En voici 19 exemples. Y en a-t-il d’autres qui vous viennent à l’esprit?
Nous n’avons pas besoin du gouvernement pour….
…gérer notre fonds de pension.
Qu’il existe un régime de rentes gouvernemental ou non, il n’y a aucune raison pour que la gestion des actifs de ce régime soit effectuée par une entité gouvernementale. Le secteur privé offre d’excellents services de gestion de patrimoine à coût concurrentiel. Malheureusement, au Québec et à bien des endroits, notre « bas de laine collectif » demeure sous le contrôle des fonctionnaires (i.e. la Caisse de Dépôts). La raison est simple : notre argent peut ainsi être utilisé à des fins politiques, par exemple pour détourner ces fonds vers des entreprises québécoises qui ne vont nulle part (comme certaines d’entre celles-ci).
La Caisse a même financé aveuglément l’entreprise ferroviaire MMA, qui a causé le déraillement de Mégantic (voir ceci)! Dans une société libre, les contribuables devraient avoir le choix d’investir leurs économies de retraite comme bon leur semble, auprès des gestionnaires d’investissements de leur choix, en qui ils ont confiance et qu’ils pourront renvoyer si la gestion des actifs n’est pas adéquate. Voir ceci.
…établir des normes du travail.
Est-ce que les lois régissant les normes du travail sont la seule chose qui sépare les travailleurs d’une condition s’approchant de l’esclavagisme par les employeurs qui les « exploitent »? Non. Dans une société sans normes du travail imposées par l’état, les conditions salariales, vacances, heures de travail, avantages sociaux, congés de maternité et procédures de licenciement reposeraient sur une entente négociée de gré-à-gré entre le travailleur (ou le syndicat le représentant) et l’employeur. En fait, les normes du travail, comme le salaire minimum, rendent le marché du travail moins flexible. Les observations empiriques démontrent sans contredit que plus un marché du travail est inflexible, plus le chômage sera élevé.
Plus il est coûteux et difficile de mettre des gens à pied lorsque les choses tournent mal, moins un employeur sera tenté d’embaucher des gens. Un marché du travail rigide freine donc les perspectives de croissance des entrepreneurs et ralentit donc l’investissement et la création de richesse. Ainsi, un marché du travail inflexible nuit non seulement à l’emploi présent, mais aussi à la croissance de l’emploi futur. Les normes du travail poussent certains travailleurs moins qualifiés sur le chômage ou sur le marché noir au profit des travailleurs syndiqués qui, grâce à des privilèges octroyés par les gouvernements, bénéficient de conditions de travail hors-normes. Voir ceci.
…protéger la population des monopoles.
Non seulement le gouvernement est inutile à cet égard, mais en plus le gouvernement est l’architecte principal de tous les monopoles qui ont pu subsister dans l’histoire économique de notre monde! En réalité, dans un libre-marché, il ne peut y avoir de véritable monopole. Lorsqu’une entreprise n’a que peu ou pas de compétition, ce qui lui permet d’augmenter ses prix et de faire de plus grosses de marges de profit, cela attire de nouveaux entrants qui tenteront de profiter des prix élevés. Pour se tailler une place sur le marché, ceux-ci n’hésiteront pas à introduire des prix plus bas que ceux de l’entreprise existante.
Cette concurrence fera par la suite baisser les prix et ramènera la marge de profit à un niveau normal. La plupart des monopoles ou oligopoles existent en conséquence des actions des gouvernements. Ceux-ci accordent des privilèges spéciaux à certaines entreprises, ce qui leur donne un avantage sur leurs concurrents ou bloque tout simplement la concurrence sur leur marché. Il y a d’abord les entreprises d’État, qui exercent des monopoles par décret gouvernemental. Celles-ci sont généralement inefficientes et gaspilles les ressources (voir Pemex, PDVSA, Petrobras et Hydro-Québec par exemple). Ensuite il y a la règlementation excessive, qui avantage nettement les grandes entreprises qui ont les moyens d’avoir des avocats à leur emploi et des lobbyistes, ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu. Puis, il y a la protection de la propriété intellectuelle, qui permet à des entreprises d’avoir un monopole sur des idées. Ainsi, la plupart des monopoles qui ont existé, que ce soit dans la distribution d’électricité, dans la téléphonie, les chemins de fer ou dans la potasse, ont été créés par l’intervention gouvernementale.
…fournir des infrastructures de transport.
L’expérience des premières routes britanniques et américaines privées nous démontre que l’intervention du gouvernement en matière de construction de routes, canaux et chemins de fer n’est pas nécessaire, ni souhaitable. Ces routes étaient de meilleure qualité et moins coûteuses que celle des gouvernements et s’auto-finançaient auprès de ceux qui en bénéficiaient (pas seulement les voyageurs, mais aussi les commerçants locaux, qui étaient actionnaires de ces routes). Aux États-Unis, c’est en 1916 que le gouvernement fédéral pris fermement le monopole des routes et s’opposa aux routes à péage privées. Le gouvernement commença alors à subventionner ce qui allait devenir le Interstate Highway System dont la construction allait débuter en 1956, et dont le coût de construction de $425 milliards (dollars constants de 2006) allait en faire le plus grand projet de construction depuis les pyramides égyptiennes.
Cette oeuvre gouvernementale allait être la plus grande subvention imaginable du transport automobile et de l’étalement urbain, deux « fléaux » aujourd’hui dénoncés par la gauche écologiste. Au niveau des chemins de fer, l’intervention du gouvernement a aussi été inutile et très néfaste, faisant augmenter les coûts et réduisant l’efficience. Les subventions étaient accordées selon la distance, ce qui donnait un incitatif à faire passer le chemin de fer par de nombreux détours et à s’assurer de passer par le comté des politiciens clés. Quant aux aéroports internationaux, l’intervention du gouvernement ne fait que miner la concurrence, augmenter les coûts et diminuer la qualité du service (exemple).
…approuver les nouveaux médicaments.
Nous faisons beaucoup trop confiance aux régulateurs de l’industrie pharmaceutique, qui manquent de transparence et sont en conflit d’intérêt, notamment parce que plusieurs de leurs employés envisagent et obtiennent éventuellement une carrière plus lucrative au sein d’une compagnie pharmaceutique, ce qui les incite à être moins sévères envers elles. Dans les cas de médicaments qui se sont avérés dangereux, comme rosiglitazone, vioxx ou benfluorex, ce sont des individus qui ont levé le drapeau rouge de leur propre initiative; pas des régulateurs! Et ce malgré le fait que les régulateurs gardent les données des études cliniques secrètes. En s’assurant du monopole gouvernemental de l’approbation des nouveaux médicaments, les organisations comme la FDA jouent un rôle qui devrait normalement revenir aux assureurs privés et aux organisations scientifiques privées. Est-ce que le libéralisme pourrait améliorer les choses concernant cette industrie (indice)? Et si oui, comment (indice)? La Collaboration Cochrane représente une solution privée fort efficace quant à l’évaluation des médicaments. Il s’agit d’une organisation sans but lucratif, indépendante et non-gouvernementale.
Il s’agit d’une source fiable de données agrégées et de méta-analyses. Si l’approbation de la FDA n’était plus nécessaire à la commercialisation d’un médicament, est-ce que cela ferait en sorte d’abaisser les standards de l’industrie? Non, au contraire! Les pharmaceutiques devraient convaincre les médecins de l’utilité, de l’efficacité et de la sécurité de leurs produits. Celles-ci devraient être plus transparentes quant à leurs données cliniques et devraient possiblement être plus collaboratives avec les organisations telles que la Cochrane. Le fardeau de la preuve deviendrait plus exigeant. Les compagnies pharmaceutiques miseraient davantage sur leur réputation et sur leur crédibilité plutôt que sur le sceau d’approbation des bureaucrates de la FDA.
La suite..........
Nous n’avons pas besoin du gouvernement pour….
…gérer notre fonds de pension.
Qu’il existe un régime de rentes gouvernemental ou non, il n’y a aucune raison pour que la gestion des actifs de ce régime soit effectuée par une entité gouvernementale. Le secteur privé offre d’excellents services de gestion de patrimoine à coût concurrentiel. Malheureusement, au Québec et à bien des endroits, notre « bas de laine collectif » demeure sous le contrôle des fonctionnaires (i.e. la Caisse de Dépôts). La raison est simple : notre argent peut ainsi être utilisé à des fins politiques, par exemple pour détourner ces fonds vers des entreprises québécoises qui ne vont nulle part (comme certaines d’entre celles-ci).
La Caisse a même financé aveuglément l’entreprise ferroviaire MMA, qui a causé le déraillement de Mégantic (voir ceci)! Dans une société libre, les contribuables devraient avoir le choix d’investir leurs économies de retraite comme bon leur semble, auprès des gestionnaires d’investissements de leur choix, en qui ils ont confiance et qu’ils pourront renvoyer si la gestion des actifs n’est pas adéquate. Voir ceci.
…établir des normes du travail.
Est-ce que les lois régissant les normes du travail sont la seule chose qui sépare les travailleurs d’une condition s’approchant de l’esclavagisme par les employeurs qui les « exploitent »? Non. Dans une société sans normes du travail imposées par l’état, les conditions salariales, vacances, heures de travail, avantages sociaux, congés de maternité et procédures de licenciement reposeraient sur une entente négociée de gré-à-gré entre le travailleur (ou le syndicat le représentant) et l’employeur. En fait, les normes du travail, comme le salaire minimum, rendent le marché du travail moins flexible. Les observations empiriques démontrent sans contredit que plus un marché du travail est inflexible, plus le chômage sera élevé.
Plus il est coûteux et difficile de mettre des gens à pied lorsque les choses tournent mal, moins un employeur sera tenté d’embaucher des gens. Un marché du travail rigide freine donc les perspectives de croissance des entrepreneurs et ralentit donc l’investissement et la création de richesse. Ainsi, un marché du travail inflexible nuit non seulement à l’emploi présent, mais aussi à la croissance de l’emploi futur. Les normes du travail poussent certains travailleurs moins qualifiés sur le chômage ou sur le marché noir au profit des travailleurs syndiqués qui, grâce à des privilèges octroyés par les gouvernements, bénéficient de conditions de travail hors-normes. Voir ceci.
…protéger la population des monopoles.
Non seulement le gouvernement est inutile à cet égard, mais en plus le gouvernement est l’architecte principal de tous les monopoles qui ont pu subsister dans l’histoire économique de notre monde! En réalité, dans un libre-marché, il ne peut y avoir de véritable monopole. Lorsqu’une entreprise n’a que peu ou pas de compétition, ce qui lui permet d’augmenter ses prix et de faire de plus grosses de marges de profit, cela attire de nouveaux entrants qui tenteront de profiter des prix élevés. Pour se tailler une place sur le marché, ceux-ci n’hésiteront pas à introduire des prix plus bas que ceux de l’entreprise existante.
Cette concurrence fera par la suite baisser les prix et ramènera la marge de profit à un niveau normal. La plupart des monopoles ou oligopoles existent en conséquence des actions des gouvernements. Ceux-ci accordent des privilèges spéciaux à certaines entreprises, ce qui leur donne un avantage sur leurs concurrents ou bloque tout simplement la concurrence sur leur marché. Il y a d’abord les entreprises d’État, qui exercent des monopoles par décret gouvernemental. Celles-ci sont généralement inefficientes et gaspilles les ressources (voir Pemex, PDVSA, Petrobras et Hydro-Québec par exemple). Ensuite il y a la règlementation excessive, qui avantage nettement les grandes entreprises qui ont les moyens d’avoir des avocats à leur emploi et des lobbyistes, ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu. Puis, il y a la protection de la propriété intellectuelle, qui permet à des entreprises d’avoir un monopole sur des idées. Ainsi, la plupart des monopoles qui ont existé, que ce soit dans la distribution d’électricité, dans la téléphonie, les chemins de fer ou dans la potasse, ont été créés par l’intervention gouvernementale.
…fournir des infrastructures de transport.
L’expérience des premières routes britanniques et américaines privées nous démontre que l’intervention du gouvernement en matière de construction de routes, canaux et chemins de fer n’est pas nécessaire, ni souhaitable. Ces routes étaient de meilleure qualité et moins coûteuses que celle des gouvernements et s’auto-finançaient auprès de ceux qui en bénéficiaient (pas seulement les voyageurs, mais aussi les commerçants locaux, qui étaient actionnaires de ces routes). Aux États-Unis, c’est en 1916 que le gouvernement fédéral pris fermement le monopole des routes et s’opposa aux routes à péage privées. Le gouvernement commença alors à subventionner ce qui allait devenir le Interstate Highway System dont la construction allait débuter en 1956, et dont le coût de construction de $425 milliards (dollars constants de 2006) allait en faire le plus grand projet de construction depuis les pyramides égyptiennes.
Cette oeuvre gouvernementale allait être la plus grande subvention imaginable du transport automobile et de l’étalement urbain, deux « fléaux » aujourd’hui dénoncés par la gauche écologiste. Au niveau des chemins de fer, l’intervention du gouvernement a aussi été inutile et très néfaste, faisant augmenter les coûts et réduisant l’efficience. Les subventions étaient accordées selon la distance, ce qui donnait un incitatif à faire passer le chemin de fer par de nombreux détours et à s’assurer de passer par le comté des politiciens clés. Quant aux aéroports internationaux, l’intervention du gouvernement ne fait que miner la concurrence, augmenter les coûts et diminuer la qualité du service (exemple).
…approuver les nouveaux médicaments.
Nous faisons beaucoup trop confiance aux régulateurs de l’industrie pharmaceutique, qui manquent de transparence et sont en conflit d’intérêt, notamment parce que plusieurs de leurs employés envisagent et obtiennent éventuellement une carrière plus lucrative au sein d’une compagnie pharmaceutique, ce qui les incite à être moins sévères envers elles. Dans les cas de médicaments qui se sont avérés dangereux, comme rosiglitazone, vioxx ou benfluorex, ce sont des individus qui ont levé le drapeau rouge de leur propre initiative; pas des régulateurs! Et ce malgré le fait que les régulateurs gardent les données des études cliniques secrètes. En s’assurant du monopole gouvernemental de l’approbation des nouveaux médicaments, les organisations comme la FDA jouent un rôle qui devrait normalement revenir aux assureurs privés et aux organisations scientifiques privées. Est-ce que le libéralisme pourrait améliorer les choses concernant cette industrie (indice)? Et si oui, comment (indice)? La Collaboration Cochrane représente une solution privée fort efficace quant à l’évaluation des médicaments. Il s’agit d’une organisation sans but lucratif, indépendante et non-gouvernementale.
Il s’agit d’une source fiable de données agrégées et de méta-analyses. Si l’approbation de la FDA n’était plus nécessaire à la commercialisation d’un médicament, est-ce que cela ferait en sorte d’abaisser les standards de l’industrie? Non, au contraire! Les pharmaceutiques devraient convaincre les médecins de l’utilité, de l’efficacité et de la sécurité de leurs produits. Celles-ci devraient être plus transparentes quant à leurs données cliniques et devraient possiblement être plus collaboratives avec les organisations telles que la Cochrane. Le fardeau de la preuve deviendrait plus exigeant. Les compagnies pharmaceutiques miseraient davantage sur leur réputation et sur leur crédibilité plutôt que sur le sceau d’approbation des bureaucrates de la FDA.
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