En 2015, L’Algérie a réalisé 2 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures.
Mais sur ce chiffre, « 1,7 milliard de dollars sont des dérivés des hydrocarbures de manière directe ou indirecte.
Il reste ainsi 300 millions de dollars et cela ne reflète pas la potentialité de I‘Algérie ! 1., a déploré, ce jeudi 4 février, Ali Bey Nasri, président de L’association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) sur les ondes de la radio nationale.
Derrière ce chiffre se cache une réalité.
Contrairement à ce qu’affirme le discours officiel, L’Algérie n'encourage pas les exportateurs.
On a perdu 115 exportateurs en 201 5.
0n n’a pas voulu le signaler car c'est un signe négatif, a-t-il affirmé.
Sur le nombre de 500 exportateurs, il y a eu des déperditions et il y a environ 50 exportateurs réels qui réalisent 97% du chiffre », a-t-il déploré.
Pour le président de I'ANEXAL plusieurs contraintes doivent être levées avant que L’Algérie puisse exporter librement. « ll faut revoir tout ce qui est transport, la réglementation des changes, avoir des capacités de fret car on n'en a pas.
Il y a des possibilités d'exportation de produits agricoles que nous ne pouvons malheureusement pas exporter.
Par exemple, au niveau de l'aéroport Houari Boumediene il y a m scanner de voyageurs qui traite l'exportation des produits agricoles ! Chose qui est vraiment inadmissible ! », détaille Ali Bey Nasri.
Les produits agricoles algériens très demandés
Le président de I’ANEXAL se montre optimiste quant aux exportations des produits agricoles vers le marché européen ou des petites quantités ont été
placées.
Mais il voudrait que ces quantités prennent du volume.
Il y a actuellement une très forte demande a l'extérieur, il faut qu'on la capte.
Je peux vous donner des exemples : la Fédération de Russie, avec le boycott des importations des produits agricoles européens et depuis début janvier auprès de la Turquie.
Nous avons ici une opportunité de placements de produits agricoles que nous avons en excédant a l'exemple de la tomate ou de la pomme de terre, explique-il
Le président de I'ANEXAI. estime que l‘exportation vers le marché africain est une alternative au marché européen déjà saturé.
Nous sommes au début de l’exportation de produits manufactures. Je parle d'électronique grand public, de matériaux de construction et de certains produits issus de la mécanique, nous sommes au début d'un processus qu'il faut le consolider, a-t-il expliqué.
Ali Bey Nasri a cité l'exemple d'une grande entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication d'électroménager qui a conclu des marchés importants au Sénégal et au Cameroun. « L‘électroménager aussi est un segment en très forte croissance.
0n peut le placer et on a fait un positionnement de produits, a-t—il affirmé.
TSA
Mais sur ce chiffre, « 1,7 milliard de dollars sont des dérivés des hydrocarbures de manière directe ou indirecte.
Il reste ainsi 300 millions de dollars et cela ne reflète pas la potentialité de I‘Algérie ! 1., a déploré, ce jeudi 4 février, Ali Bey Nasri, président de L’association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) sur les ondes de la radio nationale.
Derrière ce chiffre se cache une réalité.
Contrairement à ce qu’affirme le discours officiel, L’Algérie n'encourage pas les exportateurs.
On a perdu 115 exportateurs en 201 5.
0n n’a pas voulu le signaler car c'est un signe négatif, a-t-il affirmé.
Sur le nombre de 500 exportateurs, il y a eu des déperditions et il y a environ 50 exportateurs réels qui réalisent 97% du chiffre », a-t-il déploré.
Pour le président de I'ANEXAL plusieurs contraintes doivent être levées avant que L’Algérie puisse exporter librement. « ll faut revoir tout ce qui est transport, la réglementation des changes, avoir des capacités de fret car on n'en a pas.
Il y a des possibilités d'exportation de produits agricoles que nous ne pouvons malheureusement pas exporter.
Par exemple, au niveau de l'aéroport Houari Boumediene il y a m scanner de voyageurs qui traite l'exportation des produits agricoles ! Chose qui est vraiment inadmissible ! », détaille Ali Bey Nasri.
Les produits agricoles algériens très demandés
Le président de I’ANEXAL se montre optimiste quant aux exportations des produits agricoles vers le marché européen ou des petites quantités ont été
placées.
Mais il voudrait que ces quantités prennent du volume.
Il y a actuellement une très forte demande a l'extérieur, il faut qu'on la capte.
Je peux vous donner des exemples : la Fédération de Russie, avec le boycott des importations des produits agricoles européens et depuis début janvier auprès de la Turquie.
Nous avons ici une opportunité de placements de produits agricoles que nous avons en excédant a l'exemple de la tomate ou de la pomme de terre, explique-il
Le président de I'ANEXAI. estime que l‘exportation vers le marché africain est une alternative au marché européen déjà saturé.
Nous sommes au début de l’exportation de produits manufactures. Je parle d'électronique grand public, de matériaux de construction et de certains produits issus de la mécanique, nous sommes au début d'un processus qu'il faut le consolider, a-t-il expliqué.
Ali Bey Nasri a cité l'exemple d'une grande entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication d'électroménager qui a conclu des marchés importants au Sénégal et au Cameroun. « L‘électroménager aussi est un segment en très forte croissance.
0n peut le placer et on a fait un positionnement de produits, a-t—il affirmé.
TSA
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