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La Tunisie et la Libye

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    La Tunisie, 1er investisseur par le nombre de projets Par Moncef MAHROUG

    Entre la Tunisie et la Libye, ce ne sont pas seulement les échanges commerciaux qui augmentent. Les investissements tunisiens dans ce pays suivent la même courbe.

    Dans un Maghreb commercialement «extraverti», c’est-à-dire réalisant la majeure partie de ses échanges commerciaux, et, d’une façon générale, de l’ensemble de ses relations –y compris les investissements-, la Tunisie et la Libye font figure d’exception. Amorcée voici quelques années, la forte progression du commerce tuniso-libyen s’est confirmée en 2006.

    En effet, ces échanges se sont élevés au cours de l’année écoulée à 1791,6 millions de dinars (contre 1274,8 millions de dinars, soit une progression de 40,% en une année). La Tunisie a réalisé 5,4% de ses exportations en 2006 avec la Libye. Les exportations libyennes vers la Tunisie –qui représentent 5,9% des échanges extérieurs de ce pays, ont augmenté en 2006 plus fortement que ses importations en provenance de notre pays (45,9% contre 34,7%), faisant de la Libye le quatrième fournisseur et le cinquième client de notre pays.


    La balance commerciale est déséquilibrée depuis plusieurs années en faveur de notre voisin du sud, avec un taux de couverture de nos échanges à la baisse en 2006 (85,49%) après s’être amélioré en 2005 (à 92,60%, contre 82% en 2004).

    A l’échelle du Maghreb, les échanges commerciaux de la Tunisie avec la Libye sont deux fois plus importants –en valeur- que ceux qu’elle a avec les trois autres pays de l’UMA (Algérie, Maroc et Mauritanie) réunis (soit 1791,6 millions de dinars contre 777,6 millions de dinars).

    En matière d’investissements, les rapports tuniso-libyens prennent une importance sans cesse croissantes. Mais alors que le flux des investissements libyens en Tunisie est ancien -d’abord étatiques, puis réalisés de plus en plus par des privés-, le courant inverse constitue un phénomène beaucoup plus récent et date de cinq années au plus. Tout simplement parce que l’ouverture de l’économie libyenne est, elle aussi, récente.

    Malgré cela, la Tunisie est très bien positionnée dans ce domaine en Libye, puisqu’elle figure dans le «Top 5» de par le volume des investissements et en 1ère position, selon le nombre de projets.

    A ce jour, les investissements tunisiens s’élèvent à 133,8 millions de dinars, loin derrière l’Ile Maurice (856,5 md), les Emirats Arabes Unis (482,8 md), l’Algérie (260,4 md), et Malte (186,8 md), mais devant l’Egypte (122,7 md) et l’Italie (93,5 md).

    Par le nombre de projets (25), la Tunisie, en première position, distance la Grande-Bretagne (17), l’Italie (15), les EAU (13), la Suisse (6), et Chypre (5).

    La Tunisie est le troisième plus important investisseur arabe en Libye après les Emirats et l’Algérie, et distance dans ce domaine le Maroc et les pays du Golfe dont la présence –à l’exception des EAU- est encore très timide.

    La position de la Tunisie en matière d’investissements pourrait même être plus importante, puisque, selon certaines sources bien informées sur l’évolution de l’économie libyenne, un nombre non négligeable d’opérateurs tunisiens a investi en Libye à partir …d’Europe, souvent sous couvert de fonds d’investissements.

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