour la collectivité via les taxes touristiques et les taxes professionnelles ainsi que les taxes sur les profit que cela génère.

                      Sssi Tahar ferait mieux de se consacrer à ses romans et laisser le business de côté.
                      Dernière modification par Pihman, 04 janvier 2019, 16h20.
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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                      • #12
                        il a quand même raison, Tahar
                        grosses marges, oui, mais pas sur le dos des salariés.
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #13
                          Difficile à croire que 2,7 millions d'Algériens se rendent en Tunisie. Il se pourrait bien que ce sont des Algériens qui se rendent souvent en Tunisie mais qui sont comptabilisés à chacun de leurs séjours.

                          - Tunisie : 2018, meilleure année pour le tourisme depuis 8 ans

                          Pour le gouvernement tunisien qui fixe un objectif de 9 millions de touristes pour la nouvelle saison, la couleur du voyant de l’année 2018 est un signal d'encouragement. Après avoir subi le contrechoc d’une image à l’international écorchée par la problématique sécuritaire, les recettes touristiques de l’année 2018 ont connu une hausse significative. Du jamais vu depuis près d’une décennie. Détails.

                          Les recettes et les entrées touristiques sont dans le vert en Tunisie. Au 20 décembre 2018, la saison touristique 2018 a enregistré 3,9 milliards de dinars (soit 1,4 milliard de dollars), c'est une hausse record de 42,1% par rapport aux recettes enregistrées en 2017, selon des chiffres du ministère tunisien du Tourisme. Du jamais vu depuis 2010, année pré-révolution avec ses plus de 7 millions de touristes !

                          La saison 2018, boostée par les touristes maghrébins

                          Cette hausse des recettes suit la tendance de la hausse du nombre d'entrées touristiques enregistrées au cours de l'année écoulée. En 2018, ce sont 8,3 millions de touristes qui ont visité la Tunisie soit une hausse de 17,7% par rapport à 2017.

                          Dans le détail, ce sont les touristes maghrébins, 4,3 millions soit 11% de plus que 2017, qui ont fait booster le nombre de touristes dans le pays au cours de l'année 2018.

                          Pour compléter le tableau, les Français, avec 781.600 entrées (hausse de 37%), les Allemands 275.296 arrivées (+51,8%), les 599.000 Russes (+16,1%) et quelque 756.200 européens de nationalités différentes (+75,6%) ont visité ce pays nord-africain en 2018. En nombre de nuitées, le pays enregistre un chiffre de 26,1 millions soit une hausse de 22,1%.

                          Placée sur la liste des « pays déconseillés» à leurs ressortissants des ministères des Affaires étrangères occidentales, la Tunisie a subi longtemps les contrecoups d'une image écorchée par la problématique sécuritaire notamment les risques d'attentats sur son sol. Une « mauvaise publicité» qui avait pesé sur le secteur touristique avec la réticence des touristes à visiter le pays. Les assurances des autorités notamment sécuritaires n'y avaient changé que peu de chose. Mais aujourd'hui, le secteur reprend des couleurs.

                          A la conquête de 10 millions de touristes en 2020

                          Après une année 2017 morose, le secteur repart de meilleurs horizons, comme le confirment les bons chiffres de l'année 2018. René Trabelsi, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, compte surfer sur la vague pour atteindre l'objectif des 9 millions de touristes pour la saison 2019. Le pays fixait la barre à 10 millions de touristes qu'il envisage de conquérir à l'horizon 2020.

                          Cela passe par la mise en confiance des marchés européens et asiatiques, porteurs pour atteindre les objectifs. Le pays devrait également tabler sur une politique de séduction plus accrue à destination des Tunisiens résidant à l'étranger (1,3 million en 2018) mais aussi sur les touristes en provenance du Maghreb, Algériens (2,7 millions en 2018) en tête, qui ont sauvé la saison 2018. Le secteur en prend un coup d'accélérateur pour la reprise de son trend haussier !-.


                          La Tribune Afrique

                          Commentaire


                          • #14
                            Bachi

                            l a quand même raison, Tahar
                            grosses marges, oui, mais pas sur le dos des salariés.
                            Les salaires aussi subissent la loi du marché

                            si le profile est rare les employeurs se l'arrachent et son salaire flambe

                            il y a des pâtissiers qui touchent plus d'un ingénieur ou médecin car leur compétence est rare.

                            et plus le salaire est élevé plus il donne des vocations pour des jeunes pour acquérir la formation du profil.

                            C'est cela le marché il a certain défauts
                            mais il fait mieux que certains fonctionnaires qui veulent tout administrer
                            Dernière modification par Pihman, 04 janvier 2019, 19h33.
                            .
                            .
                            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                            Napoléon III

                            Commentaire


                            • #15
                              le salaire ce n'est ni plus ni moins que le prix (remuneration) du travail, le prix du travail est en fonction de l'offre et de la demande, plus les investisseurs font de profit plus ils investissent et plus ils crée des emplois plus les salaires augmentent

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