Écrit par Ali Mariam Marina
La création d’une industrie nationale des technologies de l’information et de la communication (TIC) est un projet que les pouvoirs publics escomptent mettre en chantier dans un avenir proche. La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication l’a confirmé hier, mardi, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. « L’ouverture d’un volet du contenu, auquel les compétences algériennes vont commencer à donner forme », a, en effet, annoncé Houda Imane Feraoun, estimant que le développement des TIC reste « une priorité », l’ensemble des secteurs économiques et sociaux ne pouvant se développer sans « leur utilisation à grande échelle ». « La création d’une industrie des technologies de l’information passe par la maîtrise de la formation, de la recherche et du développement, pour ne pas avoir à l’importer », a encore soutenu la ministre.
Selon elle, il existe déjà une «ouverture » sur l’industrie du numérique dans le volet du contenu, «très simple à installer et pas très demandeuse en investissement et en infrastructures lourdes ». L’important, a estimé Imane Houda Feraoun, est d’investir dans la ressource humaine, « que nous possédons ». Elle a dans ce sens relevé que la première phase de ce projet, appelé à essaimer dans d'autres régions, va être entamée à Bordj Bou Arréridj, vers laquelle sera déplacé le centre de recherche en TIC, destiné à l’origine à être créé à Alger. « Cette région possède un tissu industriel important en matière de technologies électroniques et électrotechniques, et donc apte à y développer des travaux de recherche appliquée sur ces technologies particulières », a précisé l’intervenante sur les ondes de la Chaîne III.
Elle a dans le même contexte expliqué que ce centre pourra organiser ses activités au sein de la zone industrielle et à l’intérieur de l’université en captant des compétences de haut niveau dans le pays, parmi la population algérienne expatriée, mais également en drainant les «doctorants et magistrants » vers les travaux de recherche appliquée. S’exprimant sur une éventuelle ouverture du capital d’Algérie Télécom et de Mobilis, la ministre assure que la question n’a « jamais été envisagée », l’option retenue « étant celle du partenariat avec des partenaires étrangers maîtrisant de hautes technologies ». Les coupures survenant continuellement sur le réseau internet, elle les impute à un réseau « hétérogène de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres qu’un chantier en cours s’attelle à moderniser ».
Commerce électronique : il est « dépassé »
Lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Imane Houda Feraoun s’est également prononcée sur l’e-paiement, qu’elle veut remplacer directement par le m-paiement, les transactions par mobile. « Puisque aujourd’hui le m-paiement est maîtrisé de par le monde, et on parle de la banque mobile, de la poste mobile. Cela existe. Pourquoi passer par une phase intermédiaire, qui est l’e-paiement », a expliqué la ministre. «Ce serait une erreur monumentale, à mon sens, d’aller vers l’e-paiement», a-t-elle ajouté, sans pour autant avancer une quelconque date quant à une éventuelle introduction du paiement par mobile. « L’introduction du commerce en ligne est en phase de préparation. Le volet réglementaire doit être réglé pour préserver l’intérêt du consommateur et sécuriser les transactions en ligne», a-t-elle soutenu. Avant cette étape, il est impératif, selon elle, de diversifier l’industrie des contenus algériens. « Il faut que les internautes algériens puissent trouver un contenu national, un contenu industriel, un contenu économique. Il faut pouvoir payer en ligne, il faut pouvoir faire ses transactions en ligne, travailler en ligne, échanger, surveiller son domicile, se connecter à sa voiture, à sa maison. C’est-à-dire tout ce qu’internet permet aujourd’hui. Mais il ne faudrait pas faire l’erreur de l’importer. Il faudrait le créer en s’appropriant cette technologie, l’industrie du contenu demande de la matière grise et rien d’autre », a-t-elle dit dans le détail.
REPORTERS.DZ
La création d’une industrie nationale des technologies de l’information et de la communication (TIC) est un projet que les pouvoirs publics escomptent mettre en chantier dans un avenir proche. La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication l’a confirmé hier, mardi, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. « L’ouverture d’un volet du contenu, auquel les compétences algériennes vont commencer à donner forme », a, en effet, annoncé Houda Imane Feraoun, estimant que le développement des TIC reste « une priorité », l’ensemble des secteurs économiques et sociaux ne pouvant se développer sans « leur utilisation à grande échelle ». « La création d’une industrie des technologies de l’information passe par la maîtrise de la formation, de la recherche et du développement, pour ne pas avoir à l’importer », a encore soutenu la ministre.
Selon elle, il existe déjà une «ouverture » sur l’industrie du numérique dans le volet du contenu, «très simple à installer et pas très demandeuse en investissement et en infrastructures lourdes ». L’important, a estimé Imane Houda Feraoun, est d’investir dans la ressource humaine, « que nous possédons ». Elle a dans ce sens relevé que la première phase de ce projet, appelé à essaimer dans d'autres régions, va être entamée à Bordj Bou Arréridj, vers laquelle sera déplacé le centre de recherche en TIC, destiné à l’origine à être créé à Alger. « Cette région possède un tissu industriel important en matière de technologies électroniques et électrotechniques, et donc apte à y développer des travaux de recherche appliquée sur ces technologies particulières », a précisé l’intervenante sur les ondes de la Chaîne III.
Elle a dans le même contexte expliqué que ce centre pourra organiser ses activités au sein de la zone industrielle et à l’intérieur de l’université en captant des compétences de haut niveau dans le pays, parmi la population algérienne expatriée, mais également en drainant les «doctorants et magistrants » vers les travaux de recherche appliquée. S’exprimant sur une éventuelle ouverture du capital d’Algérie Télécom et de Mobilis, la ministre assure que la question n’a « jamais été envisagée », l’option retenue « étant celle du partenariat avec des partenaires étrangers maîtrisant de hautes technologies ». Les coupures survenant continuellement sur le réseau internet, elle les impute à un réseau « hétérogène de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres qu’un chantier en cours s’attelle à moderniser ».
Commerce électronique : il est « dépassé »
Lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Imane Houda Feraoun s’est également prononcée sur l’e-paiement, qu’elle veut remplacer directement par le m-paiement, les transactions par mobile. « Puisque aujourd’hui le m-paiement est maîtrisé de par le monde, et on parle de la banque mobile, de la poste mobile. Cela existe. Pourquoi passer par une phase intermédiaire, qui est l’e-paiement », a expliqué la ministre. «Ce serait une erreur monumentale, à mon sens, d’aller vers l’e-paiement», a-t-elle ajouté, sans pour autant avancer une quelconque date quant à une éventuelle introduction du paiement par mobile. « L’introduction du commerce en ligne est en phase de préparation. Le volet réglementaire doit être réglé pour préserver l’intérêt du consommateur et sécuriser les transactions en ligne», a-t-elle soutenu. Avant cette étape, il est impératif, selon elle, de diversifier l’industrie des contenus algériens. « Il faut que les internautes algériens puissent trouver un contenu national, un contenu industriel, un contenu économique. Il faut pouvoir payer en ligne, il faut pouvoir faire ses transactions en ligne, travailler en ligne, échanger, surveiller son domicile, se connecter à sa voiture, à sa maison. C’est-à-dire tout ce qu’internet permet aujourd’hui. Mais il ne faudrait pas faire l’erreur de l’importer. Il faudrait le créer en s’appropriant cette technologie, l’industrie du contenu demande de la matière grise et rien d’autre », a-t-elle dit dans le détail.
REPORTERS.DZ
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