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Les banques baissent, l’or monte : tout est normal ?

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  • Les banques baissent, l’or monte : tout est normal ?

    Ce n’est pas une surprise : tandis que les actions bancaires plongent, l’or décolle.

    Pourquoi les gens veulent-ils payer pour prêter à des gouvernements majoritairement insolvables ?
    On lit et entend beaucoup d’idioties sur les taux négatifs dans les grands médias. La réponse convenue est en général : « c’est parce que les gens ont peur de l’avenir mais s’ils dépensaient leur argent tout irait bien ».
    En réalité, oui, certaines personnes ont peur. Mais pas de l’avenir. Elles ont peur des banques.
    Et elles ont moins peur des gouvernements insolvables que des banques insolvables.
    Ces personnes pensent simplement que c’est plus sûr de confier son argent à un gouvernement que de le laisser dans une banque. C’est un choix par défaut. Comme un supplicié qui choisirait entre l’écartèlement, le garrot et le bûcher. Si le supplicié choisit l’écartèlement, cela ne veut pas dire qu’il meurt d’envie d’avoir les membres arrachés…
    Mais il y a beaucoup de suppliciés de la répression financière actuellement. Et tous n’ont pas les mêmes goûts. Certains vont vers l’immobilier, d’autres vers les investissements dans les entreprises non cotées…
    Migrations financières
    Les bulles immobilières enflent en Europe du nord et nos bienveillantes et omniscientes « autorités » s’inquiètent de ce qu’elles provoquent. C’est normal, c’est leur pain quotidien : nous les payons pour faire et défaire.



    Les assureurs et les fonds de pension se bousculent aux portillons des investissements dans le private equity (les entreprises non cotées) et de l’immobilier commercial ; le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF, des gens payés par vos impôts pour surveiller les dégâts que d’autres gens payés par vos impôts commettent à cause d’un système monétaire et financier stupide) dit « maintenir sa vigilance ».
    Pour résumer, la fuite hors des marchés, hors des banques et vers les actifs réels a commencé chez les institutionnels : + 11% dans l’immobilier, +6% pour le non coté, +22% dans les infrastructures et +78% dans les obligations privées (non cotées).




    La fuite hors des actifs financiers et vers les actifs réels, cela signifie moins d’argent dans les banques donc des difficultés en vue puisque les banques ont du mal à gagner de l’argent en empruntant à court terme pour rien pour prêter à long terme pour moins que rien.
    Optima, une petite banque belge, vient de faire faillite. La butée des 100 000 euros serait appliquée aux déposants qui se heurteront à ce plafond. Tant pis pour celui qui avait vendu un bien immobilier ou son entreprise et avait parqué là, en attente, les économies d’une vie de labeur.
    Ce n’est pas une surprise : tandis que les actions bancaires plongent, l’or décolle.

    Or : La vengeance de la relique barbare
    Lorsque les cours des plus grandes banques baissent (en noir) l’or monte (en bleu) :



    Eh oui, les « actifs tangibles », c’est aussi l’or. Et cette fois, les investisseurs institutionnels n’y sont pas encore.
    Les débuts de bulle sont aussi délicieux que les fins de bulles sont tragiques. Je pense vraiment que l’or est à nouveau en début de bulle et que le crédit adossé à du vent est en fin de bulle.
    Entre le délice et la tragédie, je choisis allégrement… le délice !



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