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MAROC:Pharma 5 investit 300 millions de DH

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  • MAROC:Pharma 5 investit 300 millions de DH

    10.000 m2... C’est la superficie supplémentaire de production que le laboratoire marocain Pharma5 est en train de développer. L’industriel a investi 300 millions de DH sur ce projet, avec une entrée en production attendue au premier trimestre 2018. Si l’enseigne mise autant dans le développement de son outil de production, c’est parce qu’elle est sur du sérieux en matière de développement de portefeuille produit et de marchés à l’international.

    Sur le marché marocain, par exemple, après l’Hépatite C, sa dernière opération en date est la demande d’autorisation de mise sur le marché déposée pour un traitement destiné à l’Hépatite B, une formulation générique à base de Ténofovir. «Le produit devrait être sur le marché d’ici la fin de l’année», annonce Myriam Lahlou-Filali, directrice générale de Pharma5. Les investissements du laboratoire ne se limitent pas au marché marocain.

    La Côte d’Ivoire est aussi concernée. Le groupe y construit actuellement sa première unité industrielle sur le marché subsaharien. L’objectif est évidemment d’approvisionner ce marché, mais aussi de couvrir les autres pays de la région. Sur place, le chantier est déjà lancé sur le foncier apporté par le partenaire local du groupe. Seul bémol: «le coût de la construction est 50% plus cher que si c’était au Maroc.

    Nous sommes en train de négocier pour obtenir la suppression des droits de douane sur les équipements d’investissement», explique la DG de Pharma5. La dirigeante tient quand même à préciser: «Nous n’y ferons pas d’usine au rabais. Elle sera aux mêmes standards que nos unités au Maroc. Nous apporterons en Côte d’Ivoire toute la technologie nécessaire à la fabrication de produits de qualité».

    En attendant que tous ces projets de croissance se mettent en place, l’entreprise réalise déjà 25% du chiffre d’affaires à l’export, «avec l’ambition de développer davantage ce chiffre pour dépasser les activités locales», projette la patronne. La logistique sera l’autre problématique à gérer, étant donné qu’elle peut peser sur la compétitivité et l’accessibilité des produits en termes de prix sur ces marchés. Cela, même si Myriam Lahlou-Filali est convaincue que «l’accessibilité des soins, à la fois financier et géographique, est devenue une priorité locale».

    L’autre challenge, c’est celui de la réactivité sur la mise sur le marché des produits. Un défi déjà bien réel au niveau local. «Nous notons une prise de conscience forte sur le fait que les délais d’AMM peuvent être un frein à l’accès aux soins, au niveau local, et au développement à l’export», déplore la patronne du laboratoire marocain. A l’exception de quelques dossiers en fast-tracking, les autorités manquent encore de ressources. Ce qui rallonge les délais de plusieurs mois. Pharma5, en particulier, dispose de plusieurs produits en attente dans le circuit de l’AMM (cancérologie, immunologie, l’hépatite B...).

    l'économiste
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