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Selon un rapport officiel : les entreprises françaises n’investissent plus en Algérie depuis 2012

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  • Selon un rapport officiel : les entreprises françaises n’investissent plus en Algérie depuis 2012

    Depuis l‘arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012, Paris et Alger vantent régulièrement leur partenariat d’exception ».
    Mais dans les faits, ce partenariat se traduit de manière très déséquilibrée.
    Si les entreprises françaises ont droit a un traitement de faveur de la part du gouvernement algérien, elles rechignent toujours a investir, préférant seulement vendre leurs marchandises en Algérie.

    C'est un rapport officiel français qui le dit.

    En effet, selon les chiffres de la Direction du trésor français, publiés mardi 9 février, la France a vu ses investissements en Algérie reculer depuis 2012 par rapport a la période 2008-2012. Pire : l'année 2013 a mème été marquée par un désinvestissement », selon le rapport.
    Les flux d'investissements directs français en Algérie se sont établis a 0,6 million d'euros en 2014 après un désinvestissement en 2013 de -112,7 millions d'euros.
    Ces deux dernières années marquent une rupture de tendance avec les flux observés les cinq années précédentes, de 2008 a 2012 l‘investissement direct français moyen en Algérie s'est établi a 250 millions d'euros, note le document.

    Nouvelle réglementation, baisse du pétrole

    La diminution des flux d'IDE en Algérie peut notamment s'expliquer par des changements de régulation pour les investissements étrangers comme par exemple la décision dans la Loi de finances 2014 de réaménager l'obligation de réinvestissement de la part des bénéfices correspondent aux exonérations fiscales. ainsi les groupes étrangers ont pu faire remonter leur bénéfice au sein de leur maison mère :9, explique le Trésor français qui met en cause aussi la chute des prix du pétrole.

    La chute drastique des cours des hydrocarbures dont l'inflexion a débuté dés 2013, pour réellement se concrétiser au cours du second semestre 2014 (-1 9% entre le 1er et le 2ème semestre 2014), a pu jouer dans les décisions d'investissement des acteurs du secteur, explique le Trésor français.

    Les IDE en baisse

    Mais les investisseurs français ne sont pas les seuls a bouder l'Algérie.
    Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie ont chuté de -44% en 2014 pour s'établir a 1,5 milliards de dollars contre 2 ,7 milliards de dollars en 2013, selon les chiffres de la Direction du trésor français. En 2013, les flux d'IDE avaient déjà régressé de 12.8%, selon la même source.
    Dans la région Afrique du Nord, les flux d'IDE ont baissé de 8.4% en 2014 contre 19.3% en 2013, précise la direction générale du Trésor français.
    En Afrique, l'Algérie occupe la 12e place des pays destinataires des flux d'IDE, loin dernière l'Afrique du Sud (5,7 milliards USD), le Congo (5,5 milliards USD), le Mozambique (4,9 milliards USD) et l’Égypte (4,8 milliards USD).
    En Afrique du Nord, le Maroc concentre 56% des IDE (3 8,7 milliards d'euros), suivi de l’Égypte (21% a 3,2 milliards d'euros), de l’Algérie (13% a 2 milliards d’euros), de la Tunisie (6% a 0,9 milliard d'euros) et la Libye (4% a 0,6 milliard d'euros).

    TSA

  • #2
    Les flux d'investissements directs français en Algérie se sont établis a 0,6 million d'euros en 2014 après un désinvestissement en 2013 de -112,7 millions d'euros.
    Une broutille !!!

    En regardant le tableau des investissements français, c'est plutôt le désinvestissement de plus de 4 milliards d'Euros qui est plus que troublant.

    4 milliards d'Euros en 2014 !!!
    Dernière modification par jawzia, 10 février 2016, 21h45.

    Commentaire


    • #3
      4 milliards de transfert de dividendes !!! Une véritable vache à lait

      Dernière modification par jawzia, 10 février 2016, 22h03.

      Commentaire

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