Une délégation d’une vingtaine de sous-traitants du groupe Volkswagen ont visité l’usine du groupe allemand à Relizane et les infrastructures de transport d’Oran.
Cette délégation de haute importance a été conduite par le vice-président de Seat chargé des achats, M. Ziegler Klaus, déjà présent le mois dernier lors de la visite en Algérie de Luca de Meo, président de la marque ibérique, visite pour promouvoir la vision et la stratégie de Volkswagen Group en Algérie et important positionnement dans la région Afrique-MENA comme le prouve la place de quatrième marché au monde au mois de janvier 2018. Une importance qui se traduit donc par première rencontre du genre qui intervient dans le cadre de la prospection des futurs équipementiers qui s’installeront autour de l’usine SOVAC Production avec la présence d’entreprises spécialisées dans différents domaines comme la plasturgie, l’électronique, les pièces thermoplastiques et autres.
Ces deux journées ont permis à cette délégation de découvrir l’univers industriel, administratif et logistique algériens avec une première étape les menant au port d’Oran pour se renseigner sur le processus d’importation, d’exportation, logistique et différentes procédures liées à l’activité industrielle. Lors des discussions entre Sovac et les représentants de l’ANDI, du ministère de l’Industrie, de Société Générale Algérie et du CPA d’un côté et les sous-traitants de l’autre, Mourad Oulmi, PDG de Sovac, a d’emblée mis l’accent sur les avantages du marché automobile algérien.
Un marché prometteur, selon lui, avec « une demande annuelle moyenne qui sera, à terme, de 500 000 véhicules touristiques, dont 150 000 seront produits par le groupe Volkswagen ». Un chiffre qui répond à l’interrogation principale des sous-traitants qui souhaiteraient s’installer en Algérie. Le nombre de pièces que Sovac Production compte leur commander est déterminant pour la rentabilité de leurs futurs investissements en Algérie.
« En plus des composants à fournir pour Sovac, les sous-traitants auront la possibilité d’exporter une partie de leur production vers l’Europe, en particulier vers l’Espagne, pour fournir les usines du groupe Volkswagen », a souligné Klaus Ziegler, vice-président de Seat dont la marque a été désignée comme « leader du projet du groupe Volkswagen en Algérie ». Celui-ci a insisté sur le fait qu’il est « plus important d’exporter des pièces détachées que d’exporter des véhicules ». Un objectif partagé par M. Oulmi qui a déclaré: « 20% de la production des sous-traitants qui s’installeront en Algérie sera destinée à Sovac Production et le reste sera exporté et ce, dès l’entrée en production ».
Pour le groupe Volkswagen, le marché automobile algérien n’a pas que sa taille comme avantage, les habitudes de consommation des Algériens sont aussi avantageuses pour les constructeurs. « Les Algériens achètent dans leur majorité des véhicules toutes options et paient cash », a relevé Klaus Ziegler. Pour le financement des investissements, « un fonds de 120 de dollars a été dégagé par Sovac pour la création des futurs joint-ventures avec des équipementiers et une assiette de 50 hectares est déjà prête pour accueillir les entreprises de sous-traitance », a annoncé Mourad Oulmi.
Les lourdes opérations de logistique que nécessitent le fonctionnement des usines de sous-traitance, de construction automobile et les opérations d’exportation et d’importation seront facilitées grâce à la création, il y a 7 mois, de l’entreprise 2S Logistics, une joint-venture entre l’entreprise espagnole Sésé et Sovac. Sovac propose aux futurs investisseurs le recrutement et la formation des salariés des joint-ventures à créer. Pour la formation, M. Oulmi a mis en avant la présence en Algérie de « 50 universités dispensant des formations de qualité ».
Les équipementiers ont visité le port d’Oran mardi, dès leur arrivée en Algérie et ont eu un aperçu de ses infrastructures. Pour exporter les pièces automobiles qui seront produites à Relizane, Sovac Production et les équipementiers automobiles peuvent compter sur les ports d’Oran et de Mostaganem. En plus du port, la partie algérienne a mis en avant les infrastructures ferroviaires et routières, notamment l’autoroute Est-Ouest et la pénétrante qui reliera celle-ci au port de Mostaganem ainsi que les travaux de réalisation d’une voie rapide reliant la zone industrielle de Rélizane, où se situe le complexe Sovac, à l’autoroute Est-Ouest.
Les représentants de l’ANDI, du ministère de l’Industrie et des Mines, du CPA et de la Société Générale ont rassuré les futurs investisseurs en détaillant le cadre juridique encadrant les investissements industriels en Algérie et les facilitations dont profitent ceux-ci. Nazim Bessaih, cadre chez Société Générale, a rappelé les possibilités de financement local des investissements productifs ainsi que les possibilités de transfert de dividendes à l’étranger qui, selon lui, « peuvent se faire à la seule condition du respect du formalisme imposé par les lois en vigueur ».
La règle du 51/49 qui inquiète la plupart des investisseurs étrangers a été présentée par les représentants des banques et institutions algériennes comme une « contrainte qui peut avoir ses avantages », selon les termes utilisés par le représentant de l’ANDI. Cette règle, selon M. Oulmi, est avantageuse pour les investisseurs car elle permet de « partager l’investissement, les bénéfices et de supporter conjointement les risques ».
A.News
Cette délégation de haute importance a été conduite par le vice-président de Seat chargé des achats, M. Ziegler Klaus, déjà présent le mois dernier lors de la visite en Algérie de Luca de Meo, président de la marque ibérique, visite pour promouvoir la vision et la stratégie de Volkswagen Group en Algérie et important positionnement dans la région Afrique-MENA comme le prouve la place de quatrième marché au monde au mois de janvier 2018. Une importance qui se traduit donc par première rencontre du genre qui intervient dans le cadre de la prospection des futurs équipementiers qui s’installeront autour de l’usine SOVAC Production avec la présence d’entreprises spécialisées dans différents domaines comme la plasturgie, l’électronique, les pièces thermoplastiques et autres.
Ces deux journées ont permis à cette délégation de découvrir l’univers industriel, administratif et logistique algériens avec une première étape les menant au port d’Oran pour se renseigner sur le processus d’importation, d’exportation, logistique et différentes procédures liées à l’activité industrielle. Lors des discussions entre Sovac et les représentants de l’ANDI, du ministère de l’Industrie, de Société Générale Algérie et du CPA d’un côté et les sous-traitants de l’autre, Mourad Oulmi, PDG de Sovac, a d’emblée mis l’accent sur les avantages du marché automobile algérien.
Un marché prometteur, selon lui, avec « une demande annuelle moyenne qui sera, à terme, de 500 000 véhicules touristiques, dont 150 000 seront produits par le groupe Volkswagen ». Un chiffre qui répond à l’interrogation principale des sous-traitants qui souhaiteraient s’installer en Algérie. Le nombre de pièces que Sovac Production compte leur commander est déterminant pour la rentabilité de leurs futurs investissements en Algérie.
« En plus des composants à fournir pour Sovac, les sous-traitants auront la possibilité d’exporter une partie de leur production vers l’Europe, en particulier vers l’Espagne, pour fournir les usines du groupe Volkswagen », a souligné Klaus Ziegler, vice-président de Seat dont la marque a été désignée comme « leader du projet du groupe Volkswagen en Algérie ». Celui-ci a insisté sur le fait qu’il est « plus important d’exporter des pièces détachées que d’exporter des véhicules ». Un objectif partagé par M. Oulmi qui a déclaré: « 20% de la production des sous-traitants qui s’installeront en Algérie sera destinée à Sovac Production et le reste sera exporté et ce, dès l’entrée en production ».
Pour le groupe Volkswagen, le marché automobile algérien n’a pas que sa taille comme avantage, les habitudes de consommation des Algériens sont aussi avantageuses pour les constructeurs. « Les Algériens achètent dans leur majorité des véhicules toutes options et paient cash », a relevé Klaus Ziegler. Pour le financement des investissements, « un fonds de 120 de dollars a été dégagé par Sovac pour la création des futurs joint-ventures avec des équipementiers et une assiette de 50 hectares est déjà prête pour accueillir les entreprises de sous-traitance », a annoncé Mourad Oulmi.
Les lourdes opérations de logistique que nécessitent le fonctionnement des usines de sous-traitance, de construction automobile et les opérations d’exportation et d’importation seront facilitées grâce à la création, il y a 7 mois, de l’entreprise 2S Logistics, une joint-venture entre l’entreprise espagnole Sésé et Sovac. Sovac propose aux futurs investisseurs le recrutement et la formation des salariés des joint-ventures à créer. Pour la formation, M. Oulmi a mis en avant la présence en Algérie de « 50 universités dispensant des formations de qualité ».
Les équipementiers ont visité le port d’Oran mardi, dès leur arrivée en Algérie et ont eu un aperçu de ses infrastructures. Pour exporter les pièces automobiles qui seront produites à Relizane, Sovac Production et les équipementiers automobiles peuvent compter sur les ports d’Oran et de Mostaganem. En plus du port, la partie algérienne a mis en avant les infrastructures ferroviaires et routières, notamment l’autoroute Est-Ouest et la pénétrante qui reliera celle-ci au port de Mostaganem ainsi que les travaux de réalisation d’une voie rapide reliant la zone industrielle de Rélizane, où se situe le complexe Sovac, à l’autoroute Est-Ouest.
Les représentants de l’ANDI, du ministère de l’Industrie et des Mines, du CPA et de la Société Générale ont rassuré les futurs investisseurs en détaillant le cadre juridique encadrant les investissements industriels en Algérie et les facilitations dont profitent ceux-ci. Nazim Bessaih, cadre chez Société Générale, a rappelé les possibilités de financement local des investissements productifs ainsi que les possibilités de transfert de dividendes à l’étranger qui, selon lui, « peuvent se faire à la seule condition du respect du formalisme imposé par les lois en vigueur ».
La règle du 51/49 qui inquiète la plupart des investisseurs étrangers a été présentée par les représentants des banques et institutions algériennes comme une « contrainte qui peut avoir ses avantages », selon les termes utilisés par le représentant de l’ANDI. Cette règle, selon M. Oulmi, est avantageuse pour les investisseurs car elle permet de « partager l’investissement, les bénéfices et de supporter conjointement les risques ».
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