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Doing business 2019: Le grand bond du maroc

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  • Doing business 2019: Le grand bond du maroc

    En réussissant un bond impressionnant de 9 places au classement Doing Business 2019, le Maroc, grâce à sa 60e position sur les 190 pays couverts par ce rapport, poursuit sa marche soutenue vers l'émergence tout en confirmant l'efficacité des réformes entreprises au cours de ces dernières années.

    Dans l'édition 2019 de ce classement de référence réalisé chaque année par la Banque mondiale, le Maroc a obtenu un score de 71,02 sur 100, glanant d'année en année le 1/3 du chemin le conduisant vers une meilleure performance mondiale.

    Témoin de cette envolée spectaculaire, les places occupées par le Royaume au niveau régional. Le Maroc se positionne, désormais, 2e dans la région Afrique du Nord et Moyen Orient (MENA) tout en maintenant sa troisième position à l'échelle continentale, devancé uniquement par les Iles Maurice et le Rwanda et loin devant l'Algérie (157ème place mondiale).

    Parmi les indicateurs où le Maroc a réalisé des avancées remarquables, celui du raccordement à l'électricité. Le Royaume a progressé de 13 positions, passant du 72e au 59e rang mondial.

    Il en est de même pour l'indicateur "Paiement des taxes et impôts" qui a vu le Maroc se maintenir au 25e rang mondial après une série d'améliorations depuis l’édition 2010 du rapport ayant permis de réaliser un saut important de 100 places, ce qui témoigne des efforts entrepris en la matière ces dernières années.

    Sur la période 2011-2018, le Maroc a mis en place différentes réformes pour faciliter les procédures de paiement des taxes et impôts aux entreprises, dont notamment la mise en place progressive des systèmes de télé-déclaration et de télé-paiement de l'IS et de la TVA, ainsi que du système électronique d'e-enregistrement et d'e-paiement DAMANCOM pour l’enregistrement et le paiement en ligne des cotisations à la CNSS.

    Ces efforts ont ainsi permis au Royaume de se placer loin devant des ténors comme la France (55e) et l'Espagne (34e), grâce à un score impressionnant de 85,72 sur 100.

    Autre bonne performance, celle réalisée par le Royaume en matière d'octroi de permis de construire où le pays se place au 18e rang mondial à la faveur des réformes engagées depuis 2013 à travers la mise en œuvre d'un ensemble de pràcédés, via la réforme globale et approfondie du système de délivrance des autorisations d’urbanisme suite à l’adoption en 2013 du nouveau règlement général de construction fixant la forme et les conditions de délivrance des autorisations de construire.

    Concernant l'indicateur "Exécution des contrats", le Maroc enregistre une progression globale de 40 places sur la période 2010-2019, à la faveur d’une série de réformes.

    Avec ces résultats, le Maroc avance à grands pas vers la réalisation de l’objectif tracé dans le programme du gouvernement visant à intégrer le top 50 des meilleures économies mondiales dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires à l’horizon 2021, avait souligné le département du chef du gouvernement à la publication de la mouture 2019 de Doing Business.

    Un plan d'action pluriannuel a été arrêté dans ce cadre en vue de poursuivre l’amélioration du climat des affaires à travers la simplification et la dématérialisation de plusieurs procédures administratives concernant les entreprises, dans le cadre du "Comité national de l’environnement des affaires" (CNEA), présidé par le chef du gouvernement.

    Le CNEA a récemment indiqué, dans son rapport d'activité 2017-2018, que son secrétariat compte présenter, en 2019, de nouvelles réformes à l'équipe Doing Business, dont notamment celles afférentes à l'automatisation des tribunaux de commerce et à la facilitation des procédures d'exécution des contrats.

    Ces différentes réformes permettront au Maroc d'améliorer son classement au niveau de plusieurs indicateurs et par conséquent dans le classement général Doing Business, indique le rapport. Il relève que la réforme du système des sûretés mobilières, inscrit comme chantier prioritaire dans les travaux du CNEA, une fois adoptée et publiée au Bulletin officiel, accompagnée par la mise en place effective d'un registre national des nantissements, aura un impact systématique sur le classement du Maroc dans l'indicateur "Obtention de prêts" dans les prochaines éditions du rapport Doing Business.

    Dans la foulée de cette dynamique, les membres de la Chambre de représentants ont récemment adopté le projet de loi 88.17 relatif à la création et à l'accompagnement des entreprises par voie électronique, après l'amendement des articles 2, 5 et 12 à la Chambre des conseillers.

    Ce projet tend à simplifier les procédures et réduire les délais de création des entreprises, dans un souci de stimuler les investissements nationaux et étrangers, de générer des opportunités d’emploi et d’améliorer le climat des affaires. Il aura un impact positif sur le classement du Royaume dans l'indice du Doing Business à travers la révision des dispositions législatives régissant la création des entreprises, notamment le premier chapitre du code de commerce et la loi portant création de l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC).

    Ce projet de loi s'inscrit en droite ligne des Hautes orientations royales, telles qu'énoncées dans le Discours Royal à l'occasion de la Fête du Trône, cette année: le Souverain avait insisté sur "la nécessité d'une mise à jour des programmes d’accompagnement destinés aux entreprises, en particulier ceux visant la facilitation de leur accès au financement, l’accroissement de leur productivité, ainsi que la formation et la mise à niveau de leurs ressources humaines".

    Fort de ses acquis économiques, et surtout d’une volonté tenace de surmonter les défis, le Royaume poursuit d’année en année l’amélioration de ses indicateurs économiques et sociaux avec en ligne de mire davantage de prospérité et de progrès pour ses citoyens.
    Farouq El Alami

  • #2
    Comme dirait l'autre, had maykhle3na.

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    • #3
      Dans le bon sens... Il nous a fallu quelques lois et reformes, plus d'organisaiton et d'efficacité. Mais ce qui est certain, c'est que le Maroc peut encore mieux faire, pour faciliter davantage les affaires au pays.

      Il faut tacler la corruption surtout, ce n'est pas un phenomene facile à endiguer du à sa dimension culturelle. Mais toute loi ou reglementation ayant à limiter l'interaction humaine et visant à etouffer les circuits de corruption serait la bienvenue.

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      • #4
        Doing business cette fumisterie crée par la banque mondiale pour assouvir l'hégémonie des grands groupes plus tu monte dans le classement plus ton pantalon il baisse le but c'est de faire en sorte que les petit pays aient le même règlement que les grand pour que ceci puissent les bouffer plus facilement c'est aussi simple que ça.
        C'est utopique que de croire que des entreprises marocaines puissent lutter contre des entreprises américaine ou européenne a la fin il finissent par les bouffer comme ce qui ce passent avec les entreprises agroalimentaire la plupart racheter par des grands groupes plus tu les arrangent plus ils te mettent une bonne note c'est dans leurs intérêts par celui du pays.

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        • #5
          Moh
          Doing business cette fumisterie crée par la banque mondiale pour assouvir l'hégémonie des grands groupes plus tu monte dans le classement plus ton pantalon il baisse le but c'est de faire en sorte que les petit pays aient le même règlement que les grand pour que ceci puissent les bouffer plus facilement c'est aussi simple que ça.


          C'est utopique que de croire que des entreprises marocaines puissent lutter contre des entreprises américaine ou européenne a la fin il finissent par les bouffer comme ce qui ce passent avec les entreprises agroalimentaire la plupart racheter par des grands groupes plus tu les arrangent plus ils te mettent une bonne note c'est dans leurs intérêts par celui du pays.
          voilà que tu as tout résumé. Un nouveau style de colonialisme qui ne dit pas son nom.... Malheureusement !

          L'un dans l'autre, Maroc et Algérie, et les autres pays sous développés, chacun de nous n'a pas encore pas trouvé son chemin digne de la volonté, et les espérances nos peuples respectifs.


          malheureusement.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            plus tu montes dans le classement plus tu attireras d'investissements qui créeront des emplois pour ton peuple. mais pour les marxistes léninistes c'est du baissage de pantalon

            sinon montrez moi un seul pays développé et mal classé dans le doing business

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            • #7
              Da moh,
              Une première intervention qui annonce la couleur.
              Le monde est plein de tarés, il y a rien de plus à dire.

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              • #8
                Le monde est plein de tarés, il y a rien de plus à dire.
                Si ! il y a plus à dire.

                ceux qui ont vu le sultan MV sur la Lune ??

                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Et surtout, le "Doing business' de Mr. le ministre des A.E. d'Alger n'a rien avoir avec L'indice de la facilité de faire des affaires

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                  • #10
                    Que les pays développés soit bien placé ne prouvent rien tu veux faire comme eux c'est dans tes rêves leurs entreprises valent le PIB du Maroc le jour où une entreprise maroccaine ou africaine aura les moyens de racheter une entreprise du cac40 ou du Dow Jones on pourra parler à armes égale en attendant c'est le pot de terre contre le pot de fer n'importe quelle entreprise du cac40 peut racheter pratiquement n'importe quelle entreprise africaine quand bon lui semble monter dans leur classements stupide c'est leur facilité encore plus la tâche et leur ouvrir grand la porte au colonialisme économique.

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                    • #11
                      monter dans leur classements stupide c'est leur facilité encore plus la tâche et leur ouvrir grand la porte au colonialisme économique.

                      L'Algérie importe quasiment tout de l'extérieur, elle a les ressources pour le faire… tant mieux pour vous. Le taux de chômage et de pauvreté chez vous sont très bas. Dans ce cas précis, je suis d'accord avec toi, l’Algérie n'a aucun intérêt à intégrer l'économie mondiale, ou a améliorer son climat des affaires car ça ne changera rien au final. Nous, on est un pays pauvre et analphabète. Vu qu'on a des hommes d'affaires (pas tous mais une majorité) qui sont tout sauf des hommes d'affaires, on est dans l’obligation d’améliorer le climat des affaires et de recourir aux étrangers pour faire travailler les gens. Dans beaucoup de cas le salaire n’est pas trop élevé certes, mais la majorité de ces travailleurs te diront que c mieux que rien. Donc si qlq est insensible ou ne peut pas comprendre c quoi avoir un travail et un salaire et vivre dignement, il y a de fortes chances qu’il nous sorte des énormités comme la phrase au début.

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                      • #12
                        @ Mohinho

                        De quoi et à qui tu parles de L'indice CAC 40 qui se publie avec sa mise à jour chaque 15 secondes et qui est suivi au sens propre du mot ?????


                        Dans le cadre de mes responsabilités dans certains pays dits ou traversés par l'équateur, j'ai vu des chasse-neiges de fabrications Russes, des caisses de pièces de rechanges réceptionnées et facturées (AVEC VALEURS BIEN SALEES) comme " lot de pièces de rechangés" sans désignations et sans nomenclatures


                        QUANT CES RESPONSABLES ARABES ET AFRICAINS SAVENT CE QUE VEUT DIRE ET FAIRE LA DIFFERENCE ENTRE "DOING BUSINESS" ET L'IGNORANCE, LEURS PEUPLES PEUVENT LEURS PARLER DE L'INDICE CAC 40 ( pour ne rien reprocher à nos ministres en particulier)

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                        • #13
                          @infinit9

                          Tu réfléchis comme ça parce que tu a une vision à très court terme des affaires mais le business c'est sur du long terme qu'il faut le voir
                          Il est important de créer du travail mais ils est encore plus important de faire du benefice afin que celui ci soit réinvestis pour créer encore plus de travail derrière et espérer un jour augmenter les salaires.
                          Les hommes d'affaires comme tu dis ne sont ni bete ni idiot il aime pour la plupart l'argent et le pouvoir et reinvestir leur benefices leur permet d'acroitre cela mais si tous les bénéfices vont au mains des américains et des français ça risque pas d'arriver.
                          Ce qui va ce produire c'est que tous cela détiendront l'argent et le pouvoir et les marocains resterons de simple travailleur mal payer malheureusement c'est ce qui ce produit quand on a une vision à très court terme.

                          Commentaire


                          • #14
                            @aghbal

                            Je n'ai jamais parlé de l'indice cac40 mais des entreprises du 40 il y'a une grande différence !!
                            De plus j'en ai simplement parler parce que notre ami nous disais que les pays développés étais bien classé je voulais simplement qu'il aille faire un tour voir le chiffres d'affaires des entreprises qu'il espérais concurrencé avec ses pauvres entreprises du tiers monde.

                            Quand les dirigeants arabes et africains comprendront qu'il faut ce serrer les coudes et s'aider mutuellement au lieu de faire le concours de celui qui fera la meilleur gâteries pour une petite usine leurs peuple relèveront peut être la tête.

                            Commentaire


                            • #15
                              Mohinho

                              On n'a pas la mme facon de penser et je respecte ca.
                              Moi je pars de 2 principes:
                              1-on na pas la technologie (l'industrie auto est tres nouvelle chez nous)
                              2- On n'a pas des hommes d'affaires qui osent prendre des risques (y en a un peu mais il faut avoir un nombre significatif).

                              Tu as donc deux choix :
                              1- Penser a long-terme comme tu dis (meme si je ne sais pas ce que ca veut dire exactement) et ne rien faire, attendre le messie local.
                              2- Faire appel aux autres, et ca a bcp d'avantages pour un pays comme le Maroc. D'abord, Tu acquierts de l'experience dans les differents metiers de l'industrie auto a travers les differents sous-traitants. Avec le temps, tu auras un bassin de competences locales suffisant pour qu'un jour, si un industriel local ose se lancer dans l'aventure, ca sera bcp plus facile pour lui car l'experience et les competences sont juste a cote. Une autre chose, ton gouvernement obtient quand mem 9% de taxes sur les benefices des compagnies de sous-traitance ou bien de l'usine meme de montage de la voiture, ainsi que les taxes sur les salaires (ce qui n'est pas rien).

                              Bref, ta philosophie est tres idealiste, et comme on dit chez nous, makatwklch trf dial khobz. il faut revenir sur terre et realiser que si ces etrangers ne viennent pas chez nous, ils iront ailleurs (la concurrence est rude) et vont nous vendre la meme auto qu'ils voulaient auparavant fabriquer chez nous. Donc le choix pour un pays est evident et c'est ce que le Maroc fait! Crois moi, bcp de pays aimeraient faire comme le Maroc mais ou bien ne savent pas comment s'y prendre, ou bien la mafia locale empeche
                              de faire ce choix.

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