Tweet
Réda Hamiani a été élu à l'unanimité président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) au cours de l'assemblée générale qui s'est tenue jeudi dernier à l'hôtel El-Aurassi. Il succède ainsi à M. Omar Ramdane, élu à la présidence d'honneur. En dépit de toutes les difficultés de l’environnement dans lequel l’entreprise évolue, malgré les résistances dont est l’objet l’entreprise en Algérie, le Forum des chefs d'Entreprise, depuis sa création en octobre 2000, a contribué aux efforts de réflexion et de proposition en direction de l'action économique pour la promotion de l'entreprise algérienne, l'élargissement de son marché et son développement au sein d'une économie moderne et concurrentielle.
Ne regroupant au début que des entreprises privées de grande envergure, telles que Bya Electronic, Groupe Blanky, Tonic Emballage, ETRHB/Haddad, Groupe Hamiani, pour ne citer que cela, le FCE s’est ouvert aux entreprises publiques, comme Saidal, Snvi, Air Algérie l’hôtel El-Aurassi. Aujourd’hui, il compte comme adhérents des entreprises étrangères de droit algérien à l’image de Total, BNP Paribas, Unilever Algérie, Henkel Algérie, Schneider Electric Algérie…
Le forum compte aujourd’hui environ 155 membres, soit 297 entreprises de droit algérien exerçant dans 16 branches d’activité économiques. Il pèse 526,511 milliards de dinars de chiffres d’affaires, environ 7,2 milliards de dollars, et représente quelque chose comme 98 755 emplois permanents. C’est dire le poids de cette association patronale. Le forum a-t-il, durant ses sept années d’existence, réussi à influer un tant soit peu sur la conception et la conduite de la politique économique dans notre pays ? Il est vrai que le FCE, à sa tête Omar Ramdane, patron de Moderne Ceramic, est parvenu progressivement à faire prendre conscience à la société que la croissance et le progrès ne sont possibles que par l’entreprise qui est la vraie source du bien-être économique et social.
Son action a été constante pour faire admettre qu’une politique économique favorable à l’entreprise est la voie appropriée pour organiser la relance durable du développement économique et social dans notre pays. La légitimité et la crédibilité conquises par le forum sont liées à la justesse de ses positions et à la qualité de ses analyses et des propositions qu’il produit, ce qui lui a permis de gagner une place et une audience appréciables en Algérie, mais aussi à l’international et auprès de ses partenaires. Pour autant, il reste beaucoup à faire pour que les propositions du FCE soient pleinement prises en charge, et par là même convaincre les autorités que la concertation avec les entreprises est indispensable à la conduite réussie de toute politique économique.
De par ses statuts actuels, le Forum des chefs d’entreprise est une association est non un syndicat et donc n’a pas vocation à s’engager dans un processus de négociations sociales, pour autant leurs propositions et suggestions ne sont pas loin des revendications des syndicats des patrons. L’éclatement de la représentativité des opérateurs économiques par la prolifération des organisations patronales, contribue justement à la fragilisation du monde entrepreunarial d’où la nécessité d’aller vers une unification du patronat. Il est aussi de l’intérêt des pouvoirs publics de favoriser la construction d’un pôle associatif des représentants de l’entreprise algérienne.
source : Liberté
Ne regroupant au début que des entreprises privées de grande envergure, telles que Bya Electronic, Groupe Blanky, Tonic Emballage, ETRHB/Haddad, Groupe Hamiani, pour ne citer que cela, le FCE s’est ouvert aux entreprises publiques, comme Saidal, Snvi, Air Algérie l’hôtel El-Aurassi. Aujourd’hui, il compte comme adhérents des entreprises étrangères de droit algérien à l’image de Total, BNP Paribas, Unilever Algérie, Henkel Algérie, Schneider Electric Algérie…
Le forum compte aujourd’hui environ 155 membres, soit 297 entreprises de droit algérien exerçant dans 16 branches d’activité économiques. Il pèse 526,511 milliards de dinars de chiffres d’affaires, environ 7,2 milliards de dollars, et représente quelque chose comme 98 755 emplois permanents. C’est dire le poids de cette association patronale. Le forum a-t-il, durant ses sept années d’existence, réussi à influer un tant soit peu sur la conception et la conduite de la politique économique dans notre pays ? Il est vrai que le FCE, à sa tête Omar Ramdane, patron de Moderne Ceramic, est parvenu progressivement à faire prendre conscience à la société que la croissance et le progrès ne sont possibles que par l’entreprise qui est la vraie source du bien-être économique et social.
Son action a été constante pour faire admettre qu’une politique économique favorable à l’entreprise est la voie appropriée pour organiser la relance durable du développement économique et social dans notre pays. La légitimité et la crédibilité conquises par le forum sont liées à la justesse de ses positions et à la qualité de ses analyses et des propositions qu’il produit, ce qui lui a permis de gagner une place et une audience appréciables en Algérie, mais aussi à l’international et auprès de ses partenaires. Pour autant, il reste beaucoup à faire pour que les propositions du FCE soient pleinement prises en charge, et par là même convaincre les autorités que la concertation avec les entreprises est indispensable à la conduite réussie de toute politique économique.
De par ses statuts actuels, le Forum des chefs d’entreprise est une association est non un syndicat et donc n’a pas vocation à s’engager dans un processus de négociations sociales, pour autant leurs propositions et suggestions ne sont pas loin des revendications des syndicats des patrons. L’éclatement de la représentativité des opérateurs économiques par la prolifération des organisations patronales, contribue justement à la fragilisation du monde entrepreunarial d’où la nécessité d’aller vers une unification du patronat. Il est aussi de l’intérêt des pouvoirs publics de favoriser la construction d’un pôle associatif des représentants de l’entreprise algérienne.
source : Liberté