par Karl Demyttenaere le 12/05/2016 à 09:27
A seulement 450 kilomètres au sud-est d’Alger, 300 000 tonnes de tomates sont produites par an dans de serres souterraines. Une recette gagnante qui met cependant en péril l’écosystème de la région.
Tomate
A moins de 500 kilomètres au sud-est de la capitale algérienne, le désert commence à marquer le paysage. Cette région, près de Biskra (centre-est du pays), connaît un développement spectaculaire de la culture de tomates sous serres depuis plusieurs années.
Dans cet environnement, les tomates sont cultivés de manière particulière dans des milliers de serres-tunnels posées sur le sable. A l’intérieur, dans une atmosphère humide et tiède, une espèce spécifique de tomates est cultivée : la « tofane, » une variété standard, grosse et vigoureuse.
On les retrouve sur les étals d’Alger ou d’Oran pour 100 dinars (0,85 euro environ) le kilo. Un prix important mais qui n’empêche pas le produit d’avoir un gros succès auprès des algériens.
Un risque écologique réel
Depuis plusieurs années, de décembre à mars, la quasi-totalité des tomates consommées en Algérie viennent de la région des monts Ziban, autour de Biskra, plus exactement de deux zones : celle d’El-Ghrouss à l’ouest et celle de M’Zirâa à l’est.
Au total, l’ensemble de ces deux centres a atteint quelque 300 000 tonnes, soit près d’un tiers de la production annuelle de l’Algérie. Cependant, cette réussite agricole se fait au prix d’un fort impact sur l’environnement de la région composé de palmeraies et sur les ressources aquifères fossiles, et pose de graves problèmes de santé publique en raison de l’usage intensif de pesticides.
A seulement 450 kilomètres au sud-est d’Alger, 300 000 tonnes de tomates sont produites par an dans de serres souterraines. Une recette gagnante qui met cependant en péril l’écosystème de la région.
Tomate
A moins de 500 kilomètres au sud-est de la capitale algérienne, le désert commence à marquer le paysage. Cette région, près de Biskra (centre-est du pays), connaît un développement spectaculaire de la culture de tomates sous serres depuis plusieurs années.
Dans cet environnement, les tomates sont cultivés de manière particulière dans des milliers de serres-tunnels posées sur le sable. A l’intérieur, dans une atmosphère humide et tiède, une espèce spécifique de tomates est cultivée : la « tofane, » une variété standard, grosse et vigoureuse.
On les retrouve sur les étals d’Alger ou d’Oran pour 100 dinars (0,85 euro environ) le kilo. Un prix important mais qui n’empêche pas le produit d’avoir un gros succès auprès des algériens.
Un risque écologique réel
Depuis plusieurs années, de décembre à mars, la quasi-totalité des tomates consommées en Algérie viennent de la région des monts Ziban, autour de Biskra, plus exactement de deux zones : celle d’El-Ghrouss à l’ouest et celle de M’Zirâa à l’est.
Au total, l’ensemble de ces deux centres a atteint quelque 300 000 tonnes, soit près d’un tiers de la production annuelle de l’Algérie. Cependant, cette réussite agricole se fait au prix d’un fort impact sur l’environnement de la région composé de palmeraies et sur les ressources aquifères fossiles, et pose de graves problèmes de santé publique en raison de l’usage intensif de pesticides.
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