La Première ministre britannique a présenté sa stratégie pour le Brexit. Et c'est bien la version dure anticipée par les observateurs qui l'emporte, une rupture "claire et nette".
Les observateurs avaient prévenu que le Brexit selon Theresa May s’annonçait "hard". La Première ministre britannique vient de confirmer, mardi 17 janvier, que le Brexit sera "hard", annonçant une rupture "claire et nette". Lors de la présentation de sa stratégie, elle a annoncé un déclenchement de la procédure de divorce d’ici fin mars, prélude à ce qu'elle envisage comme deux ans de négociations.
# La sortie du marché unique
Le Brexit signifiera la sortie du Royaume-Uni du marché unique, a confirmé Theresa May ce mardi alors qu’elle présentait sa stratégie.
"Ce que je propose ne peut pas signifier une appartenance au marché unique", qui nous empêcherait de négocier "nos propres accords commerciaux", a-t-elle déclaré à Londres.
# Le nouvel accord douanier
C’est désormais clairement affiché, Theresa May veut un accord douanier entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Cet accord passera soit par la conclusion d'un accord complètement nouveau, soit il intégrera des éléments d'accords existants.
"Je ne veux pas que le Royaume-Uni soit membre de la politique commerciale commune (de l'UE) et je ne veux pas que nous soyons liés aux tarifs extérieurs communs, ce sont des éléments de l'union douanière qui nous empêcheraient de conclure nos propres accords commerciaux avec d'autres pays. Mais je veux que nous ayons un accord douanier avec l'UE", a-t-elle souligné.
# La maîtrise de l’immigration
Pour la Première ministre, un maintien dans le marché unique de 500 millions de consommateurs était incompatible avec la priorité n°1 de Londres : la maîtrise de l'immigration européenne qui passe par la fin du principe de libre-circulation des travailleurs européens.
"Le Royaume-Uni est un pays ouvert et tolérant mais le message du peuple a été très clair : le Brexit doit permettre de contrôler le nombre d'Européens qui viennent au Royaume-Uni", a-t-elle souligné.
Lors du référendum du 23 juin 2016, 52% des Britanniques avaient voté pour une sortie de l'UE et beaucoup ont cité le contrôle de l'immigration comme principale motivation.
# L’application "étapes"
Du "hard" mais en douceur : la Première ministre souhaite que le processus de sortie de l'Union européenne se fasse "par étapes" afin d'éviter un changement trop brutal.
Elle a ainsi prôné "une mise en œuvre par étapes" d'un accord avec l'Union européenne à l'issue des négociations avec l'UE. "Nous essaierons d'éviter un changement trop brutal déstabilisant", a-t-elle souligné.
# Le vote du Parlement
Theresa May s’est engagée à ce que le résultat des négociations de sortie de l'Union européenne soit soumis au Parlement. C’est ce dernier qui se prononcera par un vote.
"Le gouvernement soumettra l'accord final à un vote des deux chambres du Parlement", a-t-elle déclaré. Une annonce qui a immédiatement fait remonter la livre britannique.
# La mise en garde à l'UE
Enfin, la Première ministre britannique met en garde l’Union européenne contre toute volonté de punir son pays.
Un accord qui serait "punitif" serait "un acte calamiteux qui lui nuirait à elle-même", a-t-elle menacé ses partenaires européens.
l'OBS
Les observateurs avaient prévenu que le Brexit selon Theresa May s’annonçait "hard". La Première ministre britannique vient de confirmer, mardi 17 janvier, que le Brexit sera "hard", annonçant une rupture "claire et nette". Lors de la présentation de sa stratégie, elle a annoncé un déclenchement de la procédure de divorce d’ici fin mars, prélude à ce qu'elle envisage comme deux ans de négociations.
# La sortie du marché unique
Le Brexit signifiera la sortie du Royaume-Uni du marché unique, a confirmé Theresa May ce mardi alors qu’elle présentait sa stratégie.
"Ce que je propose ne peut pas signifier une appartenance au marché unique", qui nous empêcherait de négocier "nos propres accords commerciaux", a-t-elle déclaré à Londres.
# Le nouvel accord douanier
C’est désormais clairement affiché, Theresa May veut un accord douanier entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Cet accord passera soit par la conclusion d'un accord complètement nouveau, soit il intégrera des éléments d'accords existants.
"Je ne veux pas que le Royaume-Uni soit membre de la politique commerciale commune (de l'UE) et je ne veux pas que nous soyons liés aux tarifs extérieurs communs, ce sont des éléments de l'union douanière qui nous empêcheraient de conclure nos propres accords commerciaux avec d'autres pays. Mais je veux que nous ayons un accord douanier avec l'UE", a-t-elle souligné.
# La maîtrise de l’immigration
Pour la Première ministre, un maintien dans le marché unique de 500 millions de consommateurs était incompatible avec la priorité n°1 de Londres : la maîtrise de l'immigration européenne qui passe par la fin du principe de libre-circulation des travailleurs européens.
"Le Royaume-Uni est un pays ouvert et tolérant mais le message du peuple a été très clair : le Brexit doit permettre de contrôler le nombre d'Européens qui viennent au Royaume-Uni", a-t-elle souligné.
Lors du référendum du 23 juin 2016, 52% des Britanniques avaient voté pour une sortie de l'UE et beaucoup ont cité le contrôle de l'immigration comme principale motivation.
# L’application "étapes"
Du "hard" mais en douceur : la Première ministre souhaite que le processus de sortie de l'Union européenne se fasse "par étapes" afin d'éviter un changement trop brutal.
Elle a ainsi prôné "une mise en œuvre par étapes" d'un accord avec l'Union européenne à l'issue des négociations avec l'UE. "Nous essaierons d'éviter un changement trop brutal déstabilisant", a-t-elle souligné.
# Le vote du Parlement
Theresa May s’est engagée à ce que le résultat des négociations de sortie de l'Union européenne soit soumis au Parlement. C’est ce dernier qui se prononcera par un vote.
"Le gouvernement soumettra l'accord final à un vote des deux chambres du Parlement", a-t-elle déclaré. Une annonce qui a immédiatement fait remonter la livre britannique.
# La mise en garde à l'UE
Enfin, la Première ministre britannique met en garde l’Union européenne contre toute volonté de punir son pays.
Un accord qui serait "punitif" serait "un acte calamiteux qui lui nuirait à elle-même", a-t-elle menacé ses partenaires européens.
l'OBS
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