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Pétrole, pouvoir, terrorisme, société, l'Algérie face aux défis

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  • Pétrole, pouvoir, terrorisme, société, l'Algérie face aux défis


    Entretien avec Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre algérien sur TV5.
    Dans quel état est exactement l’Algérie ? Effondrement du prix du pétrole et du gaz, système politique figé, terrorisme ... l'ancien Premier ministre algérien témoigne.



  • #2
    Sid Ahmed Ghozali : « Même avec 200 dollars le baril, on sera dans une situation de précarité »

    Sid Ahmed Ghozali : « Même avec 200 dollars le baril, on sera dans une situation de précarité »
    Sid Ahmed Ghozali : « Même avec 200 dollars le baril, on sera dans une situation de précarité »
    Sid Ahmed Ghozali ne croit pas que l’Algérie soit dirigée par l’armée. Interrogé par un journaliste de TV5 Monde sur les véritables dirigeants du pays, l’ancien chef du gouvernement explique : « L’ensemble qui dirige le pays n’est certainement pas celui désigné par la Constitution. Nous sommes dans une sorte de gouvernement occulte, ne cherchez pas à mettre des visages ». « Une grande partie de l’armée est dans la même situation que les civils. En fait, il y a une oligarchie qui dirige, elle est mixte », a-t-il ajouté.

    Pour lui, la maladie du président Abdelaziz Bouteflika « n’arrange pas les choses » mais elle ne doit pas détourner l’attention d’une « maladie beaucoup plus grave, celle du système ».


    Sid Ahmed Ghozali ne croit pas à la lutte des clans. Pour lui, le président Bouteflika n’est qu’un membre du système qui gouverne le pays. Le pouvoir du FLN ? « Dire que ce parti dirige est injuste car il ne gouverne pas. C’est un acteur comme un autre qui exécute », ajoute l’ancien chef du gouvernement.

    Mais ce qui inquiète le plus Ghozali est le fait que la société vit d’une richesse qu’elle n’a pas créée. « 99% de nos importations sont financées par le pétrole. Même avec 200 dollars le baril, on sera dans une situation de précarité », rappelle Sid Ahmed Ghozali qui dit craindre le moment où l’État n’aura plus d’argent pour « acheter la paix sociale ».

    Durant le printemps arabe, le pays est resté « stable » mais « artificiellement ». L’Algérie pourrait dire qu’elle n’a plus de dette ?, lui demande le journaliste. « Un clochard sous les ponts de Paris n’a pas de dette, Rothschild a des milliards de dettes. Qui est le mieux ? », a-t-il lancé avant d’ajouter : « Le niveau de la dette ne veut rien dire, c’est une supercherie de dire qu’il y a une bonne gouvernance, parce qu’il n’y a pas de dette ! »
    TSA

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    • #3
      Durant le printemps arabe, le pays est resté « stable » mais « artificiellement ». L’Algérie pourrait dire qu’elle n’a plus de dette ?, lui demande le journaliste. « Un clochard sous les ponts de Paris n’a pas de dette, Rothschild a des milliards de dettes. Qui est le mieux ? », a-t-il lancé avant d’ajouter : « Le niveau de la dette ne veut rien dire, c’est une supercherie de dire qu’il y a une bonne gouvernance, parce qu’il n’y a pas de dette ! »
      Il a raison.

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      • #4
        « Le niveau de la dette ne veut rien dire, c’est une supercherie de dire qu’il y a une bonne gouvernance, parce qu’il n’y a pas de dette ! »
        C'est l'évidence même, mais la supercherie est relayée par la presse algérienne aux ordres et ses relais dans ce forum.

        Si la bande de sous-doués bac moins 10 a remboursé la dette, c'est que :

        1- Ils ne savaient pas quoi en faire et n'avaient aucun projet de développement
        2- Ils ne voulaient pas le contrôle du FMI sur leur gouvernance pour pouvoir détourner autant de fric que possible
        Dernière modification par Spoutnik, 18 mai 2016, 19h23.

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