Bien que n’étant pas financier, encore une fois mon intervention concerne les finances du pays, au grand dam des spécialistes du domaine. Voir à ce sujet mon article paru au Quotidien d’Oran du jeudi 21 septembre 2006 sous le titre «situation économique et financière de l’Algérie » Je persiste et signe donc et souhaite que les intellectuels de mon pays exposent leurs idées dans tous les domaines. Puisque des journaux tel Le Quotidien, ont l’amabilité de nous publier sans condition et surtout sans censure, profitons en.
Pour ma part j’aimerai apporter une réponse à une question posée depuis plusieurs mois et qui n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante, bien qu’un colloque s’est tenu à Alger sur ce thème. Cette question est «comment utiliser l’argent du pétrole», pactole qui se monte actuellement à 70 milliards de dollars.
Tout d’abord ce pactole, résultat de prix élevés du pétrole, n’est pas une conjoncture (je l’ai expliqué dans l’article cité plus haut) mais une situation installée dans le temps. « Pour plusieurs années, voir une décennie. « Ai-je dis et rien ni personne à ce jour n’est venu contredire ce pronostic.
Ces 70 milliards de dollars sont donc appelés à devenir 100, 150, 200 milliards de dollars, peut-être plus.
Quoi en faire en effet ? L’état s’étant retiré de la sphère économique, on ne peut lui demander comme par le passé de construire des usines et créer des emplois. En économie de marché cela est devenu l’affaire du secteur privé.
Pour pouvoir répondre à cette question, il faut la poser d’une autre façon. Ne dit-on pas qu’une question bien posée est à moitié résolue ? Personnellement je la pose comme suit : «Comment faire profiter le peuple de cette embellie financière ?»
Ma proposition, si elle est suivie d’une décision va immédiatement, sans augmenter les salaires, augmenter le pouvoir d’achat de tous les algériens. Quelle est cette décision, qui va sans attendre, du jour au lendemain, comme par baguette magique améliorer le niveau de vie des algériens? Nos décideurs en panne d’idées doivent se tirer la langue pour finir de lire cette phrase et connaître enfin cette décision quasi-magique à laquelle ils n’ont pas pensé. Des petits malins -pas forcément des financiers- ont déjà peut-être deviné: Il s’agit sans plus de suspens de la réévaluation du dinar. Eh oui ! il fallait y penser.
En effet, si le dinar est réévalué, et le pays en a maintenant les moyens, tous les produits importés verront leur prix diminuer. Ce qui aura un effet positif immédiat sur notre pouvoir d’achat, puisque nous importons presque tout ce que nous consommons.
Dans quelles proportions les prix des produits importés baisseront-ils ? Eh bien dans les mêmes proportions que la réévaluation du dinar.
Exemple: à l’heure actuelle 1 dollar US vaut 75 dinars (environ).Si l’on réévalue le dinar de 20%, le dollar US ne vaudra plus que 60 dinars. Dans cette hypothèse, un véhicule importé par un concessionnaire au prix de 10 000 USD, coûte 750 000 DA. Ce même véhicule ne coûtera plus que 600 000 DA après cette réévaluation de 20%. Et il en sera de même pour tous les objets et produits que nous importons.
Les premiers bénéficiaires d’une telle mesure seront les ménages, puisque en dehors des fruits et légumes, tout ce que consomment les ménages est importé. Mais les ménages ne seront pas les seuls bénéficiaires d’une telle mesure. Les entreprises également en tireront profit, car la plupart d’entre elles importent des matières premières et/ou des semi-produits pour les transformer dans leurs unités industrielles. Les prix de leurs intrants vont diminuer, ce qui est une bonne chose pour leur compétitivité et leur santé financière.
L’idée d’augmenter la valeur du dinar est - elle utopique? Que non! Au contraire, il est grand temps de le faire, car est-il normal que notre monnaie soit 4 à 5 fois plus faible que le Dirham Marocain et 6 à 7 fois plus faible que le Dinar Tunisien?
En quoi l’économie de ces deux pays est-elle plus performante que la nôtre? Demandez aux touristes algériens qui se rendent en Tunisie combien notre monnaie est méprisée parce que presque sans valeur. Réhabiliter la dignité de l’algérien passe également par l’augmentation de la valeur de la monnaie nationale. Les importations augmenteront, vont arguer les sceptiques. Cela est vrai, et dans les faits, certaines couches de la population aux revenus faibles vont avoir enfin accès à certains produits dont ils étaient jusque-là obligés de s’en passer, leurs moyens financiers ne leur permettant d’acheter que le strict nécessaire à la survie.
Pour ma part j’aimerai apporter une réponse à une question posée depuis plusieurs mois et qui n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante, bien qu’un colloque s’est tenu à Alger sur ce thème. Cette question est «comment utiliser l’argent du pétrole», pactole qui se monte actuellement à 70 milliards de dollars.
Tout d’abord ce pactole, résultat de prix élevés du pétrole, n’est pas une conjoncture (je l’ai expliqué dans l’article cité plus haut) mais une situation installée dans le temps. « Pour plusieurs années, voir une décennie. « Ai-je dis et rien ni personne à ce jour n’est venu contredire ce pronostic.
Ces 70 milliards de dollars sont donc appelés à devenir 100, 150, 200 milliards de dollars, peut-être plus.
Quoi en faire en effet ? L’état s’étant retiré de la sphère économique, on ne peut lui demander comme par le passé de construire des usines et créer des emplois. En économie de marché cela est devenu l’affaire du secteur privé.
Pour pouvoir répondre à cette question, il faut la poser d’une autre façon. Ne dit-on pas qu’une question bien posée est à moitié résolue ? Personnellement je la pose comme suit : «Comment faire profiter le peuple de cette embellie financière ?»
Ma proposition, si elle est suivie d’une décision va immédiatement, sans augmenter les salaires, augmenter le pouvoir d’achat de tous les algériens. Quelle est cette décision, qui va sans attendre, du jour au lendemain, comme par baguette magique améliorer le niveau de vie des algériens? Nos décideurs en panne d’idées doivent se tirer la langue pour finir de lire cette phrase et connaître enfin cette décision quasi-magique à laquelle ils n’ont pas pensé. Des petits malins -pas forcément des financiers- ont déjà peut-être deviné: Il s’agit sans plus de suspens de la réévaluation du dinar. Eh oui ! il fallait y penser.
En effet, si le dinar est réévalué, et le pays en a maintenant les moyens, tous les produits importés verront leur prix diminuer. Ce qui aura un effet positif immédiat sur notre pouvoir d’achat, puisque nous importons presque tout ce que nous consommons.
Dans quelles proportions les prix des produits importés baisseront-ils ? Eh bien dans les mêmes proportions que la réévaluation du dinar.
Exemple: à l’heure actuelle 1 dollar US vaut 75 dinars (environ).Si l’on réévalue le dinar de 20%, le dollar US ne vaudra plus que 60 dinars. Dans cette hypothèse, un véhicule importé par un concessionnaire au prix de 10 000 USD, coûte 750 000 DA. Ce même véhicule ne coûtera plus que 600 000 DA après cette réévaluation de 20%. Et il en sera de même pour tous les objets et produits que nous importons.
Les premiers bénéficiaires d’une telle mesure seront les ménages, puisque en dehors des fruits et légumes, tout ce que consomment les ménages est importé. Mais les ménages ne seront pas les seuls bénéficiaires d’une telle mesure. Les entreprises également en tireront profit, car la plupart d’entre elles importent des matières premières et/ou des semi-produits pour les transformer dans leurs unités industrielles. Les prix de leurs intrants vont diminuer, ce qui est une bonne chose pour leur compétitivité et leur santé financière.
L’idée d’augmenter la valeur du dinar est - elle utopique? Que non! Au contraire, il est grand temps de le faire, car est-il normal que notre monnaie soit 4 à 5 fois plus faible que le Dirham Marocain et 6 à 7 fois plus faible que le Dinar Tunisien?
En quoi l’économie de ces deux pays est-elle plus performante que la nôtre? Demandez aux touristes algériens qui se rendent en Tunisie combien notre monnaie est méprisée parce que presque sans valeur. Réhabiliter la dignité de l’algérien passe également par l’augmentation de la valeur de la monnaie nationale. Les importations augmenteront, vont arguer les sceptiques. Cela est vrai, et dans les faits, certaines couches de la population aux revenus faibles vont avoir enfin accès à certains produits dont ils étaient jusque-là obligés de s’en passer, leurs moyens financiers ne leur permettant d’acheter que le strict nécessaire à la survie.
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