L'entrée en service, même partielle, du grand complexe portuaire Tanger-Med l'été prochain sera, sans doute, l'un des faits marquants de l'année en cours.
Et pour cause. A mesure que sa mise en place se précise, ce grand chantier d'infrastructure affiche son vrai visage, avec des paramètres qui en feront le projet le plus déterminant pour la transition économique que le Maroc est en train de vivre.
Initié par Sa Majesté Mohammed VI, peu après son intronisation, Tanger- Med se distingue par rapport aux autres ambitieux projets qui sont lancés un peu partout à travers le Royaume, par sa capacité à transformer à lui seul toute une région.
En fait, à partir d'un noyau, à grandes dimensions tout de même, qu'est le complexe portuaire, c'est toute une série d'infrastructures qui se mettent en place pour s'arrimer à ce centre et créer ensemble la tant attendue dynamique nécessaire à l'essor économique de la région du Nord.
Mais, par dessus tout, la démarche qui le régit le rend encore plus intéressant. En fait, portant dès le début l'empreinte royale, ce mégaprojet se consacre en fait comme l'initiative symbolisant le plus l'approche du nouveau Roi qui vise à donner un sens socio-économique à la nouvelle ère, à coup de grands projets structurants.
Pour le lancer et en assurer la concrétisation dans les meilleurs délais, il a fallu l'implication personnelle du Souverain, dans toutes
les étapes du projet.
A ce sujet, il est à rappeler que le déplacement de Sa Majesté aux Emirats Arabes Unis en janvier 2004 et la visite qu'Il a effectuée au port et à la zone franche de Jbel Ali à Dubaï, se sont traduits, quelques mois plus tard (en octobre 2004), par la signature d'un important accord de coopération relatif à l'exploitation et la commercialisation des zones franches de Tanger-Méditerranée par celle de Jbel Ali à Dubaï. Cette implication royale se justifie par l'importance socio-économique du projet.
En effet, Tanger-Med, dont le coût est estimé à 15 milliards de dirhams vise un marché de proximité de plus de 600 millions d'habitants comprenant l'Europe de l'Ouest, l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique du Nord, ainsi que l'Amérique du Nord.
Le projet prévoit de générer un trafic à l'horizon 2020 de 3 millions "EVP" (conteneurs équivalent 20 pieds) et de créer 145.000 emplois.
Carrefour
Le port, qui bénéficie d'une position privilégiée sur le détroit de Gibraltar et au carrefour de deux grandes routes maritimes, vers la Méditerranée et vers l'Atlantique, est prolongé par trois zones franches organisées autour de la logistique, du commerce et de l'industrie, en plus d'un large réseau de connexions routières et ferroviaires.
Avec sa mise en œuvre prévue en juillet 2007, Tanger-Med disposera d'un quai céréalier en vrac et d'un quai à conteneurs qui sera l'un des plus grands de la Méditerranée. Avec, en arrière, 80 hectares de terre-pleins pour les chargements et les déchargements des conteneurs. Le tout sera desservi par une voie ferrée située en dessous des terre-pleins.
Constitué d'un poste à quai abrité derrière la digue principale, le terminal pétrolier pourra recevoir des bateaux d'une longueur allant jusqu'à 240 mètres.
Quant au terminal passager, deux postes sur quatre seront réalisés et vont fonctionner pendant une phase transitoire de deux à trois ans en attendant la réalisation du terminal roulier.
Celui-ci sera mitoyen du port principal et spécialisé dans les trafics de passagers et de camions TIR. Sa mise en service est prévue en 2009.
Et pour cause. A mesure que sa mise en place se précise, ce grand chantier d'infrastructure affiche son vrai visage, avec des paramètres qui en feront le projet le plus déterminant pour la transition économique que le Maroc est en train de vivre.
Initié par Sa Majesté Mohammed VI, peu après son intronisation, Tanger- Med se distingue par rapport aux autres ambitieux projets qui sont lancés un peu partout à travers le Royaume, par sa capacité à transformer à lui seul toute une région.
En fait, à partir d'un noyau, à grandes dimensions tout de même, qu'est le complexe portuaire, c'est toute une série d'infrastructures qui se mettent en place pour s'arrimer à ce centre et créer ensemble la tant attendue dynamique nécessaire à l'essor économique de la région du Nord.
Mais, par dessus tout, la démarche qui le régit le rend encore plus intéressant. En fait, portant dès le début l'empreinte royale, ce mégaprojet se consacre en fait comme l'initiative symbolisant le plus l'approche du nouveau Roi qui vise à donner un sens socio-économique à la nouvelle ère, à coup de grands projets structurants.
Pour le lancer et en assurer la concrétisation dans les meilleurs délais, il a fallu l'implication personnelle du Souverain, dans toutes
les étapes du projet.
A ce sujet, il est à rappeler que le déplacement de Sa Majesté aux Emirats Arabes Unis en janvier 2004 et la visite qu'Il a effectuée au port et à la zone franche de Jbel Ali à Dubaï, se sont traduits, quelques mois plus tard (en octobre 2004), par la signature d'un important accord de coopération relatif à l'exploitation et la commercialisation des zones franches de Tanger-Méditerranée par celle de Jbel Ali à Dubaï. Cette implication royale se justifie par l'importance socio-économique du projet.
En effet, Tanger-Med, dont le coût est estimé à 15 milliards de dirhams vise un marché de proximité de plus de 600 millions d'habitants comprenant l'Europe de l'Ouest, l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique du Nord, ainsi que l'Amérique du Nord.
Le projet prévoit de générer un trafic à l'horizon 2020 de 3 millions "EVP" (conteneurs équivalent 20 pieds) et de créer 145.000 emplois.
Carrefour
Le port, qui bénéficie d'une position privilégiée sur le détroit de Gibraltar et au carrefour de deux grandes routes maritimes, vers la Méditerranée et vers l'Atlantique, est prolongé par trois zones franches organisées autour de la logistique, du commerce et de l'industrie, en plus d'un large réseau de connexions routières et ferroviaires.
Avec sa mise en œuvre prévue en juillet 2007, Tanger-Med disposera d'un quai céréalier en vrac et d'un quai à conteneurs qui sera l'un des plus grands de la Méditerranée. Avec, en arrière, 80 hectares de terre-pleins pour les chargements et les déchargements des conteneurs. Le tout sera desservi par une voie ferrée située en dessous des terre-pleins.
Constitué d'un poste à quai abrité derrière la digue principale, le terminal pétrolier pourra recevoir des bateaux d'une longueur allant jusqu'à 240 mètres.
Quant au terminal passager, deux postes sur quatre seront réalisés et vont fonctionner pendant une phase transitoire de deux à trois ans en attendant la réalisation du terminal roulier.
Celui-ci sera mitoyen du port principal et spécialisé dans les trafics de passagers et de camions TIR. Sa mise en service est prévue en 2009.
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