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Etisalat est en pole position dans la perspective du redéploiement capitalistique de l’opérateur historique.
La société Emirates Telecommunications Corporation (Etisalat), leader des télécommunications aux Emirats arabes unis, envisage de marquer de son empreinte le marché algérien. Son premier responsable, M.Mohamed Hassen Amrane, a révélé à Reuters, en marge du forum économique de Davos, que son groupe est prêt à investir trois milliards de dollars dans le capital d’Algérie Télécom, dont l’ouverture est prévue pour le deuxième semestre 2007. «Le gouvernement algérien a annoncé l’ouverture du capital d’Algérie Télécom, l’année dernière. Selon les informations que nous possédons, cette échéance à été prolongée de quelques mois. Nous attendons, actuellement, le lancement officiel des appels d’offres».
Plaçant la barre très haut, Hassen Omrane, qui a succédé à Ibrahim Wareth, a déclaré que l’apport d’Etisalat dépassera les deux milliards de dollars. «Nous sommes, ajoute-t-il, disposés à investir trois milliards s’il le faut». Ce n’est pas la première fois que cette société, dont le siège est à Abou- Dhabi, révèle son intérêt pour le marché algérien. Etisalat lorgne du côté du Maghreb à la recherche de nouveaux marchés. L’entreprise s’est mise en pôle position dans la perspective du redéploiement capitalistique d’Algérie Télécom, sans pour autant dévoiler le montant de son investissement.
L’ouverture du capital d’Algérie Télécom semble intéresser plusieurs géants mondiaux des télécommunications D’autres opérateurs dont France Télécom affichent la même ambition.
Selon les experts, l’offre des Emiratis, si une suite lui est réservée, constituera l’une des plus grandes transactions depuis l’amorce du processus de privatisation en Algérie. En effet, un tel investissement dépasse celui engagé, dans le cadre de la privatisation, du complexe El Hadjar à Annaba, ou encore celui du groupe Enad, repris par le groupe allemand Henkel.
La société émiratie croit en ses chances. Son président-directeur général estime que sa société répond au profil. «Dès que l’appel d’offres sera émis, nous y répondrons», a assuré le P-DG d’Etisalat. Mohamed Omran n’a pas caché, cependant, l’intérêt de son entreprise pour l’Algérie. «C’est un des très grands marchés (de téléphonie) dans la région». Cet intérêt prouve aussi que les problèmes auxquels a fait face l’opérateur historique en 2006, avec l’incarcération de son P-DG, n’a pas affaibli la boite aux yeux des partenaires potentiels, ni réduit de sa valeur. Le gouvernement a amorcé, pour rappel, le processus de privatisation de l’entreprise publique en 2004. La banque d’affaires espagnole, Santander a été désignée pour mener à bien les études. L’Etat algérien restera majoritaire dans le capital de l’opérateur historique, Algérie Télécom, selon le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.
Fondée en 1976, Etisalat détient le monopole sur le marché émirati. Son capital social est détenu - en partie -par l’Etat en partenariat avec des investisseurs privés des Emirats. Etisalat, est aussi le deuxième opérateur de la téléphonie mobile en Arabie Saoudite. La société est détentrice de la seconde licence du mobile au Soudan et est présente en Tanzanie et dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle vient de finaliser le rachat de 27% du capital de Pakistan Télécom, un de ses marchés cibles. Dans le même temps, elle ambitionne de s’installer en Egypte. En attendant de se placer en Algérie, Etisalat est candidate à la reprise de 35% du capital de Tunisie Télécom.
L’Algérie s’est engagée à ouvrir son marché aux investisseurs étrangers, notamment arabes. Une ambition réitérée par le chef de l’Etat aux hommes d’affaires arabes lors du congrès qui s’est tenu les 18 et 19 novembre 2006 à Alger.
Par ailleurs, nous apprenons que la présidente du comité d’organisation de la conférence arabe des télécommunications effectuera une visite de travail le 13 juin prochain en vue de préparer la 2e édition d’Arabcom qui se tiendra en 2007 à Alger.
Une délégation d’experts émiratis est attendue prochainement à Alger en vue d’examiner les opportunités de partenariat en Algérie, notamment au niveau du cyberparc de Sidi-Abdallah...M.Ahmed Al-Hosani, ambassadeur des Émirats arabes unis à Alger a précisé qu’ un opérateur émirati compte réaliser un projet d’unité de production d’aluminium en Algérie pour un montant de 900 millions de dollars. Ce projet sera financé, confie-t-il, à hauteur de 48% par l’Algérie. Ce qui prouve tout l’intérêt que porte ce pays au marché algérien.
Achira MAMMERI
Etisalat est en pole position dans la perspective du redéploiement capitalistique de l’opérateur historique.
La société Emirates Telecommunications Corporation (Etisalat), leader des télécommunications aux Emirats arabes unis, envisage de marquer de son empreinte le marché algérien. Son premier responsable, M.Mohamed Hassen Amrane, a révélé à Reuters, en marge du forum économique de Davos, que son groupe est prêt à investir trois milliards de dollars dans le capital d’Algérie Télécom, dont l’ouverture est prévue pour le deuxième semestre 2007. «Le gouvernement algérien a annoncé l’ouverture du capital d’Algérie Télécom, l’année dernière. Selon les informations que nous possédons, cette échéance à été prolongée de quelques mois. Nous attendons, actuellement, le lancement officiel des appels d’offres».
Plaçant la barre très haut, Hassen Omrane, qui a succédé à Ibrahim Wareth, a déclaré que l’apport d’Etisalat dépassera les deux milliards de dollars. «Nous sommes, ajoute-t-il, disposés à investir trois milliards s’il le faut». Ce n’est pas la première fois que cette société, dont le siège est à Abou- Dhabi, révèle son intérêt pour le marché algérien. Etisalat lorgne du côté du Maghreb à la recherche de nouveaux marchés. L’entreprise s’est mise en pôle position dans la perspective du redéploiement capitalistique d’Algérie Télécom, sans pour autant dévoiler le montant de son investissement.
L’ouverture du capital d’Algérie Télécom semble intéresser plusieurs géants mondiaux des télécommunications D’autres opérateurs dont France Télécom affichent la même ambition.
Selon les experts, l’offre des Emiratis, si une suite lui est réservée, constituera l’une des plus grandes transactions depuis l’amorce du processus de privatisation en Algérie. En effet, un tel investissement dépasse celui engagé, dans le cadre de la privatisation, du complexe El Hadjar à Annaba, ou encore celui du groupe Enad, repris par le groupe allemand Henkel.
La société émiratie croit en ses chances. Son président-directeur général estime que sa société répond au profil. «Dès que l’appel d’offres sera émis, nous y répondrons», a assuré le P-DG d’Etisalat. Mohamed Omran n’a pas caché, cependant, l’intérêt de son entreprise pour l’Algérie. «C’est un des très grands marchés (de téléphonie) dans la région». Cet intérêt prouve aussi que les problèmes auxquels a fait face l’opérateur historique en 2006, avec l’incarcération de son P-DG, n’a pas affaibli la boite aux yeux des partenaires potentiels, ni réduit de sa valeur. Le gouvernement a amorcé, pour rappel, le processus de privatisation de l’entreprise publique en 2004. La banque d’affaires espagnole, Santander a été désignée pour mener à bien les études. L’Etat algérien restera majoritaire dans le capital de l’opérateur historique, Algérie Télécom, selon le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.
Fondée en 1976, Etisalat détient le monopole sur le marché émirati. Son capital social est détenu - en partie -par l’Etat en partenariat avec des investisseurs privés des Emirats. Etisalat, est aussi le deuxième opérateur de la téléphonie mobile en Arabie Saoudite. La société est détentrice de la seconde licence du mobile au Soudan et est présente en Tanzanie et dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle vient de finaliser le rachat de 27% du capital de Pakistan Télécom, un de ses marchés cibles. Dans le même temps, elle ambitionne de s’installer en Egypte. En attendant de se placer en Algérie, Etisalat est candidate à la reprise de 35% du capital de Tunisie Télécom.
L’Algérie s’est engagée à ouvrir son marché aux investisseurs étrangers, notamment arabes. Une ambition réitérée par le chef de l’Etat aux hommes d’affaires arabes lors du congrès qui s’est tenu les 18 et 19 novembre 2006 à Alger.
Par ailleurs, nous apprenons que la présidente du comité d’organisation de la conférence arabe des télécommunications effectuera une visite de travail le 13 juin prochain en vue de préparer la 2e édition d’Arabcom qui se tiendra en 2007 à Alger.
Une délégation d’experts émiratis est attendue prochainement à Alger en vue d’examiner les opportunités de partenariat en Algérie, notamment au niveau du cyberparc de Sidi-Abdallah...M.Ahmed Al-Hosani, ambassadeur des Émirats arabes unis à Alger a précisé qu’ un opérateur émirati compte réaliser un projet d’unité de production d’aluminium en Algérie pour un montant de 900 millions de dollars. Ce projet sera financé, confie-t-il, à hauteur de 48% par l’Algérie. Ce qui prouve tout l’intérêt que porte ce pays au marché algérien.
Achira MAMMERI
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