Près de 83 000 Marocains ont traversé la Méditerranée avec leurs véhicules au 18 août. Le nombre d’accidents impliquant des véhicules immatriculés au Maroc en hausse de 10%.
Les Marocains sont chaque année de plus en plus nombreux à traverser la Méditerranée avec leurs véhicules immatriculés au Maroc. Selon les chiffres du Bureau central marocain d’assurance (BCMA), arrêtés au 18 août, 82 800 cartes vertes ont été émises par les différentes compagnies d’assurance de la place contre environ 76 500 à la même période de 2016, en hausse de 8,2%. D’après les assureurs, à l’exception de deux années baissières, la demande a crû au minimum d’environ 10% par an depuis 2010. Il y a dix ans, ils étaient environ 55 000 à faire ce choix.
Le BCMA, qui confectionne ce titre indispensable pour les véhicules franchissant les frontières, détaille qu’il a émis cette année 16 000 titres pour RMA Watanya, 14 894 pour Wafa Assurance, 14 850 pour Saham Assurance, 12 200 pour Axa Assurance, 11 868 pour Allianz, 10 000 pour Sanad et 3 000 pour Atlanta. A en croire les responsables du Bureau central, les demandes de cartes vertes se font tout au long de l’année avec un rush particulier à partir du mois de mai et juin, naturellement en raison des départs en congé.
Cette tendance haussière de la demande est liée, d’une part, à l’élargissement continu du parc de véhicules, et, d’autre part, aux avantages que confère le déplacement en voiture aux yeux des voyageurs. En effet, assureurs et responsables de BCMA expliquent que ces derniers, notamment ceux de la classe moyenne, préfèrent de plus en plus partir avec leurs voitures pour plus de liberté aussi bien lors du trajet qu’une fois arrivés à destination. Aussi, ils raisonnent en termes de coût de transport. Pour les groupes nombreux, la facture de la locomotion est de loin moins élevée en comparaison avec le déplacement en avion. De plus, en raison de la baisse du niveau de vie dans un contexte de crise chez le voisin ibérique, le budget du séjour n’est plus un écueil et devient parfois moins élevé que le séjour dans l’une des destinations touristiques nationales.
Le tiers des cartes pour des voyages à Sebta et Mellilia
Cela dit, il faut souligner qu’une bonne partie de la demande adressée aux compagnies concerne les voyageurs qui se rendent à Sebta et Mellilia, surtout pour y faire des achats, sans traverser la Méditerranée. Cette population, qui se déplace tout naturellement en voiture, représente le tiers de la demande, selon les professionnels. Autre élément qui démontre cette préférence de se déplacer en voiture à l’étranger : le nombre croissant des accidents survenus à l’étranger et impliquant des voitures immatriculées au Maroc. D’après les chiffres du BCMA arrêtés au 18 août, les sinistres sont de plus en plus nombreux : environ 500 contre 460 en 2016. Dans le détail, ce sont les ressortissants marocains qui partent en Espagne et en France qui sont les plus impliqués dans des accidents avec environ 90% du total (75% en Espagne et 15% en France). Le reste des accidents survient au Portugal, en Italie, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Les Marocains sont chaque année de plus en plus nombreux à traverser la Méditerranée avec leurs véhicules immatriculés au Maroc. Selon les chiffres du Bureau central marocain d’assurance (BCMA), arrêtés au 18 août, 82 800 cartes vertes ont été émises par les différentes compagnies d’assurance de la place contre environ 76 500 à la même période de 2016, en hausse de 8,2%. D’après les assureurs, à l’exception de deux années baissières, la demande a crû au minimum d’environ 10% par an depuis 2010. Il y a dix ans, ils étaient environ 55 000 à faire ce choix.
Le BCMA, qui confectionne ce titre indispensable pour les véhicules franchissant les frontières, détaille qu’il a émis cette année 16 000 titres pour RMA Watanya, 14 894 pour Wafa Assurance, 14 850 pour Saham Assurance, 12 200 pour Axa Assurance, 11 868 pour Allianz, 10 000 pour Sanad et 3 000 pour Atlanta. A en croire les responsables du Bureau central, les demandes de cartes vertes se font tout au long de l’année avec un rush particulier à partir du mois de mai et juin, naturellement en raison des départs en congé.
Cette tendance haussière de la demande est liée, d’une part, à l’élargissement continu du parc de véhicules, et, d’autre part, aux avantages que confère le déplacement en voiture aux yeux des voyageurs. En effet, assureurs et responsables de BCMA expliquent que ces derniers, notamment ceux de la classe moyenne, préfèrent de plus en plus partir avec leurs voitures pour plus de liberté aussi bien lors du trajet qu’une fois arrivés à destination. Aussi, ils raisonnent en termes de coût de transport. Pour les groupes nombreux, la facture de la locomotion est de loin moins élevée en comparaison avec le déplacement en avion. De plus, en raison de la baisse du niveau de vie dans un contexte de crise chez le voisin ibérique, le budget du séjour n’est plus un écueil et devient parfois moins élevé que le séjour dans l’une des destinations touristiques nationales.
Le tiers des cartes pour des voyages à Sebta et Mellilia
Cela dit, il faut souligner qu’une bonne partie de la demande adressée aux compagnies concerne les voyageurs qui se rendent à Sebta et Mellilia, surtout pour y faire des achats, sans traverser la Méditerranée. Cette population, qui se déplace tout naturellement en voiture, représente le tiers de la demande, selon les professionnels. Autre élément qui démontre cette préférence de se déplacer en voiture à l’étranger : le nombre croissant des accidents survenus à l’étranger et impliquant des voitures immatriculées au Maroc. D’après les chiffres du BCMA arrêtés au 18 août, les sinistres sont de plus en plus nombreux : environ 500 contre 460 en 2016. Dans le détail, ce sont les ressortissants marocains qui partent en Espagne et en France qui sont les plus impliqués dans des accidents avec environ 90% du total (75% en Espagne et 15% en France). Le reste des accidents survient au Portugal, en Italie, en Allemagne et aux Pays-Bas.
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