L’Algérie produit d’importantes quantités d’eau dessalée qu’elle ne consomme pas, faute de moyens de stockage. Le problème, c’est que l’État paie cette eau aux entreprises de dessalement de l’eau de mer, détenues en partie par des groupes étrangers.
Une situation étrange relevée par la Cour des comptes dans son rapport d’appréciation des comptes sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2014.
Selon ce rapport, dont nous détenons une copie, le montant des transferts sociaux s’élevait à 1.603,2 milliards de dinars en 2014, soit plus d’un milliards de dollars et représente 1/5 du budget de l’État. Selon la même source, 320, 478 milliards de dinars de ce budget ont été consacrés à la santé et 255,192 milliards à l’habitat. Dans ce même chapitre, l’institution évoque quelques anomalies liées au programme de dessalement de l’eau de mer.
En vertu d’une convention conclue entre le ministre de l’Énergie et Sonatrach, une prime de disponibilité accorde « à l’unité de dessalement la facturation des quantités d’eaux produites même si elles ne sont pas enlevées par l’Algérienne des eaux ». « Ceci s’est traduit par la facturation, au titre de 2014, d’un montant de deux milliards de dinars de la part de quatre unités de dessalement, pour une quantité d’eaux qui n’a pas été enlevée par l’ADE », révèle-t-elle.
Dans son rapport, la Cour des comptes prévient contre le fardeau que ces unités peuvent constituer pour le Trésor public. « Cette situation résulte de l’insuffisance des moyens de stockage de l’eau. Par conséquent, ces unités de dessalement risquent de constituer un fardeau pour le Trésor public car sans aucun intérêt pour le citoyen et l’économie nationale », conclut-elle.
L’Algérie a donc investi massivement dans la construction d’unités de dessalement de l’eau de mer, sans prévoir les capacités de stockage pour l’eau produite. D’un coup, une partie de l’eau dessalée est perdue, ce qui illustre le manque de planification et de coordination entre les départements ministériels et l’absencede projection.
TSA
Une situation étrange relevée par la Cour des comptes dans son rapport d’appréciation des comptes sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2014.
Selon ce rapport, dont nous détenons une copie, le montant des transferts sociaux s’élevait à 1.603,2 milliards de dinars en 2014, soit plus d’un milliards de dollars et représente 1/5 du budget de l’État. Selon la même source, 320, 478 milliards de dinars de ce budget ont été consacrés à la santé et 255,192 milliards à l’habitat. Dans ce même chapitre, l’institution évoque quelques anomalies liées au programme de dessalement de l’eau de mer.
En vertu d’une convention conclue entre le ministre de l’Énergie et Sonatrach, une prime de disponibilité accorde « à l’unité de dessalement la facturation des quantités d’eaux produites même si elles ne sont pas enlevées par l’Algérienne des eaux ». « Ceci s’est traduit par la facturation, au titre de 2014, d’un montant de deux milliards de dinars de la part de quatre unités de dessalement, pour une quantité d’eaux qui n’a pas été enlevée par l’ADE », révèle-t-elle.
Dans son rapport, la Cour des comptes prévient contre le fardeau que ces unités peuvent constituer pour le Trésor public. « Cette situation résulte de l’insuffisance des moyens de stockage de l’eau. Par conséquent, ces unités de dessalement risquent de constituer un fardeau pour le Trésor public car sans aucun intérêt pour le citoyen et l’économie nationale », conclut-elle.
L’Algérie a donc investi massivement dans la construction d’unités de dessalement de l’eau de mer, sans prévoir les capacités de stockage pour l’eau produite. D’un coup, une partie de l’eau dessalée est perdue, ce qui illustre le manque de planification et de coordination entre les départements ministériels et l’absencede projection.
TSA
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