La pastèque à 150 DA, les figues à 400 DA, la cerise à 700 DA… Au marché Réda Houhou (ex-Clauzel) d’Alger centre, les fruits de saison sont hors de prix. Une semaine après le début du ramadan, il faut vraiment casser sa tirelire pour s’offrir des fruits de saison.
Les dattes, incontournables durant le ramadan, atteignent les 1 000 DA le kilogramme.
Seule la fraise est à moins de 150 DA le kilogramme, car même la pastèque et le melon ont littéralement flambé. Leurs prix ont quasiment triplé depuis le début du ramadan, atteignant 150 DA le kilogramme.
Des prix qui dissuadent les consommateurs. « Les gens n’achètent plus comme avant », affirme un commerçant.
Le client aux moyens modestes peut opter pour des produits de moindre qualité.
« Le prix des dattes varie selon la qualité.
Le « chemrouk » est à 300 dinars le kilo.
Et puis, ça monte jusqu’à 1 000 dinars », détaille le commerçant.
Mais pour avoir des dattes dites premier choix, il faut débourser un peu plus d’argent.
« Les meilleures dattes, celles destinées à l’exportation, et quand elles sont disponibles, commencent à 1 500 dinars », explique-t-il.
Des prix hors de portée des bourses modestes.
La cerise entre 700 et 1 500 DA
Maya, la cinquantenaire, se rabat sur la fraise, un fruit bon marché, et disponible en quantité.
« À 140 dinars la barquette, cela reste abordable pour moi.
Dire qu’avant le ramadan elles coûtaient 200 dinars la barquette. Je ne mange que ça et des légumes.
La facture est salée cette année », déplore-t-elle. Dans le panier de Maya, on a pu y voir également une petite quantité de cerises qu’elle a achetées à 700 dinars.
Sur les étals, ce fruit est proposé entre 700 et 1 500 dinars le kilogramme. « La banane est à 190 dinars depuis quelques jours.
Il y a deux semaines encore, elles étaient à 120 dinars », conclut Maya. Un homme nous interpelle au passage : « Ici, on ne regarde qu’avec les yeux. On mate seulement les fruits ».
Les figues et les nèfles à 400 DA
À part les fraises, tous les fruits sont « chers cette année », affirme un commerçant.
Parmi les raisons évoquées par les commerçants pour expliquer cette cherté figure « la grêle tombée au mois d’avril qui a causé énormément de dégâts sur les récoltes », l’insuffisance de la demande nationale.
Mais les excès des consommateurs durant le mois de jeûne sont également en cause.
« Il y a un an pile, les gens rechignaient à payer des cerises à 600 dinars le kilogramme, cette année, elles coûtent plus du double ».
La pastèque inabordable !
Parmi les fruits de saison qui ont flambé depuis le début du Ramadan, figure la pastèque. « Avant, le kilo de pastèque était à 50 dinars maintenant, il est à 140 DA et parfois 150 dinars », affirme un commerçant. Ce qui revient à débourser 600 DA pour une pastèque de 4 kg.
Les nèfles, les figues sont également hors de prix. Ces fruits bien de chez nous sont proposés à 400 DA le kilogramme.
Pour les fruits exotiques comme le kiwi, l’ananas, ils ont quasiment disparu des étals des commerçants. Leurs prix sont devenus exorbitants.
TSA
Les dattes, incontournables durant le ramadan, atteignent les 1 000 DA le kilogramme.
Seule la fraise est à moins de 150 DA le kilogramme, car même la pastèque et le melon ont littéralement flambé. Leurs prix ont quasiment triplé depuis le début du ramadan, atteignant 150 DA le kilogramme.
Des prix qui dissuadent les consommateurs. « Les gens n’achètent plus comme avant », affirme un commerçant.
Le client aux moyens modestes peut opter pour des produits de moindre qualité.
« Le prix des dattes varie selon la qualité.
Le « chemrouk » est à 300 dinars le kilo.
Et puis, ça monte jusqu’à 1 000 dinars », détaille le commerçant.
Mais pour avoir des dattes dites premier choix, il faut débourser un peu plus d’argent.
« Les meilleures dattes, celles destinées à l’exportation, et quand elles sont disponibles, commencent à 1 500 dinars », explique-t-il.
Des prix hors de portée des bourses modestes.
La cerise entre 700 et 1 500 DA
Maya, la cinquantenaire, se rabat sur la fraise, un fruit bon marché, et disponible en quantité.
« À 140 dinars la barquette, cela reste abordable pour moi.
Dire qu’avant le ramadan elles coûtaient 200 dinars la barquette. Je ne mange que ça et des légumes.
La facture est salée cette année », déplore-t-elle. Dans le panier de Maya, on a pu y voir également une petite quantité de cerises qu’elle a achetées à 700 dinars.
Sur les étals, ce fruit est proposé entre 700 et 1 500 dinars le kilogramme. « La banane est à 190 dinars depuis quelques jours.
Il y a deux semaines encore, elles étaient à 120 dinars », conclut Maya. Un homme nous interpelle au passage : « Ici, on ne regarde qu’avec les yeux. On mate seulement les fruits ».
Les figues et les nèfles à 400 DA
À part les fraises, tous les fruits sont « chers cette année », affirme un commerçant.
Parmi les raisons évoquées par les commerçants pour expliquer cette cherté figure « la grêle tombée au mois d’avril qui a causé énormément de dégâts sur les récoltes », l’insuffisance de la demande nationale.
Mais les excès des consommateurs durant le mois de jeûne sont également en cause.
« Il y a un an pile, les gens rechignaient à payer des cerises à 600 dinars le kilogramme, cette année, elles coûtent plus du double ».
La pastèque inabordable !
Parmi les fruits de saison qui ont flambé depuis le début du Ramadan, figure la pastèque. « Avant, le kilo de pastèque était à 50 dinars maintenant, il est à 140 DA et parfois 150 dinars », affirme un commerçant. Ce qui revient à débourser 600 DA pour une pastèque de 4 kg.
Les nèfles, les figues sont également hors de prix. Ces fruits bien de chez nous sont proposés à 400 DA le kilogramme.
Pour les fruits exotiques comme le kiwi, l’ananas, ils ont quasiment disparu des étals des commerçants. Leurs prix sont devenus exorbitants.
TSA
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