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L’entrée en production de plusieurs projets gaziers donne de l’élan à la croissance algérienne

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  • L’entrée en production de plusieurs projets gaziers donne de l’élan à la croissance algérienne

    Le satisfécit de la Banque mondiale
    Écrit par Farid Messaoud

    La Banque mondiale présente un profil «embaumé» de la croissance économique dans le pays. Elle devrait rebondir à 3,4% en 2016 contre 2,9% en 2015 et restera soutenue grâce à la solidité des secteurs gaziers (entrée en production de plusieurs projets gaziers) et hors hydrocarbures.
    banque mondiale

    Le gouvernement ne peut que s’en réjouir. Il tente de mettre en place un nouveau modèle économique qui soit en mesure de tirer vers le haut les secteurs hors hydrocarbures et, du coup, doper davantage cette croissance. Autre bonne donnée chiffrée : le Produit intérieur brut réel (PIB) va rebondir en 2016 et réaliser une progression de 3,4% contre 2,9% en 2015.
    L’institution multilatérale a légèrement relevé ses projections de croissance en 2015 en estimant la progression du PIB à 2,9% contre une prévision de 2,8% anticipée en janvier dernier. Elle tablait sur une croissance de 3,9 % pour 2016 en janvier dernier, avant de revoir à la baisse cette prévision à 3,4%. Toutefois, elle attire l’attention sur la déplétion des réserves de change, dont les niveaux ont été tirés vers le bas pour financer les déficits budgétaires. La Banque mondiale écrit que les réserves de change « en Algérie ont été érodées pour soutenir les dépassements de budget ». En fait, c’est pour combler la chute de la fiscalité pétrolière née dans le sillage de l’érosion des prix de l’or noir. « En Algérie, grâce à une solide activité dans le secteur hors hydrocarbure, il est prévu une croissance de 3,4% pour cette année, plus rapide en rythme qu'en 2015 », écrit encore l’institution. L’institution de Bretton Woods fait par ailleurs état d’une croissance anémique dans de nombreux pays, amenant ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 à 2,4%, par rapport aux 2,9 % annoncés en janvier dernier. Cela s’explique par les taux de croissance en deçà des attentes enregistrées dans les économies avancées, la faiblesse persistante des prix des produits de base, l’atonie du commerce mondial et la diminution des flux de capitaux. L’économie mondiale se replie dans une conjoncture complexe. Et la plupart des pays en pâtissent, avec des situations financières mauvaises beaucoup plus prononcées dans les Etats pétroliers. Selon le rapport, les marchés émergents et les pays en développement exportateurs de produits de base ont du mal à s’adapter à la faiblesse des cours du pétrole et d’autres produits essentiels, ce qui explique la moitié de cette révision à la baisse. Et détail important : la marge de progression escomptée dans ces économies est d’à peine 0,4% cette année, soit 1,2 point de pourcentage de moins que les chiffres annoncés en janvier dernier. Et la Banque mondiale de recommander :«Ce ralentissement démontre l’importante nécessité pour les pays d’appliquer des politiques qui favorisent la croissance économique et améliorent les conditions de vie des personnes vivant dans une pauvreté extrême». Au Moyen-Orient et Afrique du Nord, la croissance devrait remonter légèrement à 2,9 % en 2016, soit 1,1 point de pourcentage de moins qu’escompté en janvier dernier. Cette révision à la baisse s’explique par le fait que les cours du pétrole devraient continuer à pointer vers le bas durant l’année, à 41 dollars le baril en moyenne. En Afrique subsaharienne, les prévisions font état d’un ralentissement continu de la croissance, qui devrait s’établir à 2,5% en 2016, contre une estimation de 3% en 2015.
    Les marchés émergents et les économies en développement qui importent des produits de base sont plus résilients que les pays qui en exportent, même si les effets positifs de la baisse des prix des produits énergétiques et d’autres tardent à se matérialiser. Ces marchés et ces économies devraient afficher une croissance de 5,8 % en 2016, soit un peu moins que les 5,9 % estimés pour 2015 en raison d’une embellie de l’activité économique favorisée par la faiblesse des prix des produits énergétiques et une légère reprise dans les économies avancées. Parmi les grandes économies émergentes, la Chine devrait enregistrer un taux de croissance de 6,7 % en 2016 contre 6,9% l’année précédente.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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