Conjuguée à l’amenuisement des ressources, au déficit en main-d’œuvre, au retard pris dans la mécanisation du secteur, la baisse de la pluviométrie enregistrée depuis le début de l’automne est de mauvais augure pour l’agriculture.
Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelwahab Nouri, a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme le 31 décembre dernier appelant les agriculteurs à utiliser des appareils économiseurs d’eau. «Il est temps de tirer la sonnette d’alarme afin de sensibiliser les agriculteurs à la nécessité d’utiliser des techniques permettant d’économiser l’eau, au moment où nous enregistrons un important déficit de cette ressource», a-t-il indiqué lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN).
«Nous devons apprendre à économiser l’eau et à utiliser des équipements adéquats en vue de préserver cette importante ressource et d’améliorer le rendement agricole», a-t-il encore dit. Quelques jours auparavant, le même ministre s’est déclaré pourtant rassurant, écartant le spectre de sécheresse. «On ne peut pas parler de sécheresse maintenant.
C’est vrai qu’il y a eu un manque de précipitations durant les mois de novembre et décembre, mais il y en a eu durant les mois de septembre et octobre», avait-il avancé lors de la signature d’une convention entre l’Algérie et la Belgique sur la protection de l’environnement. Mais si la situation venait à perdurer, il y aura la mise en application d’un plan d’urgence déjà préconçu pour sauver la saison agricole.
D’ailleurs, selon l’Union nationale des paysans algériens, dans la situation actuelle on devrait décréter l’état de sécheresse d’ici le 15 janvier prochain. Et ce, même si l’organisation de Mohamed Allioui estime que la situation n’est pas aussi «catastrophique» au niveau de certaines régions, à l’image de Tiaret, Tissemsilt, Guelma, Constantine, Sétif, Tlemcen et Saïda, où sont notamment localisées les superficies céréalières équipées de moyens d’irrigation alors que la généralisation de l’irrigation d’appoint se fait attendre.
Une situation qui risque de réduire sensiblement les rendements agricoles et de pousser le gouvernement à recourir de nouveau aux importations, notamment dans les filières stratégiques. Si dans le passé l’Algérie avait les moyens de financer ses achats, les conditions ne sont plus les mêmes aujourd’hui
el watan
Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelwahab Nouri, a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme le 31 décembre dernier appelant les agriculteurs à utiliser des appareils économiseurs d’eau. «Il est temps de tirer la sonnette d’alarme afin de sensibiliser les agriculteurs à la nécessité d’utiliser des techniques permettant d’économiser l’eau, au moment où nous enregistrons un important déficit de cette ressource», a-t-il indiqué lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN).
«Nous devons apprendre à économiser l’eau et à utiliser des équipements adéquats en vue de préserver cette importante ressource et d’améliorer le rendement agricole», a-t-il encore dit. Quelques jours auparavant, le même ministre s’est déclaré pourtant rassurant, écartant le spectre de sécheresse. «On ne peut pas parler de sécheresse maintenant.
C’est vrai qu’il y a eu un manque de précipitations durant les mois de novembre et décembre, mais il y en a eu durant les mois de septembre et octobre», avait-il avancé lors de la signature d’une convention entre l’Algérie et la Belgique sur la protection de l’environnement. Mais si la situation venait à perdurer, il y aura la mise en application d’un plan d’urgence déjà préconçu pour sauver la saison agricole.
D’ailleurs, selon l’Union nationale des paysans algériens, dans la situation actuelle on devrait décréter l’état de sécheresse d’ici le 15 janvier prochain. Et ce, même si l’organisation de Mohamed Allioui estime que la situation n’est pas aussi «catastrophique» au niveau de certaines régions, à l’image de Tiaret, Tissemsilt, Guelma, Constantine, Sétif, Tlemcen et Saïda, où sont notamment localisées les superficies céréalières équipées de moyens d’irrigation alors que la généralisation de l’irrigation d’appoint se fait attendre.
Une situation qui risque de réduire sensiblement les rendements agricoles et de pousser le gouvernement à recourir de nouveau aux importations, notamment dans les filières stratégiques. Si dans le passé l’Algérie avait les moyens de financer ses achats, les conditions ne sont plus les mêmes aujourd’hui
el watan
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