Le ministre des Finances l’a affirmé, hier, à l’APN : PLF 2019 : Spécial
Écrit par NADIA BELLIL
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a été, hier, très sollicité par la presse à propos du projet de loi de finances pour l’année 2019. S’exprimant en marge de la séance d’ouverture de la session parlementaire, à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Raouya a d’emblée expliqué que le gouvernement « ne prévoit absolument aucune taxe envers les citoyens, en tout cas dans l’avant-projet de loi de finances ».
« Cette loi est dénuée de toute taxe nouvelle», a-t-il encore précisé. Avant d’écarter tout autant une quelconque augmentation des prix des carburants, du gaz et même de l’électricité. « Il a été décidé de n’apporter aucune augmentation par rapport aux prix de la consommation de ces produits énergétiques ni à ceux des carburants », a-t-il précisé avec un large sourire. Sollicité en outre à propos de la position du gouvernement par rapport aux subventions des produits de première nécessité, là encore, le ministre répondra par la négative : « Il y a maintien des subventions et il n’y a pas un ciblage de la population nécessiteuse par rapport à cette question.» Plus précis à ce propos, le ministre expliquera que « le gouvernement n’a pas l’intention de remettre en cause sa politique de subventions avant de fixer la liste des personnes nécessiteuses ». « Il est impératif pour nous d’établir cette liste pour savoir quelle est précisément la tranche de la population qui est dans le besoin et qui nécessite l’aide de l’Etat », a-t-il soutenu. Par ailleurs, et en réponse aux rumeurs à propos de l’intégration de mesures particulières en direction des entreprises étrangères dans les dispositions du projet de loi de finances 2019, concernant la fraude fiscale, le membre du gouvernement précisera que « les entreprises étrangères ne sont pas dans le collimateur du gouvernement ». Selon M. Rayoua, « l’administration a toujours pris des dispositions pour lutter contre le phénomène de la fraude fiscale et ne cible aucunement telle ou telle catégorie de personnes ». Par ailleurs, le projet de loi de finances prévoit un taux d’inflation de 2,6% pour l’année 2019, des exportations d’hydrocarbures de l’ordre de 33,2 milliards de dollars, soit une baisse de 1% par rapport à 2018. Le projet table tout autant sur des importations de marchandises à hauteur de 44 milliards de dollars, une légère hausse par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaires de 2018. De fait, la balance commerciale devrait enregistrer un déficit de 10,4 milliards de dollars lors de l’exercice prochain. La balance des paiements devrait, de son côté, connaître un déficit de l’ordre de 17,2 milliards de dollars. Aussi, le PLF pour 2019 a prévu des réserves de change à hauteur de 62 milliards de dollars. Par ailleurs, la loi des finances de l’exercice prochain apporte des nouveautés, à l’instar de l’obligation faite aux communes « riches d’aider celles pauvres ou ne disposant pas de suffisamment de ressources pour la gestion locale ».
REPORTERS.DZ
Écrit par NADIA BELLIL
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a été, hier, très sollicité par la presse à propos du projet de loi de finances pour l’année 2019. S’exprimant en marge de la séance d’ouverture de la session parlementaire, à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Raouya a d’emblée expliqué que le gouvernement « ne prévoit absolument aucune taxe envers les citoyens, en tout cas dans l’avant-projet de loi de finances ».
« Cette loi est dénuée de toute taxe nouvelle», a-t-il encore précisé. Avant d’écarter tout autant une quelconque augmentation des prix des carburants, du gaz et même de l’électricité. « Il a été décidé de n’apporter aucune augmentation par rapport aux prix de la consommation de ces produits énergétiques ni à ceux des carburants », a-t-il précisé avec un large sourire. Sollicité en outre à propos de la position du gouvernement par rapport aux subventions des produits de première nécessité, là encore, le ministre répondra par la négative : « Il y a maintien des subventions et il n’y a pas un ciblage de la population nécessiteuse par rapport à cette question.» Plus précis à ce propos, le ministre expliquera que « le gouvernement n’a pas l’intention de remettre en cause sa politique de subventions avant de fixer la liste des personnes nécessiteuses ». « Il est impératif pour nous d’établir cette liste pour savoir quelle est précisément la tranche de la population qui est dans le besoin et qui nécessite l’aide de l’Etat », a-t-il soutenu. Par ailleurs, et en réponse aux rumeurs à propos de l’intégration de mesures particulières en direction des entreprises étrangères dans les dispositions du projet de loi de finances 2019, concernant la fraude fiscale, le membre du gouvernement précisera que « les entreprises étrangères ne sont pas dans le collimateur du gouvernement ». Selon M. Rayoua, « l’administration a toujours pris des dispositions pour lutter contre le phénomène de la fraude fiscale et ne cible aucunement telle ou telle catégorie de personnes ». Par ailleurs, le projet de loi de finances prévoit un taux d’inflation de 2,6% pour l’année 2019, des exportations d’hydrocarbures de l’ordre de 33,2 milliards de dollars, soit une baisse de 1% par rapport à 2018. Le projet table tout autant sur des importations de marchandises à hauteur de 44 milliards de dollars, une légère hausse par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaires de 2018. De fait, la balance commerciale devrait enregistrer un déficit de 10,4 milliards de dollars lors de l’exercice prochain. La balance des paiements devrait, de son côté, connaître un déficit de l’ordre de 17,2 milliards de dollars. Aussi, le PLF pour 2019 a prévu des réserves de change à hauteur de 62 milliards de dollars. Par ailleurs, la loi des finances de l’exercice prochain apporte des nouveautés, à l’instar de l’obligation faite aux communes « riches d’aider celles pauvres ou ne disposant pas de suffisamment de ressources pour la gestion locale ».
REPORTERS.DZ
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