Gagner 13 places au classement mondial en matière d’innovation pour un pays comme l’Algérie constitue un signe fort de l’engagement des pouvoirs publics dans la concrétisation de la politique de relance et la diversification de l’économie nationale.
Dans une économie basée sur la concurrence, l’innovation est vraiment indispensable pour assurer la croissance et le développement des entreprises. Dans son dernier rapport sur l’indice mondial de l’innovation, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a précisé que l’Algérie obtient un score de 24,5 points et se classe à la 113e place mondiale sur 128 pays étudiés.
Mais, le classement de l’Algérie par rapport à ses voisins marocains et tunisiens est toujours distancé. L’OMPI a indiqué, dans ce sens, que le Maroc, qui a progressé de six places par rapport à 2015, arrive en tête des pays d’Afrique du Nord, suivie de la Tunisie (77e) et de L’Égypte (107e). Les Émirats arabes unis (41e) arrivent en tête des pays arabes, suivie de l’Arabie saoudite (49e), du Qatar (50e) et Bahreïn (57e). L’Afrique du Sud (54e) arrive en tête des pays africains.
À l’échelle mondiale, la Suisse, la Suède, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique, la Finlande et Singapour sont les pays les plus innovants. Dans le bas du classement, on trouve cinq pays africains (Burundi, Niger, Zambie, Togo et Guinée) alors que le Yémen est bon dernier.
Les scores de l’Algérie pour chaque catégorie oscillent dans une fourchette de 14,6 points (création) à 45,7 points environnement institutionnel. S’agissant des critères de classement, l’OMPI prend en compte 7 facteurs, à savoir l’environnement institutionnel, le capital humain et la recherche, les infrastructures diverses, la sophistication (développement) du marché et des entreprises, la production de savoir et de technologie, ainsi que la création (propriété intellectuelle…). Il y a lieu de rappeler que, dans un entretien accordé à El Moudjahid, le professeur universitaire Abdelkader Djeflat avait déclaré que «la question de l’innovation n’a commencé à figurer de manière sérieuse dans le discours que ces dernières années. Au plan institutionnel et réglementaire, on peut considérer que la loi de 1998 constitue un premier grand tournant, puisqu’elle élève ces préoccupations concernant la recherche et l’innovation au niveau de décret».
Cependant, a-t-il dit, «les résultats de l’application de cette loi n’ont pas été à la hauteur des attentes au niveau des performances, et il n’est pas difficile de le constater au vu des résultats, aussi bien ceux enregistrés au niveau national que ceux qui ont été diffusés par les grandes institutions internationales comme l’INSEAD ». M. Francis Gurry, directeur général de l’OMPI, a affirmé, pour sa part, dans le rapport sus-cité, qu’«il est essentiel d’investir dans l’innovation pour assurer une croissance économique sur le long terme. Compte tenu du climat économique actuel, la priorité de toutes les parties prenantes doit être de trouver de nouvelles sources de croissance et d’exploiter les possibilités qu’offre l’innovation mondiale».
el moujahid
Dans une économie basée sur la concurrence, l’innovation est vraiment indispensable pour assurer la croissance et le développement des entreprises. Dans son dernier rapport sur l’indice mondial de l’innovation, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a précisé que l’Algérie obtient un score de 24,5 points et se classe à la 113e place mondiale sur 128 pays étudiés.
Mais, le classement de l’Algérie par rapport à ses voisins marocains et tunisiens est toujours distancé. L’OMPI a indiqué, dans ce sens, que le Maroc, qui a progressé de six places par rapport à 2015, arrive en tête des pays d’Afrique du Nord, suivie de la Tunisie (77e) et de L’Égypte (107e). Les Émirats arabes unis (41e) arrivent en tête des pays arabes, suivie de l’Arabie saoudite (49e), du Qatar (50e) et Bahreïn (57e). L’Afrique du Sud (54e) arrive en tête des pays africains.
À l’échelle mondiale, la Suisse, la Suède, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique, la Finlande et Singapour sont les pays les plus innovants. Dans le bas du classement, on trouve cinq pays africains (Burundi, Niger, Zambie, Togo et Guinée) alors que le Yémen est bon dernier.
Les scores de l’Algérie pour chaque catégorie oscillent dans une fourchette de 14,6 points (création) à 45,7 points environnement institutionnel. S’agissant des critères de classement, l’OMPI prend en compte 7 facteurs, à savoir l’environnement institutionnel, le capital humain et la recherche, les infrastructures diverses, la sophistication (développement) du marché et des entreprises, la production de savoir et de technologie, ainsi que la création (propriété intellectuelle…). Il y a lieu de rappeler que, dans un entretien accordé à El Moudjahid, le professeur universitaire Abdelkader Djeflat avait déclaré que «la question de l’innovation n’a commencé à figurer de manière sérieuse dans le discours que ces dernières années. Au plan institutionnel et réglementaire, on peut considérer que la loi de 1998 constitue un premier grand tournant, puisqu’elle élève ces préoccupations concernant la recherche et l’innovation au niveau de décret».
Cependant, a-t-il dit, «les résultats de l’application de cette loi n’ont pas été à la hauteur des attentes au niveau des performances, et il n’est pas difficile de le constater au vu des résultats, aussi bien ceux enregistrés au niveau national que ceux qui ont été diffusés par les grandes institutions internationales comme l’INSEAD ». M. Francis Gurry, directeur général de l’OMPI, a affirmé, pour sa part, dans le rapport sus-cité, qu’«il est essentiel d’investir dans l’innovation pour assurer une croissance économique sur le long terme. Compte tenu du climat économique actuel, la priorité de toutes les parties prenantes doit être de trouver de nouvelles sources de croissance et d’exploiter les possibilités qu’offre l’innovation mondiale».
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