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MAROC:Stratégie logistique: Ce qui reste à faire

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  • MAROC:Stratégie logistique: Ce qui reste à faire

    Problèmes de massification, prix élevés du foncier, faible taux d’externalisation des PME
    Des mesures pour résorber le gap
    700 millions de DH pour la logistique urbaine d’ici 2021


    5 ans après le lancement de la stratégie logistique, le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique a dressé un bilan d’étape. Globalement, «le cap est maintenu notamment grâce à l’AMDL». Mais les réalisations «avancent de manière assez lente», avait indiqué, en mai dernier, Karim Ghellab, ancien ministre de l’Equipement et du Transport, architecte de cette stratégie dont la mise en œuvre a été menée par Aziz Rabbah. Aujourd’hui, le ministre de tutelle et le DG de l’AMDL ont reconnu, lors d’une rencontre tenue mercredi dernier à Rabat, que certes, «l’implémentation de la stratégie évolue bien, mais il y a encore des manquements à corriger».

    Les défis à relever sont multiples. A commencer par «le taux d’externalisation qui reste encore faible, particulièrement chez les PME». S’y ajoutent l’indisponibilité de certains types d’immobilier logistique, notamment les petites cellules, en plus de la rareté et le prix élevé des terrains aménagés dans certaines régions. La massification reste aussi insuffisante de l’avis de Youness Tazi, DG de l’AMDL. Or, c’est «l’un des mots clés de la stratégie. Dans la mesure où il s’agit de construire des centres logistiques comparables à des pôles d’attraction qui doivent attirer les flux», avait expliqué Ghellab . L’inefficacité de la logistique en ville ainsi que l’usage limité des bonnes pratiques sont également des problèmes à résoudre. Des actions sont prévues dans ce sens, dont la mise à niveau de la logistique urbaine, via un nouveau programme porté par l’AMDL pour la période 2016-2021. L’idée est de mettre en place des partenariats avec les principales villes. «Le programme de Casablanca est déjà défini», a indiqué Tazi. Ce programme sera implémenté dans le cadre d’une démarche progressive et concertée avec les professionnels. Globalement, ce nouveau chantier devra se traduire par l’injection de 700 millions de DH en termes d’investissements. Cela devra être accompagné d’un «focus sur l’optimisation des pratiques logistiques en ville, surtout pour les aspects circulation, livraisons, stockage, en plus de l’adaptation des équipements et des infrastructures».

    Les PME devront aussi profiter d’actions pour «rehausser le niveau des pratiques logistiques». Un programme de mise à niveau destiné aux chargeurs et prestataires logistiques est en cours de finalisation, fait-on savoir. Ce programme sera amorcé auprès de quelques dizaines d’entreprises grâce aux 15 millions de DH budgétisés cette année.

    Pour ce qui est de la problématique des terrains, le DG de l’AMDL a assuré que «90% du foncier nécessaire d’ici 2030 a été identifié». En effet, «nous disposons du foncier nécessaire notamment à Casablanca, Tanger, et nous avons démarré la signature des contrats. Cela devra aussi concerner d’autres régions», a souligné Aziz Rabbah. Les deux responsables ont avancé que «le Maroc occupe actuellement une position enviable dans la région». Le secteur a enregistré une croissance moyenne de 5,2% entre 2010 et 2014. «C’est l’un des rares secteurs où le moral des patrons est bon. Ils sont confiants vis-à-vis des perspectives de développement», selon Tazi.

    Les investissements des entreprises de logistique et de transport sont passés de 21,4 milliards de DH entre 2005 et 2009 à 27,7 milliards entre 2010 et 2014. Le privé a couvert 74% des investissements portant sur la construction d’entrepôts logistiques.

    Coûts logistiques en baisse

    ■ Valeur locative des entrepôts:
    DH/m²/mois:

    • 2010: 62
    • 2015: 40

    ■ Coût d'entreposage:

    DH/palette/jour:
    • 2010: 3
    • 2015: 1,9
    ■ Investissements des entreprises de transport et logistique (En milliards de DH)

    • 2005-2009: 21,42
    • 2010-2014: 27,73

    ■ Création d'entreprises de transport et logistique depuis 2002:
    • 2002-2005: 494
    • 2006-2009: 2.398
    • 2010-2013: 5.046

    Infrastructures

    Au-delà des challenges qui restent à relever, Aziz Rabbah et Younes Tazi ont mis l’accent sur l’évolution de l’offre marocaine de logistique. La surface logistique aménagée est passée de 80 à 550 hectares entre 2010 et 2015. La surface construite, notamment les plateformes A+B dans la région de Casablanca, a atteint 700.000 m² en 2015 contre 200.000 m² en 2010. Des réalisations menées essentiellement par les opérateurs privés comme Soft Logistique, La Voie Express, parallèlement aux entrepôts publics développés, notamment par la SNTL à Zenata.

    l'économiste

  • #2
    L’évolution est notable.

    Il faut accélérer le rythme pendant que la conjoncture s'y prête.

    La Logistique fait gagner d'importants points en compétitivité. On parle ici de toute l'activité économique.

    Commentaire


    • #3
      La réalité finit toujours par rattraper les discours concoctés dans les boites de Com'

      Performance logistique: La gifle!
      Par Fatim-Zahra TOHRY | Edition N°:4805 Le 29/06/2016 |

      Le Maroc recule de 24 rangs dans l’indice mondial 2016
      Services douaniers et capacité de suivi et de traçabilité…
      La qualité des infrastructures reste un atout

      Que vaut au juste notre performance logistique? Sur un total de 160 pays, le Maroc se situe au 86e rang avec un score de 2,67 dans l’Indice de performance logistique 2016 publié, le 28 juin, par la Banque mondiale (l’indice varie de 1 à 5 et la note la plus élevée représente la meilleure performance). Le Maroc était 62e sur 166 pays en 2014. Il a perdu donc 24 places.

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      • #4
        Un classement n'est pas une échelle fixe, tu peut très bien avancer mais reculé dans le classement. Ça veut tous simplement dire que les autres ont avancé plus vite.

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        • #5
          Si perdre 36 places est une "évolution notable", laissez moi

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          • #6
            Rire c'est bien pour la santé. Mais avant de rire, il vaut mieux réfléchir.


            Qu'est ce qui a causé cet étrange recul de 24 (et pas 36) places en une année ?

            Réponse aussi simple qu’étonnante : Une saisie de cannabis.

            En effet, Rabat se classe au 124e rang quant au rendement des services douaniers (le Maroc était classé 73e en 2014) et se positionne 122e en termes de suivi et traçabilité.

            La saisie retentissante de 40 tonnes de cannabis à Algésiras l’année dernière a fait beaucoup de dégâts à la réputation et à la fiabilité de la chaîne de contrôle à TangerMed.
            Hormis ça (qui ne me semble pas personnellement très pertinent). La stratégie logistique va bon train.

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            • #7
              c'est pas 36 mais 24 monsieur et comme je te les dis hier , c'est a cause du cannabis ni plus ni moins.

              la mise en place du secteur logistique tient son cap.

              Une feuille de route est édicté jusqu’à 2030 .

              c'est pas une vieille association démagogie qui va effacer tout le travail accompli.

              Le vrai classement sur des critères viable place le Maroc à la cinquantième place comme en 2015 .

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              • #8
                Correction des copies ...

                Qu'est ce qui a causé cet étrange recul de 24 (et pas 36) places en une année ?
                Primo, les classements sont établis tous les deux ans. Le Maroc n'a pas été classé en 2014. Il a juste fait l'objet d'une extrapolation à partir des classement précédentes (celles de 2007 et celles de 2012) pour arriver à la 72° position.

                Donc le dernier classement effectif du Maroc était celui de 2012 : 50° position. D'où la perte de 36 places.

                Mais ceci n'est qu'à caractère pédagogique. Ce n'est pas le plus important.


                L'important est de casser les reins aux propagandistes qui pensent que seule la saisie des 40 tonnes de cannabis est à l'origine de la dégringolade.

                Voici les classements du Maroc selon chacun des paramètres considérés. Vous constaterez qu'il dégringole sur 5 paramètres parmi les 6 considérés dans l'évaluation.

                Alors, votre histoire de saleté de cannabis ... à d'autres !



                Dernière modification par jawzia, 01 juillet 2016, 17h14.

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                • #9
                  Enorme recul

                  Le plus difficile était fait: au début des années 2000, le gouvernement Jettou et son ministre des Transports et de l’Equipement, Karim Ghellab, avaient essuyé les grèves les plus extravagantes contre la réforme du permis de conduire et surtout contre le programme de logistique. Qu’on se souvienne simplement qu’il y avait plus d’une cinquantaine d’associations professionnelles exigeant d’avoir partie au dialogue et que le problème le plus difficile était de trouver leur adresse pour leur envoyer les invitations. Nul n’était dupe: c’était une résistance à toute forme de rationalisation. La résistance venait essentiellement du transport routier. Ceux-là mêmes qui se plaignent de ne pas avoir assez d’endroits sûrs pour charger et décharger leurs marchandises, à l’abri des agressions et des passagers clandestins. Pas d’endroit où se reposer au propre, pas d’endroit pour discuter affaires, où entretenir les camions…
                  Au lieu de cela, au moment où tout le pays ramasse les sacs-mika, les douars sont tous souillés d’huile de vidange, pour des décennies. On se plaint des rentes, mais on ne lève pas le petit doigt pour la logistique. Et on laisse la route tuer plus d’une dizaine de personnes par jour!

                  C’est ce qu’on sait, ce qu’on voit. Il y a ce que l’on ne voit pas. Combien de contrats sont-ils perdus parce qu’au Maroc, on ne sait pas, on ne sait plus livrer correctement ses clients? Pourquoi faut-il des camions européens pour travailler au Maroc, quand le gouvernement a abandonné le plan logistique? Non seulement deux gouvernements successifs, El Fassi et Benkirane, ont stoppé la modernisation de ce secteur stratégique, mais en plus ils ont permis le retour de pratiques anciennes. Résultat: le Maroc a reculé de 24 places dans le classement mondial de la logistique.


                  par Nadia Salah

                  l'économiste

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                  • #10
                    L'important est de casser les reins aux propagandistes qui pensent que seule la saisie des 40 tonnes de cannabis est à l'origine de la dégringolade.
                    Quelle violence, quelle sauvagerie juste pour un classement sur la logistique ! Mentalité dzdzzz
                    Dernière modification par iridium, 02 juillet 2016, 23h16.

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                    • #11
                      Et ça marche !! Ils n'ont plus remis les pieds ici.

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