La Sonatrach veut mettre un terme au phénomène de la fuite des cadres. Un groupe de travail, chargé d’apporter des solutions à cet épineux problème, a été, selon Reuters qui cite des sources proches du dossier, mis sur pied au niveau de la compagnie.
Ce groupe de travail est composé, rapporte encore Reuters, de gestionnaires expérimentés tels que Salah Mekmouche, patron du service forage, et Arbi Bey Slimane, vice-président chargé du transport par canalisations, et d’autres experts qui ont déjà commencé leur travail en attendant la publication du décret présidentiel portant sur leur nomination dans les postes en question. »
Reuters rapporte en outre que Sonatrach a perdu des milliers de cadres qui ont préféré prendre la destination des pays de Golfe et autres pour bénéficier de salaires plus importants. Selon un responsable de la compagnie cité par l’agence britannique, plus « 10 000 ingénieurs, foreurs, spécialistes des réservoirs et autres sont partis depuis 2010. »
Toujours selon la même source, la Sonatrach est dans une situation très délicate ces derniers temps en raison des départs massifs de compétences vers l’étranger. Pour remédier à cette situation, la direction de l’entreprise publique n’a pas d’autre choix que celui de l’augmentation des salaires. Une solution qui risque de perturber la stabilité de l’entreprise qui compte aujourd’hui plus de 40 mille travailleurs, mais aussi du pays.
« Ould Kaddour craint que toute hausse des rétributions pour les ingénieurs ne déclenche des protestations, surtout que les médecins et les enseignants, entre autres, s’étaient mis en grève pendant des mois cette année pour exiger des augmentations de salaire correspondant à l’inflation », ajoute la même source.
A.B
Par Algérie Monde Infos
Ce groupe de travail est composé, rapporte encore Reuters, de gestionnaires expérimentés tels que Salah Mekmouche, patron du service forage, et Arbi Bey Slimane, vice-président chargé du transport par canalisations, et d’autres experts qui ont déjà commencé leur travail en attendant la publication du décret présidentiel portant sur leur nomination dans les postes en question. »
Reuters rapporte en outre que Sonatrach a perdu des milliers de cadres qui ont préféré prendre la destination des pays de Golfe et autres pour bénéficier de salaires plus importants. Selon un responsable de la compagnie cité par l’agence britannique, plus « 10 000 ingénieurs, foreurs, spécialistes des réservoirs et autres sont partis depuis 2010. »
Toujours selon la même source, la Sonatrach est dans une situation très délicate ces derniers temps en raison des départs massifs de compétences vers l’étranger. Pour remédier à cette situation, la direction de l’entreprise publique n’a pas d’autre choix que celui de l’augmentation des salaires. Une solution qui risque de perturber la stabilité de l’entreprise qui compte aujourd’hui plus de 40 mille travailleurs, mais aussi du pays.
« Ould Kaddour craint que toute hausse des rétributions pour les ingénieurs ne déclenche des protestations, surtout que les médecins et les enseignants, entre autres, s’étaient mis en grève pendant des mois cette année pour exiger des augmentations de salaire correspondant à l’inflation », ajoute la même source.
A.B
Par Algérie Monde Infos
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