Par Armelle Bohineust Publié le 11/07/2018 à 20:02
Le recul est dû essentiellement à la chute des investissements des compagnies pétrolières.
Les découvertes d'hydrocarbures sont à leur plus bas depuis près de trente ans. Seuls 11 milliards de barils d'équivalent pétrole ont été découverts en 2017, soit 13% de moins que l'année précédente, affirme l'Institut français du pétrole Energies nouvelles (IFPEN), repris par le journal Les Échos . En dehors de l'Amérique du Nord où le pétrole de schiste est en expansion depuis quelques années, le nombre de découvertes d'hydrocarbures conventionnels est à «son plus bas niveau depuis les années 1950», indique de son côté le site américain Energy and Capital.
Ce recul est dû essentiellement à la chute des investissements des compagnies pétrolières, en baisse de 50% à 60% depuis trois ans. Après l'effondrement des cours du pétrole en 2014, la plupart d'entre elles ont taillé dans leurs dépenses d'exploration et de production. Depuis, et elles sont loin de les avoir toutes revues à la hausse. Certaines préfèrent racheter des concurrents plutôt que d'investir dans l'exploration, trop incertaine. D'autant plus que «les zones explorées sont de plus en plus profondes et complexes d'un point de vue géologique», explique l'IFPEN. Et que les découvertes sont de plus en plus petites.
Ralentissement de la croissance de la consommation mondiale
Résultat, le monde manquera bientôt de pétrole si les investissements, «trop faibles», n'augmentent pas, avertissait en mars l'Agence internationale de l'Énergie (AIE). «Il faudra plus d'investissements pour compenser les champs pétroliers en déclin. Le monde doit remplacer 3 millions de barils par jour chaque année, l'équivalent de la mer du Nord», expliquait alors Fatih Birol, directeur exécutif de l'agence. Les montants nécessaires sont loin d'être négligeables. Les industries pétrolières et gazières devront investir au moins 3000 milliards de dollars par an pour faire face aux besoins à long terme, avance Energy & capital.
La hausse des cours, avec un baril proche de 80 dollars, devrait les y encourager. En attendant, mercredi, entre l'annonce de l'Opep qui estime que la croissance consommation mondiale ralentira l'an prochain, le plongeon des stocks américains et les inquiétudes liées aux tensions entre les États-Unis et la Chine, le baril de brent a reculé de 3,13% à 76,39 dollars en fin de soirée.
Le recul est dû essentiellement à la chute des investissements des compagnies pétrolières.
Les découvertes d'hydrocarbures sont à leur plus bas depuis près de trente ans. Seuls 11 milliards de barils d'équivalent pétrole ont été découverts en 2017, soit 13% de moins que l'année précédente, affirme l'Institut français du pétrole Energies nouvelles (IFPEN), repris par le journal Les Échos . En dehors de l'Amérique du Nord où le pétrole de schiste est en expansion depuis quelques années, le nombre de découvertes d'hydrocarbures conventionnels est à «son plus bas niveau depuis les années 1950», indique de son côté le site américain Energy and Capital.
Ce recul est dû essentiellement à la chute des investissements des compagnies pétrolières, en baisse de 50% à 60% depuis trois ans. Après l'effondrement des cours du pétrole en 2014, la plupart d'entre elles ont taillé dans leurs dépenses d'exploration et de production. Depuis, et elles sont loin de les avoir toutes revues à la hausse. Certaines préfèrent racheter des concurrents plutôt que d'investir dans l'exploration, trop incertaine. D'autant plus que «les zones explorées sont de plus en plus profondes et complexes d'un point de vue géologique», explique l'IFPEN. Et que les découvertes sont de plus en plus petites.
Ralentissement de la croissance de la consommation mondiale
Résultat, le monde manquera bientôt de pétrole si les investissements, «trop faibles», n'augmentent pas, avertissait en mars l'Agence internationale de l'Énergie (AIE). «Il faudra plus d'investissements pour compenser les champs pétroliers en déclin. Le monde doit remplacer 3 millions de barils par jour chaque année, l'équivalent de la mer du Nord», expliquait alors Fatih Birol, directeur exécutif de l'agence. Les montants nécessaires sont loin d'être négligeables. Les industries pétrolières et gazières devront investir au moins 3000 milliards de dollars par an pour faire face aux besoins à long terme, avance Energy & capital.
La hausse des cours, avec un baril proche de 80 dollars, devrait les y encourager. En attendant, mercredi, entre l'annonce de l'Opep qui estime que la croissance consommation mondiale ralentira l'an prochain, le plongeon des stocks américains et les inquiétudes liées aux tensions entre les États-Unis et la Chine, le baril de brent a reculé de 3,13% à 76,39 dollars en fin de soirée.
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